Le rapport a mis en lumière des taux de décès liés à la COVID-19 beaucoup plus élevés chez les gens à faible revenu. Le rapport a également souligné que les personnes vivant dans les grandes villes et dans des immeubles à appartements couraient des risques accrus de mourir de la COVID-19, tout comme celles vivant dans des voisinages dont la majorité de la population venait récemment d’immigrer au Canada, étaient nées à l’extérieur du pays, faisaient partie des minorités visibles ou qui ne parlaient ni français ni anglais.
Ces constatations sont essentielles pour identifier les communautés et les groupes de personnes qui doivent faire face à des conséquences graves disproportionnées, attribuables à la COVID-19. Toutefois, nous devons effectuer des études approfondies sur les inégalités que font face les gens dans divers contextes, ainsi que sur l’étendue de vagues subséquentes de la pandémie, le cas échéant, si nous souhaitons comprendre comment y remédier.
Dans mon rapport annuel de 2020, on explique pourquoi certains groupes doivent envisager de plus grands risques de contracter la COVID-19 et de subir les impacts sociaux économiques négatifs de la pandémie. L’ASPC, des collègues de tous les paliers de la santé publique, ainsi que des partenaires de secteurs variés partout au Canada, poursuivent leur travail afin de mieux comprendre les inégalités dans le contexte plus large de la COVID.
La pandémie a touché tout le monde, mais elle n’a pas touché tout le monde de la même façon. L’intervention canadienne à la pandémie doit être juste et accessible à tous. Elle doit notamment être à l’œuvre pour encourager la vaccination chez les personnes susceptibles aux méfaits et aux conséquences graves attribuables à la COVID-19, et veiller à ce que tout le monde puisse accéder aux ressources qui permettent des conditions de vie, de travail et de soins de santé favorables pendant et après cette pandémie. Le rapport de l’Initiative est une contribution significative. Je continuerai de mettre mon rôle d’administratrice en chef de la santé publique du Canada à profit pour prôner l’égalité en matière de santé, et je le ferai notamment par l’entremise de mon rapport cet automne.