Retour sur «COVID-19 : des réponses à vos questions»

Omicron & Rentrée scolaire – Plan de contingence

Le plan de contingence pour le retour en classe, dont Radio-Canada a obtenu copie, indique que les directions d’écoles devront identifier des personnes-ressources, comme des « parents volontaires », pour pouvoir prendre le relais en cas de manque de personnel enseignant ou de remplaçants.

Les directions d’écoles sont invitées à identifier des personnes-ressources à l’intérieur de l’école disponibles pour faire de la suppléance, au cas où un enseignant doit quitter sa classe pour s’isoler. Il pourrait s’agir de personnel de soutien ou d’étudiants dans un programme d’enseignement ou connexes à l’enseignement.

Les établissements scolaires doivent également, en vertu de ces lignes directives ministérielles, identifier des personnes-ressources à l’extérieur de l’école. Apparaît ici la possibilité d’avoir recours à des organismes externes comme Alloprof ou encore des parents volontaires « aptes à soutenir les élèves en classe dans leurs apprentissages durant l’absence physique de l’enseignant ».

Il sera également possible de «réunir deux groupes» d’élèves au besoin, afin «d’éviter les bris de services» en cas de pénurie d’enseignants.
Priorisation des services et réorganisation scolaire permise
Le plan de contingence du gouvernement demande également que les directions d’écoles et centres de services scolaires identifient des clientèles à soutenir en priorité, par exemple les élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage ou bien les élèves de certains cycles.

On leur demande aussi de réaliser une analyse de faisabilité pour une « organisation scolaire différente ». On envisage ainsi, par exemple, qu’un enseignant puisse s’occuper de plus d’un groupe d’élèves. Pour les services de garde, on évoque la possibilité de restreindre l’offre de services en réduisant leurs heures d’ouverture et le soutien de clientèles prioritaires.

Lire l’intégralité de l’article Des parents pourront faire de la suppléance dans les écoles du Québec.

Sur le même thème, consulter l’article Classes fermées dans les écoles spécialisées.
Ruptures de services dénoncées
Selon Québec, fin janvier, il y aurait une seule classe où les élèves vivent officiellement une rupture de services en raison des absences liées à la COVID-19. Or, pour les parents comme pour des enseignants, les services aux élèves vont bien au-delà des classes ouvertes ou fermées.

Actuellement, trois écoles sont fermées ou partiellement fermées. Près de 700 enseignants doivent donner leurs cours à distance et 91 groupes d’élèves font l’école de la maison.

« On fait encore appel aux professionnels pour prendre des classes en charge [en l’absence d’enseignants], mais ce professionnel-là avait du soutien aux élèves de prévu pendant sa journée, et les élèves ne l’ont pas. » – Kévin Roy, président de la Fédération des comités de parents du Québec

Sur les réseaux sociaux, des enseignantes font état d’orthopédagogues appelés à remplacer des professeurs d’éducation physique, de classes d’élèves avec un trouble du spectre de l’autisme privées de techniciennes en éducation spécialisée, de profs qui remplacent les éducatrices en service de garde.

Des situations, notent certains, qui existaient bien avant la pandémie, mais qui s’en trouvent maintenant amplifiées, voire normalisées.

Lire l’intégralité de l’article Absences liées à la COVID-19 Des ruptures de services dénoncées, au-delà d’une classe fermée.