Retour sur «COVID-19 : des réponses à vos questions»

Vaccination des 5 à 11 ans

*RDV ouverts sur Clic santé, Recommandations du CIQ publiées*

Santé Canada a reçu la soumission de Pfizer pour la version pédiatrique du vaccin Comirnaty le 18 octobre et l’a approuvée le 18 novembre. Une première cargaison de doses du vaccin contre la COVID-19 pour les enfants est arrivée au Canada le 21 novembre. Le reste des 2,9 millions de doses arriveront au pays d’ici la fin du mois. La campagne de vaccination des 5 à 11 ans devrait débuter prochainement au Québec, en mode hybride (écoles et centres de vaccination).

Le ministère a également reçu une demande d’autorisation de Moderna pour le vaccin Spikevax destiné aux enfants de 6 à 11 ans le 16 novembre.

*L’autorisation du vaccin pédiatrique ne modifie pas les exigences fédérales concernant les preuves de vaccination (les moins de 12 ans n’auront pas à détenir une preuve de vaccination pour entrer au Canada ou voyager en train ou en avion). Le gouvernement québécois n’a pas non plus l’intention d’imposer le passeport vaccinal pour les enfants.*
ABC du vaccin pédiatrique Comirnaty
Le dosage du vaccin pour les enfants a été adapté à 10 microgrammes par injection, contre 30 microgrammes pour les groupes plus âgés. Selon la compagnie pharmaceutique, ce vaccin serait efficace à 90,7 % pour prévenir les formes symptomatiques de la maladie chez les enfants âgés de 5 à 11 ans (2 injections à 3 semaines d’écart).

Pourquoi les dosages des vaccins sont différents chez les enfants et les adultes : Le processus de maturation est l’une des raisons pour lesquelles les scientifiques étudient la réponse immunitaire à un vaccin dans différents groupes d’âge et pourquoi, par exemple, les vaccins Covid-19 doivent être testés séparément chez les enfants de 5 à 11 ans et chez ceux de 12 à 16 ans. Les médecins veulent utiliser la dose de vaccin qui offre la meilleure protection avec le moins d’effets secondaires possible. Et cela va dépendre du fonctionnement du système immunitaire – qui découle lui-même de son niveau de développement. Pour évaluer la concentration d’un vaccin à adopter pour différents groupes d’âge, les chercheurs doivent savoir quelles parties du système immunitaire seront engagées dans la réponse attendue et pourraient ne pas être encore pleinement actives selon l’âge du public considéré. Pour le vaccin contre le Covid-19 de Pfizer, il a été montré que les enfants âgés de 5 à 11 ans présentaient une réponse immunitaire et une sécurité similaires avec un tiers de la dose utilisée pour les enfants âgés de 12 ans et plus.

Comme pour les adultes et adolescents, le fabriquant indique que le vaccin requiert deux injections, à trois semaines d’écart.

Le bouchon des flacons destinés aux enfants sera orange, et ainsi facilement reconnaissable comparé aux bouchons violets des flacons pour les groupes plus âgés.

Les vaccins reçus le 21 novembre font partie d’une nouvelle génération de vaccins. L’une des modifications apportées lui permettra de rester plus longtemps à des températures de réfrigération normales, qui vont de 2 °C à 8 °C. En mai, Santé Canada avait autorisé un entreposage du vaccin à ces températures jusqu’à un mois.
Risques de myocardites
Le laboratoire a précisé qu’aucun cas de myocardite, une inflammation du muscle cardiaque, n’avait été observé chez les enfants vaccinés. Des experts pensent que cet effet secondaire devrait être plus rare chez les jeunes enfants, car il pourrait être lié aux niveaux de testostérone.

Cet effet secondaire rare a été détecté chez les adolescents et jeunes adultes surtout masculins après l’injection de vaccins à ARN messager, et les autorités sanitaires avaient demandé à Pfizer d’étendre le nombre de participants aux essais sur les enfants pour pouvoir éventuellement le détecter.

Un autre groupe de 2250 enfants a ainsi été recruté, qui a été suivi sur deux semaines et demie après la seconde injection. Aucun cas de myocardite n’a été détecté chez les 1500 enfants vaccinés de ce groupe supplémentaire.

Pfizer note que le nombre de participants reste malgré tout trop petit pour détecter avec certitude ce risque. Mais le laboratoire rappelle que les données actuelles tendent à montrer que les 16-19 ans sont plus touchés que les 12-15 ans, laissant donc « raisonnablement » penser que le risque sera « encore plus faible » chez les 5-11 ans.

Plus de détails sur cet effet secondaire dans l’article Vaccins à ARNm et cas de myocardites.

Source : COVID-19 : Pfizer affirme que son vaccin est efficace à 91 % chez les 5 à 11 ans.
En savoir plus
Pour en savoir plus sur les essais cliniques, le processus d’approbation et les informations disponibles pour évaluer le rapport coûts-bénéfices, consulter ces articles :

Naître & Grandir : Vaccins contre la COVID-19: que sait-on de leur sécurité chez les enfants?
La Presse : Vos questions, nos réponses | En attendant de vacciner les enfants
*Radio Canada : La vaccination des enfants contre la COVID-19 en six questions
Le Monde : Covid-19 : faut-il vacciner les enfants de moins de 12 ans ? Le point sur ce que l’on sait des bénéfices et des risques
The Conversation : Comment évaluer les risques et les avantages de la vaccination contre la Covid-19 pour les enfants ? 
*The Conversation : Vaccination des enfants : la difficile décision des parents
Le Parisien : Covid-19 : l’Académie de médecine ne recommande pas pour l’instant de vacciner tous les enfants
(en anglais) The Conversation : The FDA authorizes Pfizer’s COVID-19 vaccine for children ages 5 to 11 – a pediatrician explains how the drug was tested for safety and efficacy

La vaccination expliquée aux enfants
Qu’est-ce qu’un vaccin ? Et la technologie à ARN messager ? Comment ça fonctionne ? Télé-Québec répond à ces questions dans une nouvelle vidéo publiée sur sa plate-forme SQUAT, destinée aux 6-12 ans. Une autre vidéo aborde la peur des vaccins. Les deux vidéos ont été produites en collaboration avec une équipe de l’INSPQ (Source : La vaccination expliquée aux enfants) :

Regarder « Le vaccin à ARN messager »
Regarder « La peur des vaccins »

*Affiches et coloriages du MSSS : Outils pour diminuer la douleur et l’anxiété liées à la vaccination chez les enfants
Autorisation & Recommandations
Autorisation de Santé Canada
La version pédiatrique de Comirnaty a été autorisée pour les enfants de 5 à 11 ans le 18 novembre (autorisation régulière). Les données étudiées par Santé Canada (essais cliniques et utilisations réelles, suivis jusqu’à 3 mois après la seconde dose) indiquent :

Efficacité comparable à celle observée chez les plus âgés (estimée à 90,7%).

Bien que les 5 à 11 ans soient moins à risque de contracter la COVID-19 et de développer des formes symptomatiques s’ils sont infectés, l’analyse indique que le vaccin est efficace pour protéger des formes sévères, de la COVID longue et du syndrome inflammatoire multisystémique (MIS-C).

Effets secondaires comparables à ceux observés chez les adolescents et jeunes adultes (fatigue et maux de tête), mais moins fréquents à l’exception de rougeurs et gonflements au point d’injection qui ont été plus souvent observés. Les effets adverses étaient légers à modérés et se sont résolus d’eux-mêmes. Aucun cas de myocardite, péricardite ou d’allergie sévère n’a été rapporté dans ces données.

La sécurité observée du vaccin tend à confirmer l’hypothèse que les jeunes enfants seraient moins à risque de myocardite ou péricardite post-vaccination que les adolescents et jeunes adultes.

Après un examen scientifique indépendant complet, Santé Canada a déterminé que le vaccin était efficace et sécuritaire, que les bénéfices priment sur les risques. L’efficacité et de l’innocuité de ce vaccin feront l’objet d’un suivi continu.
Recommandations du CCNI
Le CCNI recommande d’offrir une série de deux doses du vaccin pédiatrique aux 5 à 11 ans qui ne présentent pas de contre-indication à ce vaccin, en raison de l’épidémiologie canadienne (Depuis la mi-novembre, les enfants de 5 à 11 ans présentent le taux le plus élevé de cas de COVID-19 parmi tous les groupes d’âge, bien que les taux d’hospitalisation restent faibles ).

Contrairement à l’autorisation de Santé Canada, qui ne tient compte que des données du fabriquant, le CCNI appuie ses recommandations sur d’autres études, notamment les connaissances actuelles au sujet de l’avantage d’un délai plus long sur l’efficacité et l’innocuité du vaccin chez les plus de 12 ans. Le CCNI recommande donc un délai de 8 semaines entre les deux doses pour maximiser et prolonger l’efficacité du vaccin ainsi que réduire le risque de myocardite ou péricardite.

Par précaution, comme ce fut le cas lors de l’autorisation du vaccin pour adulte, aucun autre vaccin ne devrait être reçu dans les 14 jours avant et après, pour permettre un suivi adéquat des réactions secondaires (et ne pas confondre le vaccin à leur origine), sauf si jugé nécessaire par un professionnel de la santé.

Cas particuliers :

Les enfants qui fêtent leur 12e anniversaire avant de recevoir leur deuxième dose peuvent recevoir la même dose que les adultes.
Un enfant qui a reçu un résultat positif lors d’un test de dépistage de la COVID-19 peut quand même recevoir 2 doses du vaccin une fois que ses symptômes se sont estompés.

Agence de Santé publique du Canada
Les dernières modélisations de l’ASPC indiquent que la vaccination des moins de 12 ans devrait contribuer au contrôle de la pandémie, la vaccination des enfants permettant aussi de limiter la transmission du virus dans la communauté.

Une campagne médiatique visant à informer les parents devrait débuter dans les prochains jours.

Afin de prendre des décisions éclairées concernant la vaccination de leurs enfants, le Conseil des médecins hygiénistes en chef (CMHC) recommande aux parents et tuteurs de tenir compte également du risque pour l’enfant de subir des effets graves de la COVID-19 en raison de troubles médicaux sous-jacents (notamment les enfants qui souffrent d’obésité, les enfants médicalement fragiles/souffrant de conditions complexes, les enfants ayant plus d’un trouble médical sous-jacent, les enfants ayant des troubles neurologiques, les enfants atteints du syndrome de Down et d’autres types de déficit immunitaire).
« Tout au long de cette pandémie, nous avons constaté l’impact disproportionné des mesures restrictives en milieu communautaire sur les enfants. Les perturbations prolongées de la scolarité, l’isolement social et l’accès réduit aux ressources scolaires et extrascolaires ont eu un profond impact sur le bien-être mental et physique des enfants et de leur famille, ce qui a exacerbé les inégalités sociales. » – CMHC
Recommandations de l’INSPQ
Le Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ) a publié ses recommandations le 23 novembre, similaires à celles du CCNI :

Le CIQ recommande que la vaccination contre la COVID-19 soit offerte à tous les jeunes âgés de 5 à 11 ans qui ne présentent pas de contre-indication.
Le CIQ recommande d’utiliser un intervalle allongé de 8 semaines ou plus entre les deux doses prévues du vaccin de Pfizer-BioNTech dosé à 10 µg.
En l’absence de données sur l’interaction des vaccins à ARNm contre la COVID-19 avec d’autres vaccins chez les enfants de 5 à 11 ans. Comme pour les personnes de 12 ans et plus, il s’avère raisonnable de ne pas administrer le vaccin de Pfizer-BioNTech en même temps qu’un autre vaccin et d’attendre au minimum 14 jours avant ou après l’administration d’un vaccin inactivé ou vivant atténué, à l’exception de ceux contre l’influenza ou le pneumocoque. Cette recommandation est émise par prudence.
Compte tenu du fardeau de la maladie dans ce groupe d’âge et du risque rare, mais possible de myocardite, il apparaît essentiel que les jeunes âgés de 5 à 11 ans et leurs parents soient soutenus dans leur décision, quelle qu’elle soit, et qu’ils ne soient pas stigmatisés pour avoir accepté ou non l’offre de vaccination. Il conviendrait d’éviter de pénaliser un jeune de 5 à 11 ans sur la base de son statut vaccinal. Il sera important de bien décrire de façon transparente les avantages et inconvénients potentiels de la vaccination en vue du consentement éclairé.

Cas particuliers :

Pour les enfants ayant fait une infection par le SRASCoV-2, les recommandations actuellement en vigueur au Québec concernant le nombre de doses requises devraient être appliquées. En effet, il appert qu’une seule dose de vaccin contre la COVID-19 soit suffisante pour les personnes immunocompétentes ayant un antécédent de COVID-19.
Les enfants âgés de moins de 12 ans lors de l’administration de la première dose, mais qui auraient atteint cet âge lors du rendez-vous pour la seconde dose pourraient alors recevoir une dose du vaccin à 30 μg. Si une 2e dose de 10 μg est plutôt donnée, elle peut être considérée comme valide et n’a pas à être redonnée.
Pour les enfants atteints du MIS-C, la vaccination pourrait être proposée après la guérison et après une période d’au moins 90 jours suivant le diagnostic.
Pour les enfants immunodéprimés, le CIQ recommande de favoriser un intervalle d’environ 4 semaines entre les deux doses du vaccin de Pfizer-BioNTech. Puisque des études sont en cours, le CIQ préfère attendre les résultats de celles-ci avant de considérer l’administration d’une troisième dose dans le cadre de leur primovaccination.

Liens utiles

Page canada.ca : Vaccination des enfants : COVID-19
Conférence de presse du 19 novembre : Mise à jour fédérale sur l’autorisation du vaccin Pfizer chez les enfants de 5 à 11 (bilingue, interprétation en langue signée)
Communiqué de presse du 19 novembre : Santé Canada autorise l’utilisation du vaccin Comirnaty (vaccin contre la COVID-19 de Pfizer-BioNTech) chez les enfants de 5 à 11 ans
Lignes directrices du CCNI : Recommandation sur l’utilisation du vaccin contre la COVID-19 de Pfizer-BioNTech (10 mcg) chez les enfants âgés de 5 à 11 ans
Avis scientifique intérimaire de l’INSPQ : Vaccination contre la COVID-19 chez les jeunes âgés de 5 à 11 ans au Québec
Questions-Réponses de l’INSPQ : Vaccination contre la COVID-19 chez les jeunes âgés de 5 à 11 ans au Québec – Questions Réponses
*Modélisation de l’évolution de la COVID-19 de l’INSPQ : Projections du 25 novembre 2021 – Impact potentiel de la vaccination des enfants contre la COVID-19

Situation épidémiologique
La Presse rapportait le 22 novembre que depuis le début de l’année, près des deux tiers des écoles ont eu au moins un enfant infecté. Le Québec recense 176 nouveaux cas de COVID-19 par jour en moyenne chez les moins de 10 ans. C’est davantage qu’au sommet de la deuxième vague, à la fin de 2020.

Depuis deux semaines, huit enfants de moins de 10 ans ont dû être hospitalisés. À titre comparatif, seulement trois jeunes de 10 à 19 ans ont dû se rendre à l’hôpital en raison de la COVID-19. Aucun Québécois de moins de 10 ans n’a succombé à la COVID-19.
Vaccination des 5 à 11 ans au Québec

Page quebec.ca : Vaccination des jeunes de 5 à 17 ans contre la COVID-19
*Feuillet du MSSS : Vaccination contre la COVID-19 pour les enfants âgés de 5 à 11 ans

Les enfants peuvent être vaccinés en centre de masse, avec ou sans RDV depuis le 24 novembre (la prise de RDV sur Clic Santé a débuté le 23), la vaccination dans le réseau scolaire débutera la semaine du 29 novembre. Les parents des enfants des 5 à 11 ans recevront une lettre de l’école pour expliquer les modalités de la vaccination en milieu scolaire.
Adaptation des centres de vaccination
Les centres de vaccination du Québec seront spécialement aménagés pour recevoir les enfants de 5 à 11 ans. Le gouvernement prévoit que le tiers seulement recevra la dose à l’école, puisque plusieurs parents préféreront probablement accompagner leurs plus petits.

Durant la vaccination, des paravents séparent les jeunes pour éviter de voir les autres se faire piquer, de manière à réduire le plus possible leur anxiété et de préserver l’intimité de la bulle familiale. Plusieurs enfants d’une même famille pourront d’ailleurs recevoir leur dose en même temps, afin de faciliter la gestion des parents.

Adapter le langage aux plus petits, jusqu’à la température du centre, pour que ce soit plus confortable quand ils vont relever leur manche. Il est également prévu qu’il y ait moins de vaccination par heure pour ce groupe d’âge là.

Les affiches incluront également des personnages ludiques, imaginés pour rassurer les tout-petits. « Ne t’en fais pas, compte jusqu’à cinq et c’est fini! » peut-on lire sur l’une d’elles. En attendant les quinze minutes réglementaires à la fin, ils pourront colorier ou rechercher les personnages suivant le concept des livres-jeux Où est Charlie?

Ce doit être « festif », avec l’embauche de clowns, par exemple. Québec a demandé aux responsables de la vaccination de chaque région de choisir l’ambiance désirée, pourvu que ce soit le plus créatif possible.

Source : Pédagogie et réconfort : la stratégie de Québec pour vacciner les 5 à 11 ans.
Consentement
La loi prévoit qu’à partir de 14 ans, un jeune peut prendre sa décision seul, et consentir lui-même à se faire vacciner. Les parents des enfants de 13 ans ou moins doivent s’entendre et donner tous les deux leur accord à la vaccination de leur progéniture. En cas de litige, ils peuvent toutefois s’adresser au tribunal pour trancher la question.

La balance penche habituellement du côté de la vaccination. Pour empêcher que le jeune soit vacciné, le parent qui s’y oppose doit présenter un rapport médical d’un expert qui a rencontré son enfant et qui justifie le refus de la vaccination.

Un enfant pourrait également s’adresser au tribunal si ses parents refusent qu’il soit vacciné.

Source : Le tribunal pourrait trancher en cas de conflit sur la vaccination des enfants.
À Montréal
Le Centre de services scolaire de Montréal a récemment envoyé un avis aux parents au nom du CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal leur demandant de répondre à un court questionnaire afin de planifier cette opération imminente. À l’Association montréalaise des directions d’établissement scolaire (AMDES), on précise que plusieurs écoles ont établi des calendriers « temporaires » de vaccination. Le modèle change selon le CIUSS auquel les établissements sont rattachés : dans certains cas, il y aura des brigades dans les écoles ; dans d’autres, il y aura du transport vers des centres de vaccination.

Au Palais des congrès par exemple, des infirmières sont déguisées, des autocollants apposés et même un chien est mis à contribution afin de rendre l’expérience plus agréable.

La vaccination avec la réalité virtuelle pour diminuer l’anxiété est disponible, entre autres,  au CIUSSS de l’Ouest-de-Île de Montréal et au CIUSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal, où se trouve la clinique de vaccination du Stade olympique. Clic Santé permet aux parents d’informer le personnel soignant que leur enfant éprouve des problèmes anxieux liés à la vaccination, auquel cas le centre pourra proposer la solution en réalité virtuelle.
Vaccin pédiatrique dans le monde
Aux États-Unis, le 20 octobre, la Maison-Blanche a dévoilé son plan pour commencer dès le mois prochain la vaccination contre la COVID-19 de 28 millions d’enfants américains âgés de 5 à 11 ans avec le vaccin de Pfizer, une fois l’autorisation donnée par les autorités sanitaires (demande d’autorisation déposée le 7 octobre). Le 26 octobre, un comité d’experts s’est prononcé en faveur de l’autorisation du vaccin contre la COVID-19 de Pfizer-BioNTech pour les enfants de 5 à 11 ans. Le 29 octobre, la FDA a délivré l’autorisation d’urgence. Un comité d’experts des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) devrait se réunir les 2 et 3 novembre et publier ensuite ses recommandations à destination des professionnels de santé administrant les doses. La recommandation des CDC a été émise le 2 novembre, la campagne de vaccination des 5 à 11 ans a débuté le soir même. Mi-novembre, plus de 2 millions de doses pédiatriques avaient été administrées.

En plus des États-Unis, le Cambodge a commencé ce vendredi 17 septembre à vacciner les enfants dès l’âge de six ans contre le coronavirus. La Chine a autorisé l’utilisation de son vaccin chez les mineurs et le pays l’a déjà injecté à des millions d’enfants entre 3 et 17 ans. Depuis aout dernier, Israël vaccine les 5-11 ans à risque. Le 3 septembre, Cuba est devenu le premier pays à ouvrir en masse la vaccination pour les plus jeunes : les 2-18 ans peuvent recevoir une dose de vaccin, condition fixée par le gouvernement cubain avant de rouvrir les écoles.

Source : Vaccination des enfants : le patron de Moderna l’encourage, à quand en France ?
Campagnes de vaccination au Canada
En Ontario et au Nouveau-Brunswick, les campagnes de vaccination devraient commencer la semaine du 22 novembre ; au Manitoba et en Nouvelle-Écosse, la première semaine de décembre.

Les services de santé de l’Alberta ont partagé un jeu interactif où les enfants choisissent un personnage et « construisent une protection… grâce à des actions importantes telles que la vaccination, le lavage assidu des mains, le port d’un masque et la distanciation sociale » pour vaincre « COVID-zilla ».

La région de Peel, en Ontario, a publié vendredi une vidéo sur son compte Twitter mettant en vedette « Brampton Batman » et le médecin-hygiéniste Lawrence Loh qui se rend à une clinique de vaccination à bord de la Batmobile. Le légendaire héros de la bande dessinée dit d’une voix grave que les enfants sont « les vrais héros » de lutte à la pandémie.

Source : Adapter la campagne de vaccination aux enfants.