Retour sur «COVID-19 : des réponses à vos questions»

COVID longue : peu de symptômes en cas d’affection bénigne, selon une étude

La plupart des symptômes liés à une forme prolongée, mais légère de la COVID-19 tendent à disparaître durant l’année qui suit l’infection des patients par le virus, montre une étude scientifique publiée jeudi.

Une COVID de longue durée est caractérisé par la persistance de symptômes ou l’apparition de nouveaux symptômes plus de quatre semaines après une infection initiale.

Interrogée par l’AFP, Maytal Bivas-Benita, chercheuse à l’Institut de recherche israélien KI et coauteure de l’étude, s’est dite « encouragée » par les résultats, dans un contexte notamment de craintes quant à la durée pendant laquelle les symptômes pourraient persister.

« La grande majorité des patients iront bien après un an, et je pense que c’est une bonne nouvelle », s’est-elle félicitée.

Les résultats montrent par ailleurs que « les personnes vaccinées ont été moins exposées au risque de difficultés respiratoires — l’effet le plus commun observé en cas d’affection légère — que les personnes non vaccinées », est-il précisé.

Dans le détail, seules des différences mineures ont été observées entre patients hommes et femmes. En revanche, les enfants ont développé des effets moindres que les adultes au cours de la phase précoce du Covid-19, effets qui ont pour la plupart disparu à la fin de la période avec des résultats similaires pour toutes les différentes variantes de la COVID-19 testées.

« Ces résultats suggèrent que, bien que le phénomène de la COVID longue ait été redouté et discuté depuis le début de la pandémie, la grande majorité des cas d’infection bénigne ne souffrent pas de symptômes graves ou chroniques à long terme », disent les chercheurs.