- Le SRAS-CoV-2 continue-t-il d’infecter beaucoup de personnes?
Au Québec, le nombre d’hospitalisations est repassé au-dessus de la barre des 600, après une baisse au cours de l’été.
- Quels sont les variants en circulation? Comment se comparent-ils à Omicron et à ses sous-variants?
Des dizaines de variants se font désormais compétition. L’OMS surveille de près le variant BA.2.86 parce qu’il compte 30 mutations supplémentaires sur la protéine de spicule comparativement au sous-variant d’Omicron, le BA.2. Les experts craignent que le nombre élevé de mutations permette à ce variant d’échapper davantage à l’immunité acquise.
- Plusieurs personnes ont été vaccinées et infectées (parfois à plusieurs reprises). Ne sont-elles pas immunisées contre le virus?
Les experts soulignent que l’immunité diminue avec le temps et varie avec l’âge et l’état de santé d’une personne. Une nouvelle étude a par exemple indiqué que les aînés été infectés lors de la première vague du variant Omicron étaient plus susceptibles d’être réinfectés lors des vagues subséquentes du même variant.
- Le vaccin qui doit être offert à l’automne est-il le même que le précédent?
Non, il s’agit de la troisième version du vaccin. Le vaccin qui sera disponible en octobre est un vaccin monovalent, qui cible le variant XBB. Des sous-lignées XBB continuent de circuler au Canada, mais cette lignée est en déclin depuis la fin du printemps.
- Est-ce que tout le monde devrait recevoir une dose cet automne?
Le Comité consultatif national de l’immunisation a récemment recommandé une dose du nouveau vaccin pour toutes les personnes ayant été vaccinées il y a plus de six mois. Le Dr Vinh croit que les gouvernements provinciaux cibleront d’abord les personnes vulnérables (aînés, enfants, personnes immunodéprimées), mais qu’on ne devrait pas refuser de donner le vaccin à tous ceux qui veulent une nouvelle dose.
- Mais le virus n’est-il pas désormais moins dangereux?
Les nouveaux variants ne semblent pas, pour l’instant, provoquer des formes plus sévères de la maladie, mais selon le Dr Vinh, « c’est une infection qui peut avoir des complications graves à court et à long terme. » Les anticorps monoclonaux ne sont plus efficaces contre les nouveaux variants.
Selon le gouvernement du Canada, environ 10 à 20 % des personnes infectées par le SRAS-CoV-2 développent un syndrome post-COVID. Plus de 1100 Québécois sont morts de la COVID-19 depuis janvier dernier. En comparaison, environ 300 personnes meurent en moyenne chaque année de la grippe (ou influenza) saisonnière au Québec.
- Est-ce que les tests rapides fonctionnent toujours?
Oui, deux récentes analyses montrent que le taux de sensibilité des tests antigéniques rapides est semblable pour les variants Alpha, Delta et Omicron. Mais il est trop tôt pour savoir avec certitude si les autotests rapides fonctionnent aussi bien avec les deux nouveaux variants sous surveillance.
- Que doit-on faire si on est malade?
Éviter les endroits clos et bondés, hygiène des mains, port du masque.
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