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Passeport vaccinal: Avis de l’INSPQ

Le Comité d’éthique de l’Institut national de santé publique du Québec (CESP) s’est montré jeudi plutôt favorable à l’implantation d’un « passeport immunitaire » dans le contexte de la pandémie, soit une preuve de vaccination pour permettre l’accès à certaines activités.

« Dans la balance, les bénéfices escomptés en termes de bienfaisance, de liberté et de solidarité sont légèrement plus importants que les inconvénients définis en termes d’équité, de respect de la vie privée et d’efficience dans les domaines du voyage et des activités de loisirs », estime l’organisme dans un rapport paru en fin de matinée.

Ainsi, un passeport immunitaire « basé sur un vaccin sûr et efficace et appliqué à certains secteurs d’activités précis serait justifiable en tant que mesure complémentaire et temporaire, permettant un retour plus rapide à la vie normale en attendant l’atteinte de l’immunité collective », martèlent également les experts du comité.

Néanmoins, le CESP affirme qu’il reste conscient « des taux d’efficacité et de protection contre la transmission variable des différents vaccins » et « de l’incertitude que représente pour l’instant les variants » en circulation. « Ces facteurs pourraient moduler l’appréciation de la bienfaisance attendue du [passeport], et de ses possibles champs d’application », note l’organisme, qui appelle les autorités à « statuer » sur ces enjeux avant d’aller de l’avant avec un passeport immunitaire.

De façon générale, ce type de passeport vaccinal « pourrait assurer une plus grande liberté de mouvement et d’action » à ses détenteurs, en les libérant des « contraintes liées à certaines mesures visant à lutter contre la pandémie », conclut le Conseil.

Lire la suite de l’article Le passeport vaccinal est « justifiable », tranche l’INSPQ.

Lire le rapport de l’INSPQ Avis sur les passeports immunitaires.