Retour sur «COVID-19 : des réponses à vos questions»

Vaccination : Effets secondaires à l’étude en Europe

L’Agence européenne du médicament étudie actuellement quelques affections afin de déterminer si un lien de causalité existe avec les vaccins Pfizer et Moderna :

L’érythème polymorphe, une forme de réaction allergique cutanée, caractérisée par l’apparition de taches rouges et surélevées de forme concentrique.
La glomérulonéphrite, un trouble qui touche les deux reins et des pelotes de microscopiques vaisseaux sanguins.
Le syndrome néphrotique, qui concerne également les reins et se caractérise par un gonflement, un œdème au niveau des tissus corporels, une hypertension artérielle et la présence de globules rouges dans l’urine.

Troubles menstruels
Les troubles menstruels font aussi l’objet d’une surveillance accrue depuis 2 semaines.

Signalés depuis plusieurs mois (lire par exemple l’article de TVA Nouvelles du 13 mai : Le cycle menstruel altéré par le vaccin contre la COVID? ), l’Agence française de sécurité du médicament a inclus les troubles menstruels comme un effet secondaire potentiel des vaccins Pfizer (Comirnaty) et Moderna (Spikevax) le 29 juillet (consulter la page Point de situation sur la surveillance des vaccins contre la COVID-19 – Période du 16/07/2021 au 22/07/2021 ) :
« en l’absence de bilan complémentaire pour la plupart des cas déclarés, il est difficile de déterminer précisément un rôle du vaccin dans la survenue de ces saignements menstruels et génitaux (…) ces effets sont très majoritairement non graves et pour la grande majorité des signalements recueillis, l’évolution était  favorable ».
Au Royaume-Uni, l’éventuel impact de la vaccination sur le cycle menstruel fait déjà l’objet d’un suivi par l’Agence de réglementation des médicaments et des produits de santé (en anglais, MHRA). Quelque 27 510 signalements ont été recueillis par l’organisme britannique pour « des règles plus abondantes que d’habitude, des retards de règles ou des saignements vaginaux imprévus », expose un rapport* sur les vaccins de Pfizer-BioNTech, Moderna et AstraZeneca.

Ce nombre est cependant nuancé par l’agence, qui le juge « faible » face aux 43,4 millions de doses de vaccins injectées à des femmes dans le pays et au caractère banal des troubles menstruels. « Les troubles menstruels sont très communs et peuvent être causés par une multiplicité de facteurs, dont des causes sous-jacentes non diagnostiquées comme les fibromes [des tumeurs bénignes qui peuvent se développer dans l’utérus] ou l’exposition au stress », expose la MHRA.

À noter : le phénomène n’est pas inédit. Des études l’avaient déjà mis en évidence pour des vaccins contre la grippe et contre les papillomavirus humains, mais il n’est que temporaire.

Source : Les vaccins contre le Covid-19 peuvent-ils perturber le cycle menstruel ? 

Lire aussi Vaccins, menstruations et «biais pro-mâle» .

Pour en savoir plus sur les effets secondaires récemment confirmés, lire l’article Effets secondaires : Mise à jour des étiquettes des vaccins.