Retour sur «COVID-19 : des réponses à vos questions»

Effet différenciel de la pandémie sur les élèves

La crise de la Covid-19 a eu l’effet d’une bombe sur les systèmes d’éducation à travers le monde. Dès le début de la crise, au printemps 2020, la scolarisation de plus d’un milliard et demi d’élèves a été interrompue en raison des mesures sanitaires, avec des conséquences majeures identifiées très tôt par l’Unesco.

Ces impacts incluent notamment une réduction du filet de sécurité sociale des enfants, une exacerbation des inégalités sociales et éducatives et un accès nettement insuffisant aux technologies.

L’année scolaire 2020-2021, au cours de laquelle la majorité des élèves ont pu réintégrer l’école au Québec, s’est, elle aussi, accompagnée de nombreux défis dont on ne connaît pas encore tous les effets. On peut penser par exemple aux défis liés à la santé et au bien-être des enseignants et des élèves, à la pénurie de personnel, aux mesures sanitaires mises en place à l’école, aux éclosions de cas menant à la fermeture de classes, voire d’écoles, à l’enseignement en ligne ou hybride, aux nouvelles modalités d’évaluation, etc.
Suivi des impacts
Un projet de recherche de la Chaire Unesco de développement curriculaire (CUDC), en partenariat avec le ministère de l’Éducation du Québec, a été lancé. L’objectif était de décrire les impacts de la Covid-19 sur l’organisation, les établissements scolaires, le personnel enseignant et les étudiants lors de l’année scolaire 2020-2021.
Effet différentiel
Les élèves en situation de handicap ou de difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (HDAA) demeurent plus lourdement affectés par la Covid-19. En janvier, les résultats de l’enquête suggéraient déjà davantage d’inquiétude et moins de bien-être chez ces derniers que chez leurs pairs. En fin d’année, cette situation demeurait non seulement inchangée, mais elle se voyait même exacerbée.
Recommandation
À l’issue de l’étude, les chercheurs espèrent que les résultats favoriseront la mise en place de mesures d’aide adaptées pour les élèves, particulièrement les groupes vulnérables. Par exemple, des initiatives telles que la bonification de l’offre d’activités parascolaires structurées ou d’activités physiques extérieures peuvent aider l’ensemble des élèves quant à leur bien-être, leur gestion du stress et leur adaptation socioémotionnelle.

Lire l’intégralité de l’article Crise sanitaire : les finissants du secondaire et les élèves en difficulté ont été les plus affectés.