Retour sur «COVID-19 : des réponses à vos questions»

Variants : Perte d’efficacité de certains traitements

Avec la multiplication des variants du SRAS-CoV-2, le nombre de médicaments disponibles pour traiter et protéger les personnes à risque de complications sévères de la COVID-19 diminue.

Au Canada, six traitements ont été autorisés depuis le début de la pandémie, soit :

Anticorps monoclonaux :

Evusheld (cilgavimab/tixagevimab)
sotrovimab
casirivimab/imdevimab
bamlanivimab

Agents antiviraux :

Paxlovid (nirmatrelvir/ritonavir)
Veklury (remdesivir)

Anticorps monoclonaux
Les anticorps monoclonaux servent à protéger contre une infection ou à traiter une maladie. Par exemple, ils peuvent aider à prévenir la COVID-19 chez les personnes dont le système immunitaire est affaibli ou chez les personnes qui ne peuvent pas recevoir un vaccin.

Par contre, la majorité des anticorps monoclonaux autorisés au Canada ne sont plus efficaces contre les nouveaux variants en circulation.

Selon Brian Conway, directeur médical du Centre des maladies infectieuses de Vancouver, Evusheld est l’un des derniers anticorps monoclonaux qui fonctionnent encore bien contre la souche originelle du virus et plusieurs de ses variants.

En ce moment, il est utilisé pour la prévention chez les personnes immunodéprimées peu susceptibles de présenter une réponse immunitaire adéquate après la vaccination et chez celles pour qui la vaccination n’est pas recommandée.
Agents antiviraux
Les médicaments antiviraux demeurent efficaces face aux différents variants. Ces traitements sont moins sensibles aux mutations, parce qu’ils interfèrent avec le processus de réplication du virus; ils ne ciblent pas un endroit spécifique du virus, comme le font les anticorps monoclonaux.

Mais ils doivent être administrés dans les cinq premiers jours de l’infection et il existe de nombreuses contre-indications médicamenteuses.

De plus, des chercheurs ont observé que, si le Paxlovid réduisait les hospitalisations chez les personnes de 65 ans et plus d’environ 75 %, il ne semblait pas y avoir de bénéfice mesurable chez les 40 à 65 ans.

Parmi les aînés qui avaient reçu le Paxlovid, le taux d’hospitalisation était de 14,7 cas pour 100 000, comparativement à 58,9 pour 100 000 chez ceux qui n’avaient pas reçu le traitement.

Lire l’intégralité de l’article Les variants du SRAS-CoV-2 réduisent le nombre de traitements contre la COVID-19.