Un jugement réaffirme le droit des locataires à mourir dans la dignité à domicile

Une femme atteinte de la maladie de Lou Gehrig a obtenu le droit de bénéficier de l’aide médicale à mourir dans son domicile, malgré l’opposition de sa propriétaire, qui justifiait son refus par ses convictions religieuses avant d’exprimer son intention de récupérer son logement.

Le Tribunal administratif du logement a estimé que la demande de reprise de la propriétaire constituait un prétexte pour empêcher sa locataire d’accéder à cette assistance.

Véronique Hivon, figure centrale de la légalisation de l’aide médicale à mourir au Québec, a affirmé que les locataires ont le droit de mourir chez eux, tout comme les autres personnes en fin de vie.

L’Association québécoise pour le droit de mourir dans la dignité a salué cette décision, en soulignant qu’il s’agit d’un droit fondamental.

La Corporation des propriétaires immobiliers du Québec a également reconnu ce droit, tout en insistant sur l’importance d’une bonne communication entre toutes les parties concernées.

En 2022-2023, 30 % des personnes ayant bénéficié de l’aide médicale à mourir l’ont fait à domicile.

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Publié le 26 août 2024