De nombreux centres de la petite enfance (CPE) font face à des difficultés financières, en raison de la hausse des frais généraux et du coût des aliments, du recours à des agences de placement pour combler le manque de personnel, ainsi que des heures supplémentaires du personnel permanent. Plus de la moitié d’entre eux ont d’ailleurs enregistré un déficit l’année dernière.
De plus, le ministère de la Famille ne finance pas toujours entièrement le temps de travail des éducatrices spécialisées nécessaires pour répondre aux besoins particuliers des enfants et de leurs familles.
Cette situation a un impact direct sur les enfants handicapés. Incapables de répondre à leurs besoins spéciaux, certains CPE demandent à leurs parents de les transférer ailleurs, voire refusent de les accueillir.