Élections & Handicap

Dans le cadre de l’élection générale qui anime le Québec, la COPHAN, épaulée par la Société québécoise de la déficience intellectuelle, a convié les principaux partis politiques à un point de presse afin de favoriser un échange constructif sur les enjeux qui affectent quotidiennement les personnes handicapées et leurs familles, notamment l’accessibilité universelle, le transport adapté et la lutte à la pauvreté.

Loin d’être un phénomène marginal, le handicap reste absent du discours politique. Pourtant, des remèdes existent pour maintenir l’autonomie et la participation sociale de tous et toutes. Jérôme Saunier, militant pour les droits des personnes en situation de handicap, veut entendre les partis sur l’accessibilité universelle.

Plus souvent qu’autrement, le thème du handicap reste enfoui sous les tonnes de promesses rédigées dans les plateformes électorales des différents partis en lice. Il faut être attentif, et devant son téléviseur au bon moment, pour capter l’information qui concerne le 16% de la société et l’entourage de ces personnes. Afin d’en accroître la visibilité, Marie-Sol St-Onge a discuté avec cinq candidats de chacun des principaux partis politiques pour connaître leurs engagements envers les personnes en situation de handicap.

L’Association québécoise pour le loisir des personnes handicapées (AQLPH) tenter de sensibiliser les futurs élus, aux réalités vécues par les personnes handicapées : camps de jour, transport adapté, infrastructures accessibles.

La Coalition des parents d’enfants à besoins particuliers (CPEBPQ) lance un cri du cœur aux chefs pour que la qualité de vie des enfants à besoins particuliers, parmi les plus vulnérables du Québec, et de leurs proches aidants soit une vraie priorité dans leur prochain mandat.

Trystan Martel fait campagne dans Arthabaska, dans le Centre-du-Québec. Il veut donner une voix aux personnes ayant des limitations physiques. «L’Assemblée nationale, c’est un endroit où il devrait y avoir des gens qui représentent toute la société. Quand je vois qu’il n’y a aucun élu à mobilité réduite, pour moi c’est un problème», a-t-il expliqué.

Alors que le vote par anticipation est particulièrement populaire, un électeur à mobilité réduite de Montréal a dû rebrousser chemin, dimanche, parce que son bureau de vote n’a pas pu l’accommoder. «La ligne était trop longue et je n’ai pas d’endurance debout. Il n’y avait pas de chaises du tout. J’en ai parlé aux autres et il n’y a personne qui a agi. J’ai reviré de bord, je suis sorti», a déclaré le citoyen.

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Publié le 21 septembre 2022