Un accident vasculaire cérébral n’est pas toujours rapidement pris en charge mais engendre parfois des séquelles cognitives aussi bien que motrices. Troubles de l’attention, du langage ou de la mémoire, difficultés à se mouvoir. L’AVC s’avère être la première cause non traumatique de handicap acquis.
L’Institut du Cerveau met ses ressources à disposition du public
À l’occasion de la journée mondiale de l’AVC, l’Institut du Cerveau propose un accès libre à toutes ses ressources documentaires grand public pour permettre à chacun de s’informer sur ce thème.
Chacun, professionnel ou particulier, peut ainsi s’informer librement sur les projets de recherche menés par l’Institut du cerveau sur le sujet de l’AVC, mais aussi consulter des fiches pratiques sur ses causes, ses symptômes, son diagnostic et ses traitements. Une vidéo et un podcast sont également disponibles.
Accident vasculaire cérébral : l’urgence passée, une rééducation adaptée s’impose
L’Académie de médecine reconnaît la nécessité d’agir au moindre doute ou signe annonciateur d’un AVC dans son rapport sur la prise en charge en urgence par les unités neurovasculaires (UNV). Elle indique ainsi que l’existence de ces UNV augmente les chances de survie sans dépendance.
En parallèle, la Haute Autorité de santé a mis en ligne des recommandations à destination des rééducateurs. Certaines peuvent toutefois être mises en place par les patients eux-mêmes et leurs proches.
Pour diminuer les séquelles motrices, cette rééducation lors de cette phase peut inclure des programmes d’activité et d’exercices physiques, un travail sur la posture et l’équilibre ou encore un recours à la mise en place d’orthèses.
La Has recommande également un entraînement visant à améliorer les fonctions cognitives altérées. Elle préconise aussi l’apprentissage de l’utilisation d’aides et de stratégies dans un but de compensation. Pour chaque modalité d’intervention, un tableau précise le degré d’efficacité, preuve scientifique à l’appui.