Coup d’œil sur la philanthropie

À l’occasion de la Journée nationale de la philanthropie du 15 novembre, plusieurs médias font le point sur l’état de la situation au Québec. La réalité n’est pas la même pour tous les organismes, mais le portrait dressé met tout de même de l’avant certaines tendances en ce qui concerne les problèmes qu’ils rencontrent et les moyens mis en œuvre dans la poursuite de leur mission.

Parmi les difficultés auxquelles fait face le monde de la philanthropie, l’inflation, la pénurie de main d’œuvre et l’augmentation des besoins de la population sont au centre des préoccupations. Ces trois problèmes créent ce qui est considéré comme une « tempête parfaite », alors que la hausse du coût de la vie fait en sorte que les employés, même motivés, sont parfois contraints de quitter leur emploi. Les charges d’augmentation des organismes augmentent à un moment où il est à la fois de plus en plus difficile de garder les gens en poste et de plus en plus ardu de collecter des dons.

La situation est donc difficile, mais tout n’est pas sombre. Pour plusieurs, la clé du succès réside dans la capacité d’adaptation et d’innovation des organismes. Les donateurs corporatifs sont encore nombreux; il faut donc travailler à leurs côtés afin de mettre en place des partenariats à long terme et de favoriser le transfert d’expertise. La philanthropie transformationnelle peut également changer la donne : s’investir plutôt qu’investir, c’est-à-dire offrir du temps et des services plutôt que de l’argent. Du côté de la formation et la rétention des employés, l’Université de Montréal offre maintenant un microprogramme en ligne de cinq jours en financement des OBNL; le programme offre des outils concrets de gestion philanthropique et propose des cours sur la communication relationnelle, sur la recherche de donateurs et sur la gestion des employés.

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Publié le 09 novembre 2022