Une nouvelle étude de l’Office des personnes handicapées du Québec (OPHQ) montre que plus de la moitié des Québécoises avec incapacité ont vécu de la violence conjugale, soit 51 % par rapport à 35 % des femmes sans incapacité. Cette violence peut être psychologique, verbale, financière, physique ou sexuelle.
L’étude, basée sur les données de Statistique Canada de 2018, révèle que 16 % des femmes avec incapacité ont subi de la violence d’un partenaire intime l’année précédant l’enquête, contre 11 % des femmes sans incapacité. Parmi les jeunes femmes (15 à 34 ans) avec incapacité, 60 % ont vécu de la violence, contre 32 % des femmes âgées (65 ans et plus). Les femmes avec des incapacités cognitives, de santé mentale ou physiques sont plus touchées que celles sans incapacité. Celles ayant une incapacité très grave sont plus affectées (62 %) comparé à celles avec une incapacité légère (48 %).
L’étude souligne la nécessité d’adapter les interventions et les ressources d’aide pour répondre aux besoins spécifiques des femmes avec incapacité.