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Le Québec autorise les demandes anticipées d’aide médicale à mourir (AMM), malgré le refus d’Ottawa de modifier le Code criminel. Le Directeur des poursuites criminelles et pénales a annoncé qu’il ne poursuivra pas les médecins et infirmières qui administreront l’aide médicale à mourir dans le cadre de demandes anticipées.
À partir du 30 octobre, les personnes atteintes de maladies neurodégénératives pourront planifier le moment où elles recevront l’aide médicale à mourir.
Cette décision, qui reste vivement critiquée par ses opposants, est bien accueillie par les défenseurs du droit de mourir dans la dignité et par plusieurs ordres et associations de professionnels. Elle soulève toutefois encore certaines réticences et interrogations quant à son application. La nouvelle disposition n’est cependant pas ouverte à tous et comporte des critères stricts, notamment la nécessité d’un diagnostic de maladie grave et incurable et d’un consentement libre et éclairé de la personne. La demande anticipée devra être formulée alors que la personne est encore apte, avec l’assistance d’un professionnel, et deux médecins devront confirmer que les conditions sont remplies avant d’administrer l’AMM.