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Même si le gouvernement attribue l’actuelle pénurie d’enseignants à l’augmentation du nombre d’élèves issus de familles immigrantes, des experts affirment que les mauvaises conditions de travail, les bas salaires et le manque de soutien aux enseignants en sont les principaux facteurs.
Selon la professeure Philippa Parks de l’Université de Sherbrooke, le problème principal est que les enseignants ne reçoivent pas la formation et le soutien nécessaires, surtout depuis que les élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (ÉHDAA) ont été intégrés dans les classes régulières.
Malgré les récentes augmentations de salaire, sans un meilleur soutien et de meilleures formations, le problème de rétention des enseignants se poursuivra, car 25 à 50 % d’entre eux quittent la profession dans les cinq premières années.
Une semaine après la rentrée, un manque généralisé de personnel de soutien persiste dans les écoles de la province, avec 2711 postes vacants (7,2 %), dont 1901 postes d’éducatrices en milieu scolaire et 810 postes de techniciens en éducation spécialisée. Le manque de personnel professionnel, comme les psychoéducateurs, psychologues et conseillers d’orientation, s’aggrave également, avec 693 postes vacants (10,9 % de tous ces emplois dans le réseau scolaire public).