Pour renforcer sa mission, la Fondation Claude de Serres offre, depuis récemment, le transport d’équipements médicaux pour soutenir les personnes qui veulent demeurer, se rétablir ou recevoir l’aide médicale à mourir à leur domicile.
Il peut s’agir de lits d’hôpital, de déambulateurs, de fauteuils roulants, de bancs de bain, de béquilles ou de chaises d’aisance. Déjà, la fondation prête gratuitement, et sans limites de temps, du matériel aux personnes vieillissantes ou handicapées, aux gens ayant eu un accident ou subi une opération, et à ceux qui souhaitent recevoir l’aide médicale à mourir à domicile.
En collaboration avec le Centre d’action bénévole de Bedford (CABBE), l’organisation offre, depuis juin, le transport de ces équipements aux personnes qui sont dans l’impossibilité d’en prendre possession à ses bureaux.
« Un lit d’hôpital, ce n’est pas évident à transporter. Si une personne vit seule, qu’elle n’a pas de voiture et qu’elle réside à Saint-Armand, on va lui livrer », souligne la présidente de la Fondation Claude de Serres, Astrid Gagnon.
Le service aux citoyens couvre neuf municipalités, soit Bedford, le Canton de Bedford, Frelighsburg, Notre-Dame-de-Stanbridge, Pike River, Saint-Armand, Saint-Ignace-de-Stanbridge, Stanbridge East et Stanbridge Station.
Une mission noble
Astrid Gagnon n’a que de la reconnaissance pour le CABBE, qui s’est montré enthousiaste à l’idée de soutenir les personnes vulnérables de la région.
« C’est extraordinaire, cette collaboration entre les groupes communautaires. S’il fallait qu’on paie pour le service, nous ne pourrions pas l’offrir », fait-elle valoir.
Pour désengorger le réseau de la santé, entre autres, le gouvernement actuel réaffirme sa volonté de développer davantage le maintien et le rétablissement à domicile. Si l’on s’en tient à cette tendance actuelle en matière de santé et de services sociaux, le rôle de la Fondation Claude de Serres prendra de plus en plus d’importance dans le futur, selon Mme Gagnon.
« Ce matériel, comme un lit d’hôpital, est coûteux et peut servir qu’une seule fois dans une vie. Lorsqu’une personne est éprouvée et vulnérable, ce n’est pas le temps de chercher les équipements nécessaires. »
Or, l’organisation vit essentiellement sur la base de dons de la communauté et sur le travail d’une petite armée de bénévoles, qui, entre autres, s’affaire à l’entretien et à la sécurité des équipements.
Un appel à la générosité est lancé aux municipalités, entreprises et citoyens, dans un contexte où les dépenses de la fondation ont augmenté en raison notamment de l’embauche d’une agente de bureau, permettant d’assurer une permanence.
« Ça aussi, c’est nouveau! Il est important pour nous d’assurer une certaine stabilité. Les choses évoluent et les coûts des équipements augmentent aussi », plaide la présidente, qui évalue le coût d’un lit d’hôpital à plusieurs centaines de dollars.
Pour faire un don, les intéressés peuvent visiter le site de la fondation.