TROIS-RIVIÈRES, QC, le 21 sept. 2022 /CNW Telbec/ – Dans le cadre de l’élection générale qui anime le Québec, la Confédération des organismes de personnes handicapées du Québec (COPHAN), épaulée par la Société québécoise de la déficience intellectuelle (Société), a convié ce matin les principaux partis politiques à un point de presse afin de favoriser un échange constructif sur les enjeux qui affectent quotidiennement les personnes handicapées et leurs familles.
« Les problématiques vécues par les personnes handicapées sont actuellement absentes des débats de la campagne. Cet événement fut une occasion pour les partis politiques de réaliser l’ampleur des problématiques qui persistent et, surtout, de présenter les solutions qu’ils proposent pour les résoudre », soutient Paul Lupien, président de la COPHAN.
« Des solutions existent afin d’améliorer le quotidien des personnes en situation de handicap. Les regroupements en défense des droits sont disponibles pour en discuter avec les partis. Il n’en tient qu’aux élus de tendre l’oreille », mentionne Amélie Duranleau, directrice générale de la Société québécoise de la déficience intellectuelle.
Voici les partis politiques et candidats qui étaient présents au point de presse:
- Adams Tekougoum, candidat pour le Parti libéral du Québec à Trois-Rivières;
- Steven Roy Cullen, candidat pour Québec solidaire à Trois-Rivières;
- Pascal Bastarache, candidat pour le Parti Québécois dans Laviolette-Saint-Maurice.
À noter que la Coalition Avenir Québec et le Parti conservateur du Québec n’ont pas délégué de candidat afin de participer à l’événement.
Ainsi, chaque candidat a présenté tour à tour les solutions qu’ils proposent pour répondre aux trois enjeux suivants :
- L’accessibilité universelle est une grande priorité canadienne et des provinces s’engagent dans cette voie avec plus de détermination que le Québec. Le retard et les lacunes en matière d’accessibilité universelle affectent directement la santé physique et mentale des personnes handicapées qui ne se voient pas accorder des chances égales de participer à la société ou qui se trouvent parfois en situation de confinement quasi perpétuelle.
- Le transport adapté souffre d’un manque criant d’attention politique et de financement, en plus de subir les effets pervers de la Loi 17 (taxi). Pour la COPHAN, il y a nécessité que divers paramètres puissent être revus afin d’assurer l’offre de services, comme les frais de conversion des voitures par exemple. Il s’agit d’une importante question d’inclusion, de sécurité et de dignité : sans transport, difficile d’accéder aux services de santé, à l’éducation, au travail et aux loisirs.
- Le coût de la vie et l’appauvrissement des personnes handicapées, dont les revenus ont été timidement indexés comparativement à d’autres groupes. L’écart entre le taux accordé et l’inflation réelle mène essentiellement à un appauvrissement net des personnes handicapées, déjà placées sous le seuil de la pauvreté, sur la base de divers indicateurs reconnus. Nous attendons des propositions concrètes des partis politiques en vue d’une amélioration des programmes et des mesures financières qui soutiennent les personnes en situation de handicap et leurs proches.