La Nouvelle-Écosse élimine le critère selon lequel la mort naturelle d’une personne doit être « raisonnablement prévisible » afin que celle-ci puisse avoir accès à l’aide médicale à mourir.
Du même coup, la province a adopté l’Amendement d’Audrey, qui abolit l’obligation pour le patient obtenant l’aide médicale à mourir d’être pleinement conscient au moment de la procédure afin de réitérer son consentement au moment de sa mort.
Le ministère de la Santé de la Nouvelle-Écosse a déclaré que ces changements de politique étaient en vigueur dès maintenant et qu’ils visaient à refléter l’évolution de la perception entourant l’aide médicale à mourir.
L’Amendement d’Audrey est une référence au cas d’Audrey Parker, une Néo-Écossaise atteinte d’un cancer en phase terminale ayant pu bénéficier de l’aide médicale à mourir plus tôt qu’elle ne l’aurait souhaité parce qu’elle craignait de ne plus être suffisamment en forme au dernier moment pour réitérer son consentement.
Cet amendement a reçu la sanction royale du Sénat du Canada en mars 2021.
Par voie de communiqué, la vice-présidente des services médicaux au ministère de la Santé de la Nouvelle-Écosse, la Dre Nicole Boutilier, a souligné que « les nouveaux documents démontrent notre engagement envers les patients et les médecins pour maintenir les plus hauts standards de soins ».
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