Le RTC présente son plan pour améliorer le transport adapté

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Le Réseau de transport de la Capitale (RTC) a présenté un plan, mercredi, afin d’améliorer la qualité du transport adapté.

Des usagers étaient allés au conseil d’administration du Service de transport adapté de la Capitale (STAC), début septembre, pour dénoncer la baisse de services.

Le plan pour remédier à la situation, présenté par la présidente du RTC, Maude Mercier Larouche, comprend six éléments. Le STAC précise que le tout sera mis en place à court terme.

Le RTC investira l’équivalent de 1,7 million de dollars annuellement afin de hausser les taux horaires des chauffeurs de taxi qui offrent des services du STAC.

La société de transport entend aussi réviser le budget du STAC en fonction du retour projeté de l’achalandage dans le transport adapté l’an prochain.

Une somme de 6 millions de dollars sera allouée au développement d’une plateforme de réservation en ligne, d’une application mobile et d’un service d’appels automatisés.

« Cette solution, qui sera implantée d’ici la fin de 2023, donnera plus d’autonomie à la clientèle pour la réservation de leurs déplacements et permettra d’avoir accès à de l’information en temps réel », précise par communiqué la direction du RTC.

Le RTC souhaite également offrir une diversité d’options de mobilité et mieux communiquer avec les usagers du STAC.

« Nous officialisons un plan qui améliorera concrètement l’expérience des clients du transport adapté. Nous avons entendu les préoccupations et constaté les défis, et nous avons rapidement agi pour stabiliser l’offre. » – Maude Mercier Larouche

Accueil favorable

Le plan est salué par le Regroupement des organismes de personnes handicapées de la Capitale-Nationale (ROP-03).

« C’est une bonne nouvelle de voir une vision intégrée de la mobilité pour les personnes handicapées. C’est bien accueilli dans le milieu, ça et le fait que le RTC injecte tout de suite les sommes. Ça donne un portait plus réjouissant que celui au mois de juin », affirme son directeur, Olivier Collomb d’Eyrames.

Par contre, il souligne que pour qu’il puisse être mis en œuvre, ce plan devra être accompagné d’une aide et de mesures concrètes de la part du gouvernement du Québec.

« C’est certain que le RTC peut s’engager sur un certain nombre de choses, mais on pense qu’il y a un enjeu plus provincial pour venir épauler l’industrie du taxi et le RTC, pour que les ententes permettent une meilleure offre de services », donne en exemple Olivier Collomb d’Eyrames.

Le RTC soutient que la déréglementation de l’industrie du taxi a entraîné une diminution de la capacité à desservir la clientèle. Le service a été affecté par la hausse de la demande et la pénurie de main-d’œuvre qui touche l’ensemble de l’industrie.

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Publié le 06 octobre 2022
Par Jean-François Nadeau