Les problématiques vécues au quotidien par les personnes handicapées sont absentes des débats de la campagne électorale. Du moins, c’est ce que considère la Confédération des organismes de personnes handicapées du Québec (COPHAN), qui a convié mercredi à Trois-Rivières les différents partis politiques à s’exprimer sur ces enjeux.
La rencontre avait pour but de laisser les partis présenter leurs solutions concernant l’accessibilité universelle, le transport adapté ainsi que le coût de la vie et l’appauvrissement.
Le président de la COPHAN, Paul Lupien, souhaite que les gens comme lui soient entendus. L’important est que les personnes avec un handicap puissent « vivre comme tout le monde », croit-il.
Des représentants du Parti libéral du Québec (PLQ), de Québec solidaire (QS) et du Parti québécois (PQ) étaient présents. La Coalition avenir Québec (CAQ) et le Parti conservateur du Québec (PCQ) n’ont pas répondu à l’appel.
L’accès universel à tous les services comme le transport adapté a retenu l’attention du candidat du PLQ dans Trois-Rivières, Adams Tekougoum.
« Il faut améliorer l’offre. On ne peut pas attendre qu’une personne en situation de handicap qui a besoin d’un transport adapté se retrouve à attendre quatre heures de temps pour avoir son transport », mentionne-t-il.
« Les personnes en situation de handicap méritent une loi sur l’accessibilité universelle parce que c’est important à tous les niveaux, il faut assurer une accessibilité universelle », a pour sa part rétorqué Steven Roy Cullen, candidat pour QS dans Trois-Rivières.
De son côté, Pascal Bastarache, candidat pour le PQ dans Laviolette-Saint-Maurice, a martelé l’importance d’améliorer les soins à domicile.
« On veut vraiment faire un virage à 180 degrés vers les services à domicile pour accompagner chaque Québécois, peu importe sa situation physique ou mentale », insiste-t-il.