Une nouvelle façon de faire en santé dans l’est de Montréal

Temps de lecture estimé : 2 minutes.

Dans l’est de Montréal, 29 patients âgés qui sont hospitalisés en gériatrie dans les hôpitaux Maisonneuve-Rosemont et Santa Cabrini n’ont plus besoin de soins aigus, mais doivent rester, car il n’y a pas suffisamment de place en CHSLD.

Pour tenter de désengorger le système, depuis le début de l’année, le CIUSSS de l’Est-de-l’Ile-de-Montréal a retourné temporairement à domicile des dizaines de patients, le temps qu’une chambre se libère en centre d’hébergement, ce qui prend habituellement entre trois et quatre semaines.

«C’est au-delà de 80 usagers qu’on a pu retourner à domicile en attente de leur hébergement», explique Michele-Ann Thompson, coordonnatrice des soins à domicile.

L’aide des proches aidants est souvent requise, mais ils ne sont pas laissés à eux-mêmes. On leur accorde des services 24 heures sur 24.

«On a des services, évidemment, d’intervenantes sociales. C’est cette personne-là qui va faire les demandes d’hébergement, les soins infirmiers, services d’auxiliaire, donc préposée aux bénéficiaires à domicile», ajoute Mme Thompson.

C’est ainsi que Thérèse Dupuis, qui vit seule, a pu retourner chez elle le 9 septembre dernier après un séjour d’un mois à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. Elle avait fait encore une fois une chute dans son appartement et on craignait pour sa sécurité.

«Je m’assommais ici, je m’assommais là, je m’assommais un peu partout», se souvient Thérèse Dupuis, patiente du CIUSSS

Elle peut compter sur la présence d’une auxiliaire 24 heures sur 24.

«Je suis aux petits soins, si on veut. Si elle a envie de manger, je lui prépare son manger. Si elle a envie d’aller à la salle de bain, je vais l’accompagner pour être sûre qu’elle a pris sa marchette», résume Malika Bourbia, auxiliaire aux soins. 

Publié le 06 octobre 2022