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Le 26 août 2024, Valérie Pécresse, présidente d’Ile-de-France Mobilités, a proposé un ambitieux projet visant à rendre l’ensemble du métro parisien accessible aux personnes à mobilité réduite sur une période de 20 ans. Cette initiative, bien qu’accueillie favorablement par le gouvernement et considérée comme nécessaire dans une société vieillissante, soulève de nombreux défis. Le projet, estimé entre 15 et 20 milliards d’euros, fait face à des incertitudes de financement et à des doutes quant à sa faisabilité technique. Les associations d’usagers, tout en reconnaissant l’importance de l’accessibilité, s’inquiètent des nuisances liées aux travaux et de l’impact sur d’autres projets d’amélioration du réseau.
Actuellement, seules 9% des stations parisiennes sont accessibles, contre 18% à Londres. La RATP est passée de 9 à 31 stations accessibles entre 2017 et 2024, principalement grâce à de nouvelles gares.
Les associations plaident pour l’intégration systématique de l’accessibilité lors des rénovations de stations, et estiment qu’on pourrait ainsi adapter 20 à 40 stations en dix ans. Le débat se poursuit sur l’équilibre à trouver entre l’amélioration de l’accessibilité et les autres priorités du réseau de transport. Certains suggèrent des aménagements plus modestes comme des escalators et des ascenseurs plutôt qu’un plan global jugé « utopique ».
Le 5 septembre, un pacte a été signé entre la région Île-de-France, la ville de Paris et APF France Handicap. Même si cette signature est une étape « informelle », elle marque la volonté des parties prenantes de mener à bien ce projet majeur pour l’accessibilité des transports en commun.