Infolettre du 22 février 2023

Nouvelles de DéPhy Montréal

Journée d’information et d’échanges de la COPHAN

Le 17 février , DéPhy Montréal a participé à la Journée d’information et d’échanges des membres et partenaires, organisée par la COPHAN.

Cette rencontre visait notamment à présenter les priorités de la COPHAN et ses demandes dans les dossiers du transport, de l’emploi et du revenu, et de l’accessibilité. Parmi les points abordés :

  • Transport :
    • rehausser l’offre par la bonification du transport adapté (TA) et de l’accessibilité du réseau régulier
    • assurer une meilleure participation des personnes ayant une déficience dans les structures de gestion.
  • Revenu :
    • compensations financières des déficiences
    • soutien du revenu: projet de loi C‑22, Programme de revenu de base (PRB) et Programme de solidarité sociale (PSS).
  • Accessibilité :
    • suivi de la Loi Canadienne sur l’accessibilité : représentation dans les médias, accessibilité des contenus et emploi.

En tant que regroupement régional, nous êtions présents afin d’avoir un aperçu des enjeux portés par notre national, par rapport aux enjeux montréalais.

Voir la vidéo

Rapport pour des parcs accessibles

Le but de ce projet est d’obtenir des améliorations à la desserte en transport en commun, au réseau cyclable et aux aménagements piétonniers desservant les grands parcs, en intégrant la perspective de l’accessibilité universelle, afin que toute la population montréalaise puisse accéder aux grands parcs de l’agglomération, sans barrière physique ou économique.

Voyagez futé, le Conseil régional de l’environnement de Montréal (CRE-Montréal), la Direction régionale de santé publique de Montréal (DRSP), Société Logique et le Centre d’écologie urbaine de Montréal (CEUM) ont travaillé ensemble afin de faire valoir l’importance d’agir sur des enjeux tels que l’accès aux grands parcs, la sécurité routière et les inégalités sociales de santé.

Le rapport de recherche « Pour des parcs accessibles » présente un portrait de l’accessibilité de 3 grands parcs, soit le parcs Angrignon, le parc de la Promenade-Bellerive et le parc nature de la Pointe-aux-Prairies, par le transport actif et collectif, ainsi que les recommandations formulées à l’intention des décideurs municipaux et des sociétés de transport pour en améliorer l’accessibilité.

Documents à télécharger

Publication de nouvelles normes d’accessibilité

Normes d’accessibilité Canada et Groupe CSA viennent de publier trois nouvelles normes d’accessibilité :

  1. Conception accessible pour l’environnement bâti,
  2. Conception accessible des dispositifs interactifs libre-service, y compris les guichets automatiques bancaires,
  3. Logements accessibles.

Les arrondissements montréalais accélèrent la sécurisation des déplacements actifs

La Ville de Montréal a approuvé et financera des projets de réaménagement urbain dans 18 arrondissements, dans le but d’améliorer la sécurité des piétons et des cyclistes sur le territoire. Ces projets, qui seront gérés par les arrondissements, incluent la création de trottoirs, de saillies, de dos d’âne et de passages pour piétons, ainsi que des améliorations aux feux de circulation et au réseau cyclable.

Ces projets ont pour but d’améliorer la sécurité près d’établissements fréquentés par des enfants et des personnes âgées, comme des écoles, des CPE, des parcs, et des lieux communautaires.

L’objectif principal est de favoriser l’équité territoriale en rendant les déplacements des personnes vulnérables plus sécuritaires. L’administration Plante souhaite atteindre la Vision zéro d’ici 2040, soit éliminer les décès et les blessures graves sur les routes de Montréal.

Consultation “Entente Ville-MESS”

Le 14 février, DéPhy Montréal a participé à la « Rencontre de consultation Entente Ville-MESS 1Ministère de l’emploi et de la solidarité sociale » organisée par le RIOCM et le RAFSSS 2Le RIOCM et le RAFSSS siègent sur le comité de suivi de la Politique montréalaise pour l’action communautaire (PMAC) comme représentants du milieu communautaire. , avec la participation et le soutien de regroupements sectoriels montréalais.

Cette rencontre a été organisée dans le contexte des consultations actuellement menées par le SDIS pour le renouvellement de l’entente quinquennale des Alliances pour la solidarité, qui arrivera à échéance le 31 mars prochain. Conclues entre le gouvernement du Québec et des instances municipales (villes ou MRC) dans le cadre du Plan d’action gouvernemental pour l’inclusion économique et la participation sociale (PAGIEPS 2017–2023), les Alliances soutiennent financièrement des initiatives communautaires en matière de lutte à la pauvreté.

En tant que regroupement régional, nous étions présents afin de discuter des enjeux que peuvent rencontrer nos membres qui signent de telles ententes et pour formuler des recommandations.

Les discussions ont porté sur les principales problématiques vécues et sur de possibles solutions, notamment :

  • Critères et processus de répartition du budget,
  • Sélection des projets,
  • Délais de traitement des demandes,
  • Formulaires de demande de financement et de reddition de comptes,
  • Transparence et harmonisation.

Vue d'ensemble de la salle: tables en U, face à la table des animatrices.

Notes

  • 1
    Ministère de l’emploi et de la solidarité sociale
  • 2
    Le RIOCM et le RAFSSS siègent sur le comité de suivi de la Politique montréalaise pour l’action communautaire (PMAC) comme représentants du milieu communautaire.

Déclaration de revenus et mesures fiscales pour les personnes handicapées et leurs proches

Pour la majorité des Québécois, la date limite pour envoyer sa déclaration de revenus pour 2022 est le 30 avril 2023. Comme cette date tombe un dimanche, une déclaration sera considérée comme ayant été produite à temps si elle est reçue le 1er mai 2023 ou avant, ou si la date du cachet postal est le 1er mai 2023 ou avant.

Pour recevoir des prestations et des crédits, il est important de produire votre déclaration de revenus, et ce même si vous n’avez aucun revenu à déclarer pour 2022 ou si vos revenus sont exonérés d’impôt.

Pour vous aider à connaître les mesures auxquelles vous pourriez avoir droit, vous pouvez consulter l’Orienteur en mesures d’aide

Informations de Revenu Québec

La page Personnes handicapées de la plateforme gouvernementale Québec.ca permet aux personnes handicapées de trouver rapidement l’information à jour sur les programmes et mesures les concernant, et d’éviter la multiplication des sources d’information.

Les renseignements sur les mesures fiscales se trouvent dans la section Mesures fiscales et rentes.

Les personnes qui prennent soin d’un proche peuvent avoir droit au crédit d’impôt pour personne aidante.

Dans le cadre du Service d’aide en impôt – Programme des bénévoles, des personnes bénévoles peuvent aider les personnes qui ont un revenu modeste et une situation fiscale simple en remplissant gratuitement leurs déclarations de revenus. Ainsi, les personnes handicapées peuvent recevoir les prestations et les crédits d’impôt auxquels elles ont droit.

Pour en savoir plus, consulter la page Êtes-vous admissible au service d’aide en impôt? sur le site Web de Revenu Québec.

Informations de l’Agence du revenu du Canada (ARC)

Quelques prestations auxquelles vous pourriez avoir droit:

  • Prestation dentaire canadienne: Prestation provisoire offerte aux familles admissibles qui gagnent moins de 90 000 $ par année. Elle offre un soutien financier aux parents et aux tuteurs d’enfants de moins de 12 ans qui reçoivent des services de soins dentaires au Canada et qui n’ont pas accès à un régime privé d’assurance dentaire.
    Pour en savoir plus, aller à Prestation dentaire canadienne.
  • Supplément unique à l’allocation canadienne pour le logement: Paiement unique de 500 $ pour aider les locataires à faible revenu qui arrivent difficilement à payer leur loyer.
    Pour en savoir plus, consulter la page Supplément unique à l’allocation canadienne pour le logement.
  • Crédit d’impôt pour l’accessibilité domiciliaire: La limite des dépenses annuelles du crédit d’impôt pour l’accessibilité domiciliaire a augmenté, il est passé à 20 000 $.
  • Crédit d’impôt pour personnes handicapées: Pour 2021 et les années à venir, l’Agence considère maintenant qu’une personne ayant reçu un diagnostic de diabète de type 1 satisfait aux exigences en matière de soins thérapeutiques essentiels au maintien de la vie, c’est-à-dire de recevoir des traitements deux fois et en moyenne 14 heures, par semaine. Pour en savoir plus, aller à crédit d’impôt pour personnes handicapées.

Ressources utiles:

Services périnataux pour les femmes ayant une déficience

Certaines femmes vivant avec une DP, une DI ou un TSA sont susceptibles de se trouver en situation de vulnérabilité durant la période périnatale en raison de facteurs personnels, sociaux ou liés à l’environnement physique.

L’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS) a réalisé un état des connaissances au sujet des obstacles et facilitateurs rencontrés par ces femmes lorsqu’elles ont recours à des services périnataux.

On y apprend que ces femmes rencontrent davantage d’obstacles, notamment :

  • les connaissances et l’expérience professionnelle des dispensateurs de services périnataux au sujet de la DP, de la DI ou du TSA et de l’impact de ces conditions sur la période périnatale sont limitées.
  • les attitudes de certains dispensateurs de services périnataux sont parfois teintées par des préjugés sociétaux.
  • les informations dont ces femmes ont besoin peuvent être difficiles d’accès.
  • les informations cliniques nécessaires au suivi périnatal sont rarement partagées entre les différents dispensateurs de services.
  • l’adaptation des pratiques périnatales en fonction des besoins de ces femmes est parfois insuffisante.

Lire le rapport:  État des connaissances — Obstacles et facilitateurs rencontrés par les femmes vivant avec une déficience physique, une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l’autisme lorsqu’elles ont recours à des services périnataux(Institut national d’excellence en santé et en services sociaux, 13 fév. 2023)

Droits des consommateurs, abordabilité et accessibilité des services de télécommunication

Suite à la proposition d’instructions au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC)  de 2022, le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie vient d’annoncer l’entrée en vigueur des instructions définitives, afin d’assurer à tous les canadiens et canadiennes un accès à des services de télécommunication fiables et abordables.

Ainsi, le CRTC devra notamment :

  • Favoriser la concurrence dans le domaine des services mobiles sans fil
  • Protéger davantage les droits des consommateurs
  • Améliorer de façon proactive l’accessibilité des services de télécommunication pour les personnes handicapées

Le CRTC devra également rendre plus clairs et transparents les renseignements sur les prix des forfaits de services, et faire en sorte que les consommateurs puissent annuler ou modifier leurs services plus facilement et à un prix abordable.

[Arrondissement de Rosemont–La-Petite-Patrie] Pour des cafés-terrasses accessibles

Le 8 février 2023, l’Arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie a organisé un webinaire gratuit sur les principes et normes d’accessibilité universelle pour l’aménagement des cafés-terrasses.

L’objectif de ce Webinaire était d’informer les propriétaires de cafés-terrasses sur le concept d’accessibilité universelle, sur les besoins des aînés et des personnes ayant des limitations fonctionnelles, ainsi que sur la façon de concevoir des terrasses qui répondent à ces besoins.

Semaine de la canne blanche 2023

À l’occasion de la Semaine de la canne blanche, des organismes de personnes ayant une déficience visuelle du Québec ont mené plusieurs actions.

Les membres du RAAMM ont encore une fois dénoncé l’inaccessibilité du site ClicSanté, et ont félicité le Théâtre du Rideau vert pour ses pratiques inclusives.

Le RAAQ a revendiqué un meilleur accès au transport adapté, et l’AQPEHV a appelé la population à accorder un peu plus d’attention aux personnes aveugles et malvoyantes, particulièrement aux jeunes, surtout lors de leurs déplacements.

Avis sur la transition de l’école au travail des jeunes personnes handicapées de niveau postsecondaire

Le CCPH vient de publier des documents de valorisation de l’avis sur la transition de l’école au travail des jeunes personnes handicapées de niveau postsecondaire :

2022–2023 : Documents de valorisation :

2021–2022 :

[Arrondissement Ville-Marie] Un premier Plan EDI

L’arrondissement de Ville-Marie a publié son Plan pour l’équité, la diversité et l’inclusion en emploi 2022–2024. Il s’agit du premier plan d’action EDI pour un arrondissement de Montréal.

Le Comité équité, diversité et inclusion de l’Arrondissement, ainsi que des personnes expertes, dont la commissaire à la lutte au racisme et aux discriminations systémiques à la Ville de Montréal, ont participé à l’élaboration de ce plan qui contient 33 actions et 6 priorités, afin de répondre aux enjeux identifiés dans les diverses étapes du cycle de vie professionnel.

Ce projet s’inscrit dans la continuité des différents travaux de la Ville de Montréal, dont le Plan directeur pour la diversité et l’inclusion en emploi 2021–2023, le Plan d’action solidarité, équité et inclusion 2021–2025 et le Plan stratégique Montréal 2030.

La ligne LÉO est de retour

LÉO est une ligne de soutien psychologique pour les personnes engagées dans les Coops et OBNL du Québec.

Ce service de soutien par des professionnelles et professionnels est gratuit, confidentiel et disponible rapidement.

LÉO c’est quoi ?

Chaque membre, ex-membre du personnel et bénévole d’une coopérative ou d’un OBNL peut bénéficier gratuitement de 5 séances d’une heure au téléphone ou par visioconférence. Ces séances sont proposées sur rendez-vous, pour de l’écoute, des conseils ou des pistes de stratégies.

Le service est disponible au 1 855 768–7LEO (1–855 768‑7536) afin de discuter en toute confidentialité avec une équipe d’intervenantes et intervenants formés. Le service est offert en français ou en anglais.


Depuis le lundi 6 février 2023, le service est de nouveau disponible, et ce, pour une période d’au moins trois ans.

Déneigement des trottoirs

Plusieurs médias ont encore une fois rapporté des situations problématiques quant au déneigement des trottoirs, depuis le début de l’hiver. Le dépôt illégal de neige sur le domaine public a notamment été dénoncé à plusieurs reprises.

En janvier, à Montréal-Nord, en raison d’un trottoir obstrué par la neige, les élèves d’une école primaire, et leur famille, ont dû marcher sur la route pendant plusieurs jours afin de pouvoir accéder à l’école.  Sur le Plateau-Mont-Royal, le manque de déneigement près des écoles Jeanne-Mance et Saint-Louis-de-Gonzague a également été signalé.

De même, la neige retirée du stationnement de l’hôpital Maisonneuve Rosemont a également été déposée sur le trottoir adjacent, forçant là aussi les piétons à devoir marcher sur la route pour contourner deux tas de neige.

Notons cependant que la politique de déneigement de Montréal accorde la priorité aux piétons, les trottoirs étant les premières zones à déblayer, qu’ils soient ou non situés sur une rue passante.

Les lacunes de déneigement des trottoirs ont aussi été dénoncées ailleurs au Québec et au Canada.

À Trois-Rivières, un conseiller municipal a demandé que les priorités de déneigement soient révisées, afin que tous les trottoirs soient déneigés, et pas seulement d’un côté de la rue. À Winnipeg, un conseiller municipal souhaite un déneigement intégral des trottoirs (jusqu’au revêtement) dans tous les quartiers, pas uniquement au centre-ville.

À Ottawa, une meilleure coordination des opérations de déneigement de la route et des trottoirs a été demandée, afin que les « déneigeuses de route » ne repoussent pas la neige de la route sur les trottoirs après que ceux-ci aient été nettoyés. La Ville d’Ottawa est d’ailleurs en train de réviser ses normes d’entretien hivernal.

[Arrondissement Ahuntsic-Cartierville] Mobilier urbain accessible

Du mobilier urbain accessible à tous, conçu spécifiquement pour répondre aux besoins des personnes aînées, sera développé dans le cadre du programme Municipalités amies des aînés (MADA) du Québec. Le nouveau mobilier comprendra un banc, un banc balancelle, un fauteuil, un fauteuil balancelle, une table bistro, ainsi que des abris pare-soleil. Il sera installé en premier lieu dans l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville, puis rendu disponible pour tous les autres arrondissements.

Vers une Prestation canadienne pour les personnes en situation de handicap

Le projet de loi C‑22 — Loi sur la prestation canadienne pour les personnes handicapées a a franchi l’étape de la troisième lecture et a été adopté à l’unanimité à la Chambre des communes. Il passe maintenant à l’étude au Sénat. Une fois adopté, ce projet de loi créera une nouvelle Prestation canadienne pour les personnes en situation de handicap (PCPSH).

La PCPSH serait un supplément de revenu fédéral pour les personnes en situation de handicap qui sont en âge de travailler.  Cette prestation serait un élément important du filet de sécurité sociale du Canada au même titre que la Sécurité de la vieillesse, le Supplément de revenu garanti et l’Allocation canadienne pour enfants.

Faits en bref

  • Selon la plus récente Enquête canadienne sur l’incapacité (2017), près de 917 000 (23 %) Canadiennes et Canadiens en situation de handicap en âge de travailler vivent dans la pauvreté. Les personnes ayant une incapacité grave (28 %) et très grave (34 %) sont particulièrement vulnérables et connaissent un taux de pauvreté élevé
  • La même enquête a révélé que les Canadiens en situation de handicap, y compris des femmes, des hommes, des membres de la communauté LGBTQ2, des personnes racisées et des Autochtones sont plus susceptibles que les autres Canadiens et Canadiennes de se trouver en situation d’insécurité financière :
    • 25 % des Canadiens en situation de handicap consacrent plus de 30 % de leur revenu total à se loger;
    • 59% des Canadiens en situation de handicap âgés de 25 à 64 ans ont un emploi rémunérateur, comparativement à 80 % des Canadiens n’ayant aucune incapacité;
    • les Canadiens en situation de handicap âgés de 25 à 64 ans gagnent moins que les Canadiens qui ne le sont pas (les Canadiens ayant une incapacité légère gagnent 12 % de moins, et ceux qui ont une incapacité plus grave, 51 % de moins).

Normes canadiennes sur les soins de longue durée

L’Organisation de normes en santé (ONS) et l’Association canadienne de normalisation (également appelée Groupe CSA) ont annoncé la publication de deux normes complémentaires pour les soins de longue durée (SLD). La norme de l’ONS porte sur la prestation de soins de longue durée de haute qualité, et celle du Groupe CSA, sur la création d’environnements physiques plus sécuritaires.

Ces normes ont été élaborées en réponse aux besoins et aux commentaires des résidents et de leur famille, des personnes proches aidantes, du personnel, des gestionnaires et du grand public.

La nouvelle norme de l’ONS n’exige pas de ratio spécifique personnel-résidents, mais elle recommande notamment que les résidents reçoivent chaque jour au moins quatre heures de « soins directs ». Elle traite de tous les aspects des SLD comme la prévention des chutes, la flexibilité des politiques de visites et des heures de repas, les soins de fin de vie, l’équilibre entre les droits des résidents et la santé et la sécurité des personnes avec lesquelles ils sont en contact, le maintien des interactions sociales avec les proches en période d’urgence sanitaire, ou encore de lignes directrices pour la prévention et le contrôle des infections.

Les normes du Groupe CSA, quant à elles, couvrent tous les aspects de la construction, du nombre de résidents par chambre aux matériaux utilisés. Elles prévoient notamment des lavabos pour l’hygiène des mains et un espace extérieur accessible à chaque niveau, et incluent des directives pour la gestion des déchets, la surveillance vidéo, la signalisation et la conception de salles pour le personnel. Elles exigent également que les chambres individuelles disposent de salles de bains réservées, et que les chambres partagées aient un accès à des pièces dédiées pour les « actes sexuels et intimes » et pour « tenir des conversations en toute intimité ».

L’application de ces normes est strictement volontaire pour l’instant, mais les experts souhaitent qu’elles soient rapidement incluses dans les réglementations ou les lois, estimant qu’elles ne seraient pas efficaces si les établissements de soins de longue durée ne les adoptaient pas toutes sans exception. À cet effet, le gouvernement pourrait signer des ententes bilatérales avec des provinces.

Cependant, Les soins de longue durée sont de compétence provinciale, c’est-à-dire que chaque province définit ses propres règles de conception, de gestion, de fonctionnement et de contrôle. De fait, certaines provinces exigent déjà que les établissements de soins de longue durée soient accrédités selon les normes de l’ONS, tandis que d’autres comptent sur un engagement volontaire de chaque établissement.

Par ailleurs, la mise en œuvre de ces normes nécessitera l’ajout d’importantes sommes d’argent. En effet, en 2021, le directeur parlementaire du budget a estimé qu’il en coûterait 4,3 milliards de plus par année, uniquement pour offrir aux résidents au moins quatre heures de soins quotidiens. Il a de plus estimé le coût de la rénovation des établissements de soins de longue durée à 13,7 milliards de dollars par an, en plus de ce qui est dépensé actuellement.

Période prébudgétaires — Actions et demandes

Dans le cadre des consultations prébudgétaires, le milieu communautaire a multiplié les actions et les représentations pour tenter de se faire entendre du gouvernement, notamment pour obtenir un meilleur financement à la mission des organismes d’action communautaire autonome, et pour que tous les organismes, quel que soit leur ministère d’appartenance, puissent avoir une indexation leur permettant de faire face aux fortes augmentations actuelles.

Nouveau site pour connaître le temps d’attente aux urgences

Un nouveau site Web, mis à jour en temps réel, permet maintenant de connaître le nombre de personnes en attente dans les urgences de la province, ainsi que le temps d’attente moyen. Auparavant, seul le taux d’occupation des civières était considéré, sans tenir compte des personnes présentes à l’urgence pour une consultation sans hospitalisation.

Dans quelques semaines, des informations sur le délai d’attente pour voir un médecin à l’urgence et pour joindre la ligne téléphonique 811 seront également disponibles.

Une cellule de crise pour réduire les listes d’attente en chirurgie sera aussi probablement mise en place. Au 31 décembre, près de 164 000 personnes au Québec attendaient encore une intervention chirurgicale. Des données sur les retards pour chaque CISSS et CIUSSS seront publiées prochainement.

Sécurité des piétons à Montréal

D’’après le dernier bilan statistique de la sécurité routière du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), la sécurité des piétons dans la métropole s’est détériorée au cours des neuf premiers mois de 2022, avec une augmentation de 56 % des blessures graves et de 11,5 % des blessures légères par rapport à la même période de l’année précédente. Il est toutefois important de rappeler que l’année 2021, marquée par la pandémie (couvre-feu, confinement, télétravail, etc.), avait vu un bilan piéton plus favorable que les années précédentes.

La répartition des accidents impliquant des piétons et des automobilistes est inégale d’un arrondissement à l’autre. Par exemple, le Plateau-Mont-Royal et Saint-Laurent ont une population équivalente, mais un nombre différent de collisions ayant entraîné la mort ou des blessures graves (respectivement 6% et 35%), ou légères (2 fois plus sur le Plateau qu’à Saint-Laurent). Au demeurant, Saint-Laurent représente 5% de la population de l’île de Montréal et 15% des blessures graves de la métropole. En revanche, les deux secteurs qui comptent le plus grand nombre de piétons légèrement blessés sont le centre-ville et Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension. Finalement, le Sud-Ouest et Verdun ne comptent aucun accident mortel ou grave, et peu de piétons légèrement blessés, malgré une forte présence de déplacements en transport actif.

La hausse du nombre de voitures et la vitesse sont les deux principales raisons à l’origine des collisions entre piétons et automobilistes. En effet, la vitesse augmente le risque de décès des piétons impliqués dans des accidents : une personne percutée à 50 km/h a seulement 25% de chances de survie, contre 90% à 30 km/h.

Cependant, le vieillissement de la population et l’augmentation de la taille des véhicules pourraient être les principaux facteurs expliquant l’augmentation du nombre de piétons légèrement ou gravement blessés lors d’accidents de la route. En effet, une personne âgée a plus de risque d’être blessée lors d’une collision qu’une personne plus jeune, et la proportion de VUS et de camions légers sur la route a augmenté ces dernières années.

Mesures d’apaisement de la circulation

Pour améliorer la sécurité des piétons et réduire les risques de collision, des mesures d’apaisement de la circulation sont suggérées par Piétons Québec et le Laboratoire piétons et espace urbain de l’INRS :

  • Limiter la vitesse à 30 km/h sur plus de segments de rue à proximité des écoles, et réduire la vitesse autorisée dans les quartiers.
  • Mettre en place des infrastructures (dos d’âne, aménagements paysagers, etc.) devant les écoles et dans les quartiers résidentiels, ainsi que des dispositifs de régulation de la vitesse (afficheurs de vitesse, radars avec caméra pour envoi de contraventions, etc.).
  • Installer des saillies de trottoirs, pour ralentir la vitesse des véhicules, réduire les temps de traversée pour les piétons et les rendre plus visibles aux yeux des conducteurs.
  • Réduire la largeur des artères (rues qui ont des fonctions de transit), car une rue moins large incite les conducteurs à réduire leur vitesse.

L’interdiction totale des virages sur les feux pour piétons n’est, quant à elle, pas recommandée, car la littérature indique que les systèmes de feux de circulation partiellement protégés sont plus efficaces pour la sécurité des piétons. En effet, les systèmes totalement protégés, qui semblent pourtant plus sécuritaires pour les piétons en interdisant le mouvement des véhicules pendant la traversée, entraînent un allongement du cycle des feux de circulation, et donc d’une attente prolongée, ce qui peut provoquer des comportements à risque.

Actions à Montréal

Le 23 janvier, le conseil municipal de Montréal a adopté une déclaration visant à accélérer la mise en place d’actions pour améliorer la sécurité des piétons, des cyclistes et de tous les utilisateurs de la route à Montréal.

Ahuntsic-Cartierville

L’administration municipale avait en outre déjà annoncé que cette année, environ 50 établissements fréquentés par les enfants, tels que des écoles et des garderies, ainsi que deux parcs, seront sécurisés. Une autre initiative visera à sécuriser les abords des lieux fréquentés par les personnes aînées.

Dans l’arrondissement Ahuntsic-Cartierville, l’Association pour la mobilité active Ahuntsic-Cartierville (AMAAC), quant à elle, propose la réalisation de rues-écoles, c’est-à-dire des tronçons de rue bordant une école, fermées à la circulation automobile de façon temporaire ou permanente. Les rues-écoles visent à rendre les abords des écoles plus sécuritaires en incitant les parents et les enfants à favoriser des modes de transport actifs comme la marche ou le vélo.

Action gouvernementale

Le 6 février, la ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, a confirmé qu’un plan d’action bonifié en matière de sécurité routière sera mis en place prochainement afin de renforcer la sécurité des piétons et des usagers de la route, quel que soit leur mode de déplacement. Le gouvernement souhaite assurer et améliorer la sécurité, que ce soit par la sensibilisation ou par l’amélioration des infrastructures de transport actif.

Revue Aequitas désormais en accès libre sur le site Érudit

Depuis Janvier 2023, la version électronique de la revue Aequitas, anciennement Revue de Développement humain, handicap et changement social, est gratuite et en accès libre  sur le site Web Érudit.

Aequitas est une revue bilingue qui s’intéresse au développement et à la diffusion des connaissances sur les déterminants personnels et environnementaux de la participation sociale des personnes ayant des incapacités. Elle valorise les perspectives « interdisciplinaire », « transincapacité » (cross-disability) et « transgénérationnelle »: toutes les disciplines, les types de déficiences et incapacités, et les groupes d’âge y sont représentés.

Toutes les archives parus entre 2009 et 2019, sont également disponibles gratuitement sur Érudit.

Les archives antérieures à 2009 sont disponibles sur le site Web du Réseau International sur le processus de production du handicap (RIPPH).

Priorités gouvernementales en matière d’éducation

Le 26 janvier dernier, le ministre de l’Éducation, M. Bernard Drainville, a annoncé ses 7 priorités :

  1. Revaloriser la langue française, particulièrement à l’écrit
  2. Rétablir une voie rapide vers le brevet d’enseignement
  3. Offrir du renfort aux enseignants dans les classes
  4. Avoir des projets pédagogiques plus accessibles et plus nombreux
  5. Investir dans la formation professionnelle
  6. Rendre le réseau scolaire plus performant
  7. Rénover les écoles

Pour soutenir les enseignantes et enseignants, il souhaite notamment ajouter du personnel de soutien en classe, y compris des professionnelles et professionnels (orthopédagogues, psychoéducatrices et psychoéducateurs, orthophonistes, etc.).

Le transport scolaire, considéré comme un service essentiel par la fédération des comités de parents du Québec, ne fait pas partie des priorités actuelles.

La participation aux élections municipales à Montréal

Au terme du processus de consultation publique de 2022, la Commission de la présidence du conseil a publié son rapport et ses recommandations concernant la participation aux élections municipales à Montréal.

Plusieurs recommandations concernent les personnes aînées et à mobilité réduite.

Expérience piétonne recherchée

Le Laboratoire piétons et espace urbain de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), un groupe de recherche pancanadien, fait appel au grand-public afin de recueillir le plus de données possible au sujet de l’expérience des piétons.

Sur le site Onmarcheonroule.org, une carte interactive permet d’indiquer des lieux dangereux pour les piétons, de suggérer des aménagements manquants et de signaler des incidents tels que des collisions ou des chutes. L’objectif est de recueillir les expériences des piétons pour améliorer la sécurité routière.

Début des travaux de révision du PMAD

La première rencontre de la Commission spéciale, responsable des travaux de révision du Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD), a eu lieu le 18 janvier dernier.

Le PMAD est le principal outil de planification du territoire métropolitain. Il favorise la mise en place de milieux de vie complets, axés sur le transport actif et collectif, et la protection des milieux naturels et agricoles. Il vise à rendre la région métropolitaine plus attractive et plus compétitive, et ce, dans une perspective de développement durable, tout en assurant une cohérence dans la planification du territoire, que ce soit aux niveaux local, régional ou métropolitain.

La Commission, composée de 16 membres, a été mandatée par le comité exécutif pour déposer pour adoption, au plus tard en juin 2025, un PMAD révisé, comme le prévoient les dispositions de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme.

Gestion des chantiers au centre-ville de Montréal

Le 19 janvier 2023, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM) a dévoilé une étude intitulée Blocage minimum : pour une gestion innovante des chantiers publics et privés, afin de rendre le centre-ville de Montréal plus attractif et accessible.

Selon cette étude, entre avril 2021 et mars 2022, 94% des artères du centre-ville ont été entravées « partiellement ou totalement à un moment ou un autre », et plus de 5500 permis ont été délivrés par l’arrondissement Ville-Marie. À l’automne 2022, 33% des 45 kilomètres de l’hypercentre étaient partiellement ou totalement bloqués : 4,6 km étaient affectés par des travaux publics et 10,2 km par des travaux privés. Les chantiers entraînaient la fermeture complète d’une ou plusieurs voies dans 65% des cas, et la suppression totale des trottoirs ou leur déplacement dans la rue avec une voie de passage sécurisée dans 80% des cas.

L’étude montre également que 25% des cônes recensés étaient “abandonnés”, “inutiles” ou “sans objet”. Or, la présence excessive de cônes orange a pour effet de “désensibiliser” les automobilistes et les piétons à la “situation de danger” que ces cônes devraient signaler, entraînant des problèmes de sécurité.

La Ville de Montréal n’est pas la seule responsable, puisque seuls 30 % des chantiers relèvent de l’administration municipale. De fait, l’étude identifie une multitude de facteurs comme la gestion déficiente des chantiers dans l’espace public, une industrie de la construction trop morcelée, un empiètement systématique des chantiers privés sur la voie publique ou des règlements inadaptés du ministère des Transports pour les chantiers en milieu urbain.

Dans son étude, la CCMM propose un ensemble de solutions afin d’améliorer la fluidité des déplacements, qui ont été perturbés ces dernières années en raison de l’accumulation d’obstacles sur la voie publique. Elle recommande notamment que le gouvernement du Québec donne à la Ville de Montréal un contrôle complet sur la coordination des chantiers sur la voie publique, et que cette dernière établisse des outils de planification pluriannuelle et de coordination intelligente des chantiers.

La CCMM recommande également de limiter l’empiètement des chantiers privés sur la voie publique. La Ville, via les permis d’occupation de l’espace public, pourrait encadrer l’emprise et la durée de ces chantiers et ainsi limiter considérablement leur impact. Selon l’étude, les permis d’occupation sont trop faciles à obtenir pour les entrepreneurs. Par exemple, 96,4 % des demandes d’occupation du domaine public ont été acceptées par l’arrondissement de Ville-Marie en 2021–2022. Ils sont en outre moins onéreux pour eux que la location d’un espace privé. Aussi, la Ville devrait augmenter ses tarifs afin qu’il soit plus cher de bloquer une rue ou un trottoir.

La CCMM préconise de plus la mise en place de plans de contournement pour réserver certaines zones à la circulation active ou automobile lorsque la densité des entraves est trop forte.

Par ailleurs, pour améliorer la coordination des chantiers privés et publics, il est recommandé de mettre en place une plateforme centralisée gérée par Québec, Montréal et des partenaires tels qu’Hydro-Québec, Bell et Énergir. Cette plateforme regrouperait toutes les informations relatives aux travaux à venir ou en cours. Bien que Montréal dispose déjà d’une plateforme de planification intégrée des chantiers, seulement 7% de ces derniers y sont enregistrés, étant donné qu’il n’est pas obligatoire de s’y inscrire.

Enfin, la CCMM souhaite la révision des normes du ministère des Transports (MTQ) concernant l’utilisation des cônes orange, pour en réduire le nombre. Elle suggère de plus d’ajouter des codes QR sur les cônes orange pour que les citoyens puissent savoir pourquoi il y a un chantier, quand il doit finir et qui en est responsable.
De telles pratiques existent déjà ailleurs. Par exemple, dans certaines villes américaines, tout élément de signalisation doit être équipé d’un code-barres ou d’une puce RFID qui permet de collecter des données à distance. Cela permet aux citoyens d’en connaître en temps réel le propriétaire, la durée d’utilisation et la fonction. Les inspecteurs de la ville peuvent de plus déterminer rapidement si un équipement est autorisé à être sur la voie publique, retirer les éléments inutiles et verbaliser les entrepreneurs fautifs.

Faits saillants

La CCMM identifie 12 défis majeurs liés aux chantiers et à l’accès au centre-ville :

  1. La productivité sectorielle
  2. La planification intégrée
  3. La construction par phases
  4. La qualité des travaux publics
  5. Le niveau des investissements publics
  6. La coordination des chantiers
  7. L’emprise des chantiers privés
  8. La livraison de matériaux et équipements
  9. La culture de laisser-aller à l’égard des entraves
  10. La signalétique de chantier
  11. La gestion des nuisances
  12. La « mise en marché » des chantiers

La CCMM propose dix solutions concrètes :

  1. Développer une culture de la transparence, de l’imputabilité et de la participation citoyenne
  2. Repenser les paramètres de la planification horaire des livraisons
  3. Déployer une tarification dynamique incitative pour optimiser l’occupation du domaine public
  4. Rassembler l’ensemble des parties prenantes dans une entité intelligente responsable de la planification et de la coordination des chantiers
  5. Mettre en place un plan de micromobilité aussitôt qu’il y a une densité d’entraves minimale dans un même secteur ou axe de déplacement
  6. Créer des normes de signalisation adaptées à la densité du centre-ville de Montréal
  7. Intégrer de façon systématique dans les appels d’offres des critères liés à l’efficience et à la qualité des travaux
  8. Favoriser l’adhésion de la population au principe voulant que la modernisation du centre-ville exige des sacrifices
  9. Accélérer la modernisation du secteur de la construction par la création d’un chantier sur l’innovation et l’amélioration de la productivité
  10. Responsabiliser le secteur privé pour l’application de toutes mesures visant à faciliter la gestion des chantiers et à limiter les entraves à la circulation au centre-ville de Montréal

La traversée des rues: mesures d’accessibilité universelle et mobilité active

Le 18 janvier, la commission sur le transport et les travaux publics a présenté son document de consultation sur le déploiement de diverses mesures d’accessibilité universelle lors de la traversée des rues ainsi que sur les projets et les initiatives favorisant la mobilité active.

Pour augmenter la mobilité active tout en réduisant les collisions mortelles et les blessures graves, les deux approches complémentaires que sont l’accessibilité universelle et la Vision Zéro, doivent être prises en compte.

Traversée des rues

La Ville de Montréal souhaite prolonger les “temps de traverse” pour piétons sur l’ensemble de ses 2344 intersections dotées de feux de circulation. Actuellement, 771 de ces intersections disposent déjà de feux à décompte numérique avec une vitesse de déplacement d’environ 1,1 mètre par seconde. L’objectif est d’avoir mis en place ces temps de traverse sur toutes les intersections d’ici 2029, avec la possibilité de prioriser certaines zones propices aux accidents.

Le défi sera de concilier ces temps de traverse plus longs avec une attente minimale pour tous les usagers, puisqu’un temps d’attente trop long incite les personnes à enfreindre le code.

Il n’est pas prévu d’installer systématiquement des feux sonores à chaque intersection car ils sont activés par des boutons d’appel, qui émettent une tonalité à chaque seconde pour permettre leur localisation. Ce son répétitif peut être dérangeant pour les résidences situées à proximité. Actuellement, 280 intersections sont équipées de feux sonores et 92 le seront prochainement. Pour 58 d’entre elles, les plans sont prêts et les travaux sont programmés. 22 feux supplémentaires seront installés dans le cadre de réaménagements de rue après la saison hivernale et 36 par le biais d’un programme de maintenance. En général, l’installation d’un feu sonore prend moins d’un an, mais peut prendre plus de temps lorsqu’il s’inscrit dans un projet de réaménagement de rue étalé sur plusieurs années, comme le SRB Pie-IX.

Rues piétonnes et partagées

Considérant la popularité croissante des projets de piétonnisation estivale à Montréal, il est essentiel d’entamer une réflexion sur les impacts de ces aménagements sur les personnes à mobilité réduite. L’administration Plante vise à augmenter le nombre de rues piétonnes et partagées, mais cela soulève des défis, tels que la traversée de la rue à mi-tronçon pour tous les usagers, ou la délimitation des corridors partagés de ceux réservés aux piétons. Pour les personnes ayant une déficience visuelle, il est également nécessaire de compenser l’absence des repères fournis par la circulation automobile.

Entrée en vigueur du Programme de revenu de base

Le 1er janvier dernier, le gouvernement du Québec a lancé le Programme de revenu de base (PRB). Environ 84 000 personnes ayant des contraintes sévères à l’emploi, prestataires de la solidarité sociale pendant cinq ans et demi au cours des six dernières années, ont été automatiquement dirigées vers ce programme. Le gouvernement affirme que les trois quarts des personnes bénéficiant actuellement du Programme de solidarité sociale, et qui présentent des contraintes sévères à l’emploi, seraient admissibles au PRB.

Ce nouveau programme permet aux bénéficiaires de travailler davantage avec moins de répercussions sur leur aide financière. Il offre également des modalités plus favorables quant aux ressources des conjoints, et la possibilité de cumuler davantage de biens et d’actifs sans diminution de l’aide financière.

Avec ce programme, combiné à d’autres mesures existantes, les personnes admissibles peuvent voir leur aide financière augmenter jusqu’à près de 40%. En outre, les prestations spéciales et les carnets de réclamation pour couvrir les frais liés notamment aux soins dentaires, à l’achat de lunettes, et à l’achat de billets d’autobus seront maintenus.

Carrefour giratoire dangereux pour les cyclistes et les piétons

Au cours des dernières années, la Ville de Montréal a effectué des aménagements sur l’avenue Pierre-De Coubertin, qui borde le Stade olympique, incluant la réduction des voies de circulation automobile, l’élargissement des trottoirs, l’ajout d’une piste cyclable et la plantation d’arbres. Les travaux ont également inclus la construction d’un carrefour giratoire à l’angle de la rue Leclaire, qui s’est finalement avéré être inutilisable par les autobus de la Société de transport de Montréal (STM), considérant qu’il présente des risques trop importants d’accrochages entre les bus et les usagers de la route, notamment les cyclistes (La piste cyclable empiète sur le carrefour giratoire).

De ce fait, les autobus des lignes 136, 125 et 34 ne peuvent plus s’arrêter devant la station de métro Viau, et doivent faire descendre leurs passagers du côté sud de l’avenue Pierre-De Coubertin

Les autorités travaillent actuellement à trouver une solution pour résoudre ce problème.

Nouveau service d’accompagnement pour faciliter l’accès au Tribunal des droits de la personne

La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse et Justice Pro Bono ont lancé conjointement un nouveau service d’accompagnement pour les personnes qui doivent présenter leur cause devant le Tribunal des droits de la personne (TDP). Ce service gratuit permet à la partie plaignante d’avoir l’aide d’un avocat ou d’une avocate bénévole pour préparer et déposer ses procédures au TDP. Il est offert lorsque la Commission, après enquête, conclut qu’il y a suffisance de preuves de discrimination, mais décide de cesser d’agir — selon certaines conditions encadrées par une directive — car il s’agit d’un dossier dont les questions de faits et de droits sont simples.

Un service pour la préparation à l’audition devant le TDP est également offert par le Jeune Barreau de Montréal.

Liens connexes :

Regard sur le PAGAC 2022–2027

Le RIOCM a publié un article qui présente les faits saillants du nouveau Plan d’action gouvernemental en matière d’action communautaire (PAGAC) 2022–2027, Lancé en mai 2022. Élaboré à partir de l’analyse du RQ-ACA, cet article évalue les mesures annoncées en fonction des revendications des organismes montréalais.

Le nouveau PAGAC, organisé autour de 4 axes, contient 29 mesures et prévoit un investissement total de 1,1 G$ d’ici 5 ans.  On apprend toutefois que 80 % des investissements annoncés proviennent de sommes récurrentes (déjà prévues). Il est également mentionné que les secteurs de la santé et des services sociaux (PSOC) et de la défense collective des droits (SACAIS) profiteront d’un rehaussement du financement à la mission, mais que ces sommes sont très inférieures aux sommes nécessaires demandées par le milieu communautaire. Il est également mentionné que le sous-financement chronique des organismes communautaires porte atteinte à leur capacité d’améliorer les conditions de travail et que les mesures proposées ne font pas le poids face à la situation alarmante au sein des équipes de travail.

L’article indique qu’il est également nécessaire de s’attaquer à l’ingérence politique dans les admissions et le financement de nouveaux groupes, et de simplifier l’attribution de fonds en Santé et Services sociaux à Montréal.

Par ailleurs, pour remédier aux nombreuses évictions et à la hausse des prix de l’immobilier qui menacent les organismes communautaires, en particulier à Montréal, une seule mesure propose de « développer un programme d’accompagnement, d’accès à des locaux et d’amélioration locative »

Finalement, la place et le rôle accordés aux acteurs philanthropiques dans le PAGAC est remis en question.

Mois de sensibilisation au glaucome

Le glaucome, également connu sous le nom de « voleur silencieux de la vue », est la principale cause de cécité irréversible dans le monde. Il affecte près de 800 000 Canadiens et se développe sur une longue période de temps, souvent sans symptômes apparents. Les dommages causés par cette maladie sont irréversibles.

Le glaucome est une maladie qui touche le nerf optique. Ce nerf, qui se compose de plusieurs fibres nerveuses, sert à transmettre au cerveau les images qu’une personne observe par son œil. Avec le temps, les fibres nerveuses deviennent endommagées et peuvent causer des taches aveugles et une perte de vision.

Bien qu’il n’y ait pas de guérison possible, la prise de médicaments et la chirurgie peuvent ralentir sa progression et aider les personnes atteintes à vivre avec cette maladie.

Fin des lignes “10 minutes max” de la STM

La Société de transport de Montréal (STM) a récemment annoncé des changements dans son offre en raison d’un déficit budgétaire et des nouvelles habitudes de déplacement des usagers.

La fréquence des passages sur les lignes « 10 minutes max » sera réajustée en fonction de l’achalandage, entraînant des intervalles de plus de 10 minutes entre deux passages en heure de pointe. Toutefois, cet ajustement affectera les lignes et les directions les moins achalandées, et les lignes dans ce réseau devraient continuer à être très fréquentes et à répondre aux besoins actuels de la clientèle.

Avant la pandémie, 31 lignes d’autobus faisaient partie du réseau haute fréquence « 10 minutes max » de la STM.

La STM travaille également à la refonte de son réseau d’autobus pour s’adapter à l’arrivée prochaine du Réseau express métropolitain (REM), du déploiement du SRB Pie-IX et du prolongement de la ligne bleue du métro.

Cependant, cette décision pourrait entraîner une perte d’utilisateurs des transports en commun à Montréal dans les secteurs concernés, affectant particulièrement ceux qui n’ont pas le choix de prendre l’autobus.

Consulter les détails de la refonte du réseau de bus de la STM

Programmes, mesures et services

La page « Personnes handicapées » du site Web du gouvernement du Québec rassemble l’ensemble des programmes, mesures et services destinés aux personnes handicapées, leur famille et leurs proches.

Journée mondiale du braille

En 2018, l’Assemblée générale des Nations Unies a voté une résolution érigeant chaque anniversaire de Louis Braille en journée mondiale. Cette journée est l’occasion de mettre en lumière les conditions de vie des 40 millions de personnes fonctionnellement aveugles, ainsi que des 1,3 milliard d’autres ayant une déficience visuelle dans le monde. Ces personnes sont souvent confrontées à des taux de pauvreté plus élevés que la moyenne et à des obstacles dans leur éducation et leur recherche d’emploi.

À l’occasion de la Journée mondiale du braille 2023, l’ONU rappelle que le confinement dû à la pandémie de Covid-19 a particulièrement nui aux personnes aveugles et malvoyantes, qui ont besoin des moyens de communication adaptés à leur déficience.

Le braille est un système de lecture et d’écriture tactile conçu en 1825 par Louis Braille, un jeune Français âgé de 16 ans, lui-même aveugle.

Rapport du HCDH

Le 04 janvier 2023, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) a publié un rapport intitulé  Support systems to ensure community inclusion of persons with disabilities, including as a means of building forward better after the coronavirus disease (COVID-19) pandemic (DOCX, in english).

France — Le handicap en 2022

En 2022, plusieurs mesures favorables aux personnes handicapées ont vu le jour en France, notamment :

  • Déconjugalisation pour le calcul des prestations : À partir d’octobre 2023, les revenus du conjoint ne seront plus pris en compte lors du calcul de l’allocation adulte handicapé (AAH).
  • Exercice d’une activité professionnelle : Les règles de cumul de la pension d’invalidité avec des ressources professionnelles ont été améliorées : le seuil de revenus d’activité au-delà duquel la pension diminue est désormais plus élevé. En outre, une fois ce seuil atteint, le montant de la pension diminue de 50 centimes pour chaque euro gagné, contre 1 euro auparavant. Un plafond a toutefois été défini.
  • Élargissement de l’aide à domicile : À partir du 1er janvier 2023, la prestation de compensation du handicap (PCH) sera offerte aux personnes ayant un trouble psychique, cognitif, neurodéveloppemental ou de santé mentale. Ainsi, les personnes qui ont des difficultés (comme des problèmes de concentration, de cognition sociale, etc.) dans les activités de la vie quotidienne (ex. : aide ou accompagnement pour faire leurs courses, se déplacer ou ranger leurs affaires) pourront bénéficier d’un maximum de trois heures d’aide à domicile par jour, même si elles sont physiquement capables de le faire.
  • Abolition de surprimes d’assurance pour prêt immobilier : Le questionnaire médical, utilisé par les assureurs pour détecter les risques de santé lors de la souscription d’une assurance emprunteur requise par les banques pour un crédit immobilier, est devenu illégal sous certaines conditions (emprunts immobiliers de moins de 200 000 €…). Les assureurs n’ont donc plus de moyen de déterminer les risques et ne peuvent donc plus refuser un contrat, demander une surprime ou réduire les garanties proposées.
  • Élargissement de la reconnaissance du droit au logement : Depuis 2008, les personnes qui ne peuvent pas obtenir un logement décent et indépendant par leurs propres moyens peuvent demander à une commission de médiation de reconnaître leur droit au logement. Si leur droit au logement est reconnu, le préfet doit leur fournir un habitat dans les trois à six mois. Désormais, l’inadaptation de l’habitat à la situation de handicap fait partie des critères qui donnent droit au droit au logement opposable. Différents cas d’inadaptation ont déjà été définis, au-delà de la simple inaccessibilité.

Réglementation sur le bruit des véhicules électriques

Les véhicules électriques sont généralement moins bruyants que les véhicules à essence en raison de l’absence de combustion. Cependant, leur faible bruit peut poser un problème de sécurité, en particulier à basse vitesse. En effet, les véhicules silencieux augmentent le risque de collision avec des usagers de la route tels que les cyclistes, les piétons et les personnes en situation de handicap.

Aussi, un an après avoir rendu obligatoire l’installation d’émetteurs sonores pour les véhicules hybrides et électriques à basse vitesse afin d’améliorer la sécurité et de prévenir les collisions, Transport Canada a annoncé qu’il faudra désormais que les sons produits par ceux-ci soient différents selon que le véhicule accélère ou ralentit. Ainsi, le timbre et le volume du son pourraient varier en fonction de l’accélération.

Une nouvelle réglementation visera à mettre en conformité les règles canadiennes avec celles des États-Unis et de l’ONU. En d’autres termes, une norme canadienne harmonisée permettra aux constructeurs de choisir entre les exigences existantes (celle des États-Unis ou celle de l’ONU).

Plan sur l’accessibilité de la Commission canadienne des droits de la personne

La Commission canadienne des droits de la personne (CCDP) canadienne des droits de la personne a publié son Plan sur l’accessibilité 2023–2025. Ce plan permettra de maintenir ses efforts en matière d’accessibilité dans les domaines décrits par la Loi canadienne sur l’accessibilité.

La CCDP s’engage à participer au dialogue public sur l’accessibilité dans le cadre de son engagement en matière d’équité, de diversité et d’inclusion.

Les personnes handicapées, les membres du personnel de la Commission, les personnes qui utilisent ses services et les autres parties intéressées du public ont un rôle important à jouer dans la lutte contre les obstacles en matière d’accessibilité.

Vos commentaires et idées peuvent être partagés en utilisant le processus de rétroaction. Tous les commentaires seront utilisés pour produire les rapports d’étape annuels et pour élaborer les prochains plans d’accessibilité.

Les commentaires peuvent être envoyés par courriel, téléphone, service de relais vidéo ou par la poste.

Sécurité des piétons: des actions demandées

Piétons Québec souhaite discuter avec le premier ministre François Legault et la ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, des moyens de réduire les collisions graves et mortelles entre les conducteurs et les piétons, suite aux accidents qui ont eu lieu récemment dans plusieurs villes du Québec, 8 personnes étant décédées, dont 1 enfant et 4 personnes âgées.

L’organisme estime que les normes actuelles d’aménagement des routes ne prennent pas suffisamment en compte les besoins des piétons et demande une mise à niveau des normes et une politique de rue complète pour assurer la sécurité de tous les usagers, quel que soit leur âge, leur mobilité ou leur mode de transport.

Contrairement à Montréal, le ministère des Transports n’a pas encore annoncé son plan d’adhésion à l’approche internationale Vision Zéro, qui vise à éliminer les collisions mortelles d’ici 2040.

Guide “Recruter et inclure une personne sourde ou malentendante dans l’équipe”

Le Guide pratique Recruter et inclure une personne sourde ou malentendante dans l’équipe, produit par Accès-Travail Sourds, contient une foule d’informations et de conseils utiles regroupés en cinq fiches thématiques :

  1. Mieux connaître la personne sourde ou malentendante
  2. Coup d’œil sur les domaines d’emploi et d’études
  3. Recruter et inclure une personne sourde ou malentendante
  4. Un plan de communication personnalisé dès l’embauche
  5. Organismes, services et autres ressources  

Loi 25: Protection des renseignements personnels

La Loi modernisant des dispositions législatives en matière de protection des renseignements personnels (Loi 25, anciennement Projet de loi n° 64), à laquelle les organismes communautaires sont assujettis, a été sanctionnée le 22 septembre 2021, et va entrer en vigueur de façon échelonnée entre septembre 2021 et septembre 2024.

Cette Loi, dont certaines dispositions sont entrées en vigueur le 22 septembre 2022, vise à moderniser les règles protégeant les renseignements personnels, afin qu’elles soient mieux adaptées aux nouveaux défis posés par l’environnement numérique et technologique actuel.

Ainsi, en plus de respecter les obligations existantes en matière de protection des renseignements personnels, les entreprises doivent notamment:

  • Désigner une personne responsable de la protection des renseignements personnels et publier son titre et ses coordonnées sur leur site Web.
  • En cas d’incident de confidentialité, tenir un registre de tous les incidents et prendre rapidement des mesures afin de diminuer le risque qu’un préjudice soit causé aux personnes concernées, et aviser la Commission d’accès à l’information et les personnes concernées de tout incident présentant un risque sérieux de préjudice.
  • Respecter le nouvel encadrement applicable à la communication de renseignements personnels sans le consentement de la personne concernée, notamment à des fins d’étude, de recherche ou de productions de statistiques.

Interdiction des plastiques à usage unique

Le 17 décembre 2022, le gouvernement du Canada a annoncé les prochaines étapes visant à interdire les plastiques à usage unique néfastes.

Les produits en plastique à usage unique visés par l’interdiction comprennent les sacs d’emplettes, les ustensiles, les récipients alimentaires difficiles à recycler, les anneaux d’emballage de boissons, les bâtonnets à mélanger et les pailles. L’interdiction de la vente de ces produits entrera en vigueur progressivement : en décembre 2023 pour les sacs d’emplettes, les ustensiles, les récipients alimentaires problématiques, les bâtonnets à mélanger et les pailles, et en juin 2024 pour les pailles flexibles emballées avec des récipients de boissons.

Des exceptions sont prévues pour les pailles en plastique à usage unique qui resteront disponibles pour les personnes ayant des besoins médicaux ou d’accessibilité, pour une utilisation à la maison, dans des contextes sociaux et dans des milieux médicaux, tels que les hôpitaux et les établissements de soins de longue durée. Tous les autres types de pailles en plastique à usage unique seront interdits.

Premiers documents du projet l’ACA chez les OCASSS

La TRPOCB  a dévoilé les premiers documents produits par l’ACA chez les OCASSS. Ils présentent les données recueillies dans le cadre des différentes rencontres, une première version d’un lexique, une trousse d’animation à l’intention des organisations souhaitant organiser des discussions sur l’ACA, ainsi qu’un diaporama Powerpoint à cet effet.

Rappelons que la Table mène le projet l’ACA chez les OCASSS depuis janvier 2021 dans l’objectif de soutenir les regroupements et leurs membres. Il s’inscrit dans le contexte de la transition vers l’application des huit critères de l’action communautaire autonome (ACA) dans le Programme de soutien aux organismes communautaires (PSOC) pour la mission globale. Soulignons que le MSSS a récemment modifié la période de transition pour qu’elle se réalise de 2023 à 2028.

La Table, qui milite depuis longtemps pour cette intégration accueille favorablement ce changement puisqu’il représente une occasion de renforcer l’ACA chez les organismes du domaine de la santé et des services sociaux. Or, les pratiques d’ACA peuvent prendre de multiples formes, et nombreux sont les organismes qui ont de la difficulté à les définir, à les réaliser et à faire reconnaître leurs spécificités et leur importance, tant auprès de la population que des bailleurs de fonds. C’est donc pour soutenir le développement des pratiques d’ACA, principalement à l’égard des deux critères qui s’intégreront durant la période de transition, que la Table réalise L’ACA chez les OCASSS.

Notez qu’il ne s’agit que des premières réalisations de l’ACA chez les OCASSS, le projet se déclinant en deux phases. La phase 1 vise d’abord à réaliser un portrait des pratiques d’ACA chez les OCASSS, en documentant la compréhension, l’application et la mise en valeur des critères, ainsi qu’en identifiant des stratégies pour aider les OCASSS à relever les défis de la transformation sociale et des approches citoyennes larges. La phase 2 visera ensuite à accompagner les OCASSS pendant et après la période d’intégration progressive des critères en développant des outils adaptés à leurs besoins.

Entrée en vigueur du PRB: le régime fiscal québécois sera modifié

Le 16 décembre 2022, le gouvernement du Québec a annoncé que des changements seront apportés à la législation et à la réglementation fiscales québécoises compte tenu de l’entrée en vigueur du Programme de revenu de base (PRB), destiné aux personnes présentant des contraintes sévères à l’emploi. Ces changements permettront d’arrimer les dispositions du régime fiscal aux objectifs de ce nouveau programme.

Rapport sur l’avenir numérique

Le Centre pour l’avenir du Canada de Deloitte a rendu public son rapport sur l’avenir numérique. Intitulé Équité numérique : donner priorité à l’avenir de chaque Canadien, ce document aborde les enjeux entourant l’équité numérique sous trois angles, soit l’accès, la participation et l’écosystème.

L’accessibilité (respect des standards du web) et l’utilisabilité n’ont pas été prises en compte dans le cadre de ce rapport, mais on se penche toutefois sur les défis associés à la littératie numérique dans la partie consacrée à la participation. Six catégories de compétences numériques y sont définies, réparties sur deux axes, soit le recours à la technologie numérique et les interactions dans l’univers numérique. Le rapport met entre autres l’accent sur l’importance de l’apprentissage continu : selon un sondage, trois personnes de 75 ans ou plus sur cinq expriment une certaine frustration à l’égard des technologies. Ces difficultés touchent particulièrement les personnes âgées ayant des atteintes cognitives ou un faible revenu.

Parmi les défis rencontrés, les personnes interrogées expliquent avoir de la difficulté à savoir où aller pour acquérir des compétences numériques; de plus, plusieurs programmes de formation sont considérés comme dépassés ou inadaptés à la réalité actuelle, surtout en ce qui concerne le marché du travail. Pour ces raisons, l’une des recommandations émises par les auteurs du rapport est de faciliter l’accès à la formation numérique, par exemple grâce à la mise en place d’une stratégie numérique conjointe par les administrations fédérales, provinciales et territoriales.

Soutien aux RPA: Primes COVID et installation de gicleurs

Le 14 décembre, le gouvernement du Québec a annoncé deux mesures pour soutenir les résidences pour aînés (RPA) au Québec.

Programme de transition salariale pour le personnel soignant dans les RPA

La première mesure concerne la bonification du Programme de transition salariale pour le personnel soignant dans les RPA, dans le but d’aider ces dernières à continuer à offrir des salaires compétitifs après la fin des primes. Les subventions diminueront graduellement et cesseront d’être versées après la fin du programme, en décembre 2026. Le gouvernement assumera toutefois la totalité du paiement des primes salariales (primes COVID) pour les préposés, les infirmières et les infirmières auxiliaires dans les RPA jusqu’à la fin 2023.

Il convient de rappeler que le programme de transition salariale pour le personnel soignant en résidences privées pour aînés (RPA) a été mis en place à la fin de l’état d’urgence sanitaire. Ce programme, qui doit prendre fin le 31 décembre 2026, vise à soutenir les RPA en leur offrant une transition graduelle pour leur permettre de maintenir des salaires compétitifs pour les infirmières, infirmières auxiliaires et préposés aux bénéficiaires travaillant dans ces milieux.

Le Réseau de coopération des entreprises d’économie sociale en aide à domicile (EÉSAD) souhaite que les aides à domicile bénéficient également de la bonification de cette mesure. Depuis sa mise en œuvre en mai, le salaire des aides à domicile des EÉSAD a diminué de 8 %, ce qui a entraîné des départs de personnel. Dans un contexte de pénurie de main d’œuvre, cet écart de rémunération a des conséquences importantes sur les EÉSAD, qui ont dû maintenir la rémunération de leur personnel pour les conserver, ce qui aura des conséquences sur les tarifs pour les usagers. Les EÉSAD emploient plus de 9 000 aides à domicile pour effectuer des tâches similaires à celles des préposées aux bénéficiaires des RPA, généralement à domicile dans des environnements parfois moins sécuritaires que les RPA. Dans le passé, le gouvernement a déjà inclus les EÉSAD dans des programmes de soutien destinés aux RPA.

Programme d’aide financière pour l’installation de gicleurs dans les RPA

La seconde mesure étend et améliore le Programme d’aide financière pour l’installation de gicleurs dans les RPA. Le programme sera prolongé jusqu’à la mise en œuvre des exigences pour l’installation de gicleurs, prévue pour décembre 2024. Le montant maximal admissible par unité d’habitation passera à 6 000 ou 7 000 $ selon le type de résidence, contre 5 000 $ actuellement. Les propriétaires de RPA ayant déjà reçu des subventions dans le cadre du programme d’aide gouvernementale auront droit à une bonification rétroactive.

Rappelons que ce programme, une obligation imposée par le gouvernement du Québec, avait été mis en place suite à la tragédie de L’Isle-Verte en 2014. Une bonification de ce programme avait été annoncée en juillet 2021.

Précisions de la Société de l’assurance automobile du Québec pour les titulaires de permis de conduire atteints de troubles neurocognitifs

La Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) indique que le diagnostic d’un trouble neurocognitif ne mène pas systématiquement à la suspension d’un permis de conduire.

Une suspension peut être appliquée dans certains cas, en fonction des recommandations d’un professionnel de la santé, jusqu’à ce qu’un évaluateur de la SAAQ apprécie les compétences de conduite ou qu’un ergothérapeute procède à une évaluation fonctionnelle.

À noter que cette mesure ne concerne pas les conducteurs ayant reçu un diagnostic de trouble neurocognitif léger et dont l’état de santé ne pose pas de risque pour la sécurité routière. La SAAQ suit annuellement l’évolution de l’état de santé de ces personnes.

Nouvelle navette 811 services santé

À compter du 16 janvier 2023, La Société de transport de Montréal mettra en place la 811 – Navette services santé, afin de faciliter la mobilité du personnel et de la clientèle des centres de santé de l’Est de Montréal pendant une partie des travaux au tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine.

Cette navette sera en service du lundi au vendredi, avec des départs de la station de métro Radisson aux 20 minutes à l’heure de pointe (6h00 à 9h30 et 15h30 à 18h30) et aux 30 minutes, en dehors de l’heure de pointe.

Elle desservira les stations de métro Radisson, Cadillac, Langelier et Assomption, sur la ligne verte, vers neuf établissements de soins de santé, notamment l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, l’Institut de Cardiologie de Montréal, l’Hôpital Santa Cabrini, le Centre de réadaptation Marie Enfant et plusieurs CHSLD.

Appels pour protéger les droits des personnes handicapées

À l’occasion de la Journée des droits de la personne et des 45 ans de la Loi canadienne sur les droits de la personne, la Commission Canadienne des Droits de la Personne lance 45 appels à l’inclusion pour inviter les gouvernements et les personnes au Canada à prendre des mesures pour améliorer les droits de la personne pour tous et toutes. En effet, même si le Canada a fait des progrès en matière de droits de la personne depuis l’adoption de la Loi (en 1977), il reste encore beaucoup de chemin à parcourir.

De ces 45 appels, 5 concernent les personnes handicapées :

  • Appel 21 — Améliorer le droit à un travail utile pour les personnes handicapées : Le Canada doit veiller à ce que tous les milieux de travail soient inclusifs et accessibles afin que les personnes handicapées puissent participer pleinement et réussir.
  • Appel 22 — Mettre fin à la pauvreté disproportionnée chez les personnes handicapées : Le Canada doit éliminer les niveaux disproportionnés de pauvreté auxquels sont confrontées les personnes handicapées.
  • Appel 23 — Veiller à ce que l’institutionnalisation ne soit pas la seule option de logement pour les personnes handicapées : Nous devons mettre un terme au fait que les personnes handicapées soient obligées de vivre dans des établissements de soins de longue durée en raison d’un manque de soutien communautaire adéquat.
  • Appel 24 — Réaliser le droit de la personne à l’accessibilité pour tous : Tout le monde au Canada doit s’efforcer d’éliminer les obstacles qui empêchent les gens de participer pleinement et de s’intégrer à la société.
  • Appel 25 — Améliorer la capacité de prise de décision des personnes handicapées : Le Canada doit collaborer avec les provinces et les territoires pour veiller à ce que les personnes handicapées soient soutenues dans leur prise de décisions autonomes au lieu de laisser les autres prendre des décisions à leur place.

Voir la vidéo : Les droits des personnes handicapées.

Dépôt du rapport annuel 2021–2022 de la Commission sur les soins de fin de vie

Le rapport annuel 2021–2022 de la Commission sur les soins de fin de vie a été présenté à l’Assemblée nationale le 9 décembre. Selon ce rapport, 5,1% des personnes décédées au Québec au cours de cette période ont bénéficié d’une aide médicale à mourir (AMM), une augmentation par rapport à l’année précédente.

Malgré cette augmentation, l’AMM reste un soin de dernier recours. Les données montrent que 95% des personnes ayant reçu l’AMM étaient considérées en fin de vie en raison d’une maladie grave et incurable qui provoquait des souffrances ne pouvant être soulagées par d’autres soins.

Le rapport précise que la suppression du critère de fin de vie, en mars 2021, en tant que critère essentiel pour recevoir l’AMM n’est pas responsable de l’augmentation enregistrée en 2021–2022, puisque le profil des personnes ayant reçu l’AMM reste similaire aux années précédentes. En outre, l’aide médicale à mourir n’est pas un choix par défaut, car au moment de la demande, les personnes recevaient déjà des soins palliatifs ou s’en étaient fait proposer, particulièrement en cas de cancer.

Environ 95% des personnes ayant bénéficié d’une AMM étaient en fin de vie et présentaient des souffrances physiques et psychiques intolérables et inapaisables. 93% des personnes ayant reçu une AMM en 2021–2022 avaient 60 ans ou plus, 66% souffraient de cancer, et 84% avaient un pronostic de survie d’un an ou moins.

Par ailleurs, près du tiers des demandes a été rejeté.

Finalement, la proportion de décès suite à une demande d’aide médicale à mourir varie significativement d’une région à l’autre. Dans Lanaudière et dans le Bas-Saint-Laurent, près de 9% des personnes décédées en 2021–2022 ont bénéficié d’une AMM, contre un peu moins de 4% à Montréal.

Syndrome de la personne raide

Le 7 décembre dernier, Céline Dion a annoncé qu’elle souffrait du syndrome de la personne raide, également connu sous le nom de syndrome de Moersch et Woltman.

Cette maladie neurologique, qui affecte environ une personne sur un million et qui touche deux fois plus les femmes que les hommes, se caractérise par une rigidité musculaire variable qui affecte principalement le tronc et les membres.

Les scientifiques ne sont actuellement pas en mesure de déterminer les causes exactes de cette maladie, mais ils estiment qu’elle pourrait être le résultat d’une maladie auto-immune affectant le cerveau ou la moelle épinière.

Les traitements sont personnalisés et peuvent inclure des médicaments tels que des sédatifs, des relaxants musculaires et des stéroïdes, ainsi que de la physiothérapie, de l’ergothérapie et de l’aquathérapie.

Des retards pour faire adapter un véhicule

Le Programme d’adaptation de véhicules de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) rencontre actuellement des difficultés en raison de la pénurie de main d’œuvre.

Pour faire adapter un véhicule, les personnes doivent d’abord obtenir un rapport d’évaluation d’un ergothérapeute afin de déterminer les adaptations dont elles ont besoin (plancher abaissé, rampe électrique, commandes manuelles, etc.). La SAAQ exige également deux estimations d’entreprises accréditées capables d’effectuer les travaux d’adaptation. Une fois que tous les documents sont soumis à la SAAQ et que la demande est approuvée, les travaux peuvent commencer. Dans certains cas, une inspection finale est requise une fois que les travaux sont terminés. Dans la plupart des cas, la SAAQ assume la totalité des frais d’adaptation.

Avant la pandémie, le programme fonctionnait bien et il fallait un mois ou deux pour adapter un véhicule.

Malheureusement, en raison de la pénurie de main d’œuvre, il peut maintenant prendre jusqu’à six mois pour obtenir un rendez-vous avec un ergothérapeute dans le système public. Même dans le privé, où les délais sont plus courts, des retards sont observés.

La pénurie de personnel pour l’adaptation des véhicules et les retards pour obtenir des pièces spécifiques contribuent également à allonger les délais.

Cette situation compromet l’autonomie des personnes qui ont besoin de faire adapter leur véhicule pour pouvoir se déplacer.

Rapport sur la gestion de l’enseignement à distance durant la pandémie

Le rapport de la vérificatrice générale publié mercredi a révélé que le ministère de l’Éducation a échoué à plusieurs égards dans la mise en œuvre de l’enseignement à distance lorsque les écoles ont fermé en 2020 en raison de la pandémie.

Les services éducatifs offerts aux élèves ont été perturbés par la pandémie, entraînant des retards d’apprentissage. Avant mars 2020, près d’un quart des élèves avaient déjà été diagnostiqués comme ayant un handicap ou des difficultés d’adaptation ou d’apprentissage. Au demeurant, le ministère de l’Éducation ne dispose pas d’études lui permettant d’avoir un portrait complet et actuel des retards d’apprentissage pour mettre en place les mesures de rattrapage appropriées.

Par ailleurs, la décision d’annuler les examens ministériels en janvier 2021 n’était pas basée sur une décision documentée. En fait, un mémoire soumis en conseil des ministres quelques semaines plus tôt recommandait la tenue des examens et mentionnait déjà que les centres de services scolaires identifiaient des retards d’apprentissage chez les élèves.

Le rapport souligne également que la décision politique de développer un programme de tutorat de 88 millions de dollars n’était pas basée sur une analyse synthèse des retards d’apprentissage.

La vérificatrice ajoute que, en octobre 2021 (plus de 18 mois après le début de la pandémie), 10 centres de services scolaires n’avaient toujours pas suffisamment d’ordinateurs pour offrir un enseignement en ligne en cas de fermeture de l’ensemble de leurs écoles. En outre, le ministère a pris du retard dans l’émission de directives claires sur les services éducatifs à offrir aux élèves du primaire et du secondaire. Le manque de directives ministérielles a contribué à une prestation de services très variable d’une école à l’autre.

Rapport du vérificateur général du Québec sur le suppléments pour enfant handicapé

Le 7 décembre 2022, le tome de décembre 2022 du Rapport du Vérificateur général du Québec à l’Assemblée nationale pour l’année 2022–2023 a été rendu public.

On y trouve notamment des conclusions sur l’Allocation famille: suppléments pour enfant handicapé : « Le ministère de la Famille a une connaissance limitée des deux suppléments pour enfant handicapé existants, notamment parce qu’il dispose de peu d’information à leur sujet et qu’il n’en fait pas un suivi complet. Le processus pour demander ce type de soutien financier est lourd et complexe, ce qui ne favorise pas l’accès aux suppléments ni l’efficacité de leur gestion. De plus, les délais de traitement des demandes sont longs, et le processus de réévaluation, qui a pour but de vérifier si l’état de santé des enfants qui bénéficient déjà d’un supplément s’est amélioré et, le cas échéant, s’il répond toujours aux critères d’admissibilité, a été presque interrompu pendant une décennie, de 2011 à 2021. »

Rapport du projet Pour des parcs accessibles

Ce rapport présente un portrait de l’accessibilité de trois grands parcs par le transport actif et collectif, ainsi que les recommandations formulées à l’intention des décideurs municipaux et des sociétés de transport pour en améliorer l’accessibilité.

Priorisation des enfants à besoins particuliers dans l’attribution des places en service de garde

À partir de 2024, le gouvernement du Québec centralisera l’attribution des places en garderie pour les enfants ayant des besoins particuliers en mettant en place une grille de points gérée par le ministère de la Famille.

La proximité géographique ne sera plus prise en compte et la date de naissance remplacera la date d’inscription pour déterminer le rang de l’enfant pour obtenir une place en garderie. Le gouvernement souhaite ainsi éviter de désavantager les parents moins informés et garantir une plus grande accessibilité des places aux enfants ayant des besoins particuliers, comme le recommandait le Vérificateur général en 2020 dans son rapport sur les services de garde.

Les détails sur les critères de sélection n’ont pas encore été révélés par le gouvernement du Québec et les modifications entreront en vigueur à une date indéterminée.

Il est à noter que La Place 0–5, la seule plateforme qui permet d’inscrire son enfant à un service de garde au Québec, est officiellement sous la responsabilité du ministère de la Famille depuis le 25 novembre dernier.

Création du Conseil des entreprises sur l’inclusion des personnes en situation de handicap

Le 6 décembre 2022, la ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes en situation de handicap, Carla Qualtrough, a annoncé la création du Conseil des entreprises pour l’inclusion des personnes en situation de handicap (CEIPSH).

Composé de chefs d’entreprise d’un large éventail de secteurs, le CEIPSH est chargé de fournir des conseils et des recommandations sur la façon d’améliorer l’inclusion en milieu de travail et le soutien aux entreprises canadiennes pour qu’elles deviennent plus confiantes et inclusives envers les personnes en situation de handicap.

L’aménagement d’un parc fait polémique dans MHM

Le projet d’aménagement du parc Pierre-Bédard, situé dans l’arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve (MHM), suscite la controverse. L’objectif de cet aménagement est de créer un “parc résilient modèle” pour prévenir les risques d’inondation dans le secteur en cas de pluies intenses. Le projet prévoit l’ajout d’infrastructures vertes pour diriger les eaux de pluie vers des noues de rétention et de drainage.

Cependant, de nombreux citoyens critiquent le manque de consultation sur le projet et la non-prise en compte de l’accessibilité universelle, notamment en raison de la suppression de places de stationnement près de certaines habitations, ce qui pourrait poser des problèmes pour les personnes à mobilité réduite.

Projet de recherche sur la santé et l’équité dans les villes par le transport durable

Une équipe de recherche pancanadienne, codirigée par la professeure Marie-Soleil Cloutier, directrice du Centre Urbanisation Culture Société de l’INRS, a reçu une subvention d’équipe en science de la mise en œuvre dans le domaine des villes en santé de 3 millions de $.

Le projet CapaCITY/É se concentre sur deux interventions clés : les réseaux de pistes cyclables pour tous les âges et toutes les capacités (All Age and Abilities), et les interventions de réduction de la vitesse ‑qui serviront d’études de cas.

L’équipe de chercheuses et de chercheurs du projet travaillera en partenariat avec des urbanistes, des groupes communautaires et d’autres intervenants dans plusieurs villes canadiennes (Halifax, Montréal, Toronto, Victoria, entre autres). Le projet propose d’examiner comment les interventions ciblées et financées par les villes mènent à des changements réels de l’environnement urbain et des habitudes de mobilité, en plus d’améliorer la sécurité des usagers.

Événement de mi-parcours du Chantier en accessibilité universelle

Le 5 décembre, DéPhy Montréal a participé à « l’événement de mi-parcours du Chantier en accessibilité universelle » de la Ville de Montréal.

Cette rencontre visait à divulguer les résultats du diagnostic sur la performance de la Ville en A.U., en présence de personnes élues, représentant des organismes communautaires, ainsi que de citoyennes et citoyens.

En tant que membre de différents comités du Chantier, nous êtions présents pour connaître les engagements de la Ville suite à ce diagnostic (niveau 2/5). Toutefois, cet évènement n’a occasionné aucune annonce concrète.

Les membres associatifs siégeant sur les comités du Chantier feront le suivi de la mise en oeuvre des recommandations issues du diagnostic.

Photo de groupe lors de l'évènement de mi-parcours du Chantier A.U.

Plan climat 2022–2030 de l’arrondissement Mercier-Hochelaga-Maisonneuve

Le 5 décembre 2022, l’arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve a présenté son Plan climat 2022–2030, comprenant 48 actions réparties en 14 stratégies dans les domaines de l’aménagement, de la biodiversité et du verdissement, de la consommation et de l’alimentation, des déplacements durables et de l’entraide et de la mobilisation. Ce plan vise à réduire l’empreinte carbone de l’arrondissement tout en renforçant sa résilience face aux changements climatiques, et à améliorer la santé de la population locale.

L’arrondissement prévoit de mettre en place des mesures pour inciter à la réduction des déchets et au compostage, ainsi que pour sensibiliser la population à l’importance du tri et du recyclage. En matière de mobilité, l’arrondissement souhaite améliorer l’accès aux transports en commun et promouvoir l’utilisation de modes de transport durables tels que la marche et le vélo, en mettant en place des mesures de sécurité pour les déplacements à pied et à vélo.

Enfin, l’arrondissement s’engage à sensibiliser les promoteurs immobiliers à l’importance de développer des projets écologiques et durables, et à intégrer des pratiques écologiques dans les projets de construction et de rénovation de ses installations et bâtiments municipaux.

Journée internationale des personnes handicapées 2022: Éliminer les barrières visibles et invisibles

Logo de la JIPH 2022.

La Journée Internationale des Personnes Handicapées a été proclamée en 1992 par les Nations Unies et est célébrée chaque année le 3 décembre. Elle vise à promouvoir l’intégration et l’accès à la vie économique, sociale et politique des personnes ayant des limitations fonctionnelles. Elle est également l’occasion de réaffirmer l’égalité en dignité et en droits de tous les êtres humains. Le respect de la dignité de chaque personne, quelles que soient ses incapacités, implique la reconnaissance de ses droits fondamentaux, tels que l’éducation, l’accès au travail, au transport ou à la santé.

À cette occasion, de nombreuses organisations publiques et parapubliques ont rappelé les différemtes actions qu’elles mettent en oeuvre pour favoriser l’inclusion des personnes ayant des déficiences.

Des organisations internationales et des OBNL, d’ici et d’ailleurs, ont également organisé des activités de promotion et de sensibilisation pour interpeller la classe politique et pour sensibiliser la population au fait que les personnes ayant des limitations fonctionnelles sont encore trop souvent victimes de discrimination.

Nouveau rapport de l’OMS sur les inégalités en santé pour les personnes handicapées

Selon un nouveau rapport de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), les personnes handicapées sont plus susceptibles de mourir prématurément et de souffrir de maladies chroniques. Le rapport met en lumière la nécessité d’agir rapidement pour corriger les inégalités en matière de santé causées par des facteurs injustes dans les systèmes de santé, tels que l’attitude négative des prestataires de soins, des informations sur la santé présentées de manière incompréhensible, ou des difficultés d’accès à des centres de santé en raison de l’environnement physique, du manque de transport ou d’obstacles financiers.

L’OMS invite les États membres à prendre des mesures pour promouvoir l’équité en matière de santé pour les personnes ayant des incapacités, et appelle la société civile, y compris les organismes de personnes handicapées, à collaborer pour mettre en œuvre les 40 recommandations du rapport et réduire les inégalités en matière de santé pour cette population. Tous les gouvernements et les partenaires du secteur de la santé doivent s’engager à placer l’équité en matière de santé pour les personnes ayant des limitations, au centre de leurs actions.

Rapport d’activités 2021–2022 de la CDPDJ

La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) a présenté le 2 décembre dernier son bilan de l’année 2021–2022.

Parmi les faits saillants, le handicap est encore une fois le principal motif d’enquête pour discrimination, avec une proportion de 38 % (p. 15); rappelons d’ailleurs qu’un avis sur les obligations juridiques des camps de jour à l’endroit des enfants en situation de handicap a été adressé au Ministère des Affaires municipales et de l’Habitation et au Ministère de l’Éducation en mai 2021. La situation est similaire dans le monde du travail, où le handicap arrive premier avec une proportion de 28 % (p. 17). En matière d’emploi, la représentation des personnes handicapées est de 0,9 % au sein des organismes publics; la Commission elle-même fait bonne figure avec une proportion de personnes handicapées de 7 %.

Les auteurs du rapport expliquent également que « durant la dernière année, la Commission a reçu 205 demandes ou dénonciations en matière d’exploitation des personnes âgées ou handicapées (interdite à l’article 48 de la Charte). Au cours de la même période, elle a ouvert 36 dossiers d’enquête. » (p. 22) Ce chiffre est en baisse par rapport aux deux années précédentes. En tout, la proportion des dossiers d’exploitation sur l’ensemble des dossiers d’enquête traités par la Commission est stable (7 %).

Dans son plan stratégique 2021–2025, la CDPDJ se donne comme objectif de mettre en œuvre des orientations en matière de protection pour contrer l’exploitation de personnes âgées ou handicapées applicables à toutes ses interventions (objectif 2.1.2). Les orientations ont été finalisées et adoptées au cours de l’année, et on espère atteindre 40 % des cibles visées en 2022–2023.

Troisième rapport du Comité consultatif des personnes handicapées de l’ARC

Le Comité consultatif des personnes handicapées de l’Agence du revenu du Canada a publié son troisième rapport annuel pour 2022.

Le rapport comprend 10 recommandations sur la façon d’améliorer le crédit d’impôt pour personnes handicapées (CIPH) et son administration. Celles-ci sont organisées en trois catégories : structure du CIPH et admissibilité; processus d’appel et d’examen du CIPH; et protection des intérêts juridiques des demandeurs.

Le rapport souligne également les progrès réalisés par l’Agence pour améliorer ses services aux personnes en situation de handicap, tels que des modifications législatives à l’admissibilité au CIPH et le lancement d’un formulaire de demande numérique.

L’Agence examinera en profondeur ces recommandations pour déterminer comment continuer à améliorer l’administration du CIPH.

Rapport: L’emploi du temps des personnes ayant une incapacité au Canada

Un nouveau rapport sur l’incapacité et l’accessibilité, publié par Statistiques Canada le 2 décembre 2022, et intitulé L’emploi du temps des personnes ayant une incapacité au Canada, s’appuie sur les données de l’Enquête sociale générale (ESG) de 2015 sur l’emploi du temps pour examiner comment les personnes avec et sans incapacité consacrent leur temps à diverses activités.

Les cinq types d’activités étudiées sont les activités personnelles, le travail rémunéré et non rémunéré, le transport, les activités sociales et de communication, et les loisirs. L’article analyse le temps consacré à ces activités en fonction du sexe et du groupe d’âge. Enfin, cette étude compare également les niveaux de stress et les perceptions du temps chez les personnes avec et sans incapacité.

Rapport annuel 2021–2022 du Protecteur du citoyen

Le 1er décembre dernier, le Protecteur du citoyen a déposé à l’Assemblée nationale son rapport annuel d’activités 2021–2022.

Plusieurs manquements ont été relevés concernant les résidences privées pour aînés (RPA) : « on observe que certaines résidences privées pour aînés (RPA) refusent de suivre les normes applicables à leur mission malgré les rappels des CISSS ou CIUSSS responsables de leur certification. De leur côté, des CISSS et des CIUSSS hésitent à sanctionner des résidences fautives, principalement par manque de ressources et par volonté de maintenir celles qui existent. » (p. 14)

En ce qui concerne les personnes ayant des déficiences, le rapport indique qu’il y a « de moins en moins de places de répit pour les proches aidantes et aidants de personnes handicapées, les places existantes dans les différentes ressources du réseau public étant transformées en places d’hébergement. Vu l’importance des solutions de répit pour maintenir les personnes à domicile et éviter l’épuisement de celles et ceux qui en prennent soin. » (p. 14) Le manque criant de places dans les centres d’activités de jour est aussi une préoccupation. (p. 110)

Du côté du soutien à domicile, le Protecteur du citoyen est toujours dans l’attente d’une réponse du MSSS suite aux recommandations émises dans le cadre d’une enquête visant une entreprise d’économie sociale. L’une de ces recommandations était « de s’assurer qu’une autorité compétente prend en charge les responsabilités au regard de la reconnaissance et de la conformité des entreprises d’économie sociale en aide à domicile, autrefois confiées aux agences. » (p. 134)

Notons que le Protecteur du citoyen précise que la période couverte par le rapport correspond à une deuxième année complète en contexte de pandémie de COVID-19 et qu’il convient de tenir compte de ce contexte exceptionnel lors de la lecture des différents constats.

Cahier explicatif des principaux changements au chapitre Bâtiment du code de construction

La Régie du bâtiment du Québec (RBQ) a publié un Cahier explicatif des principaux changements au Code de construction du Québec, Chapitre I — Bâtiment, et Code national du bâtiment — Canada 2015 (modifié). Ce document contient des informations sur les changements provinciaux et nationaux qui ont été apportés au chapitre Bâtiment du Code de construction et qui nécessitent des explications ou des exemples d’application.

On retrouve notamment dans ce cahier des améliorations en accessibilité des bâtiments, en insonorité dans les logements et en santé des occupants, ainsi qu’une meilleure protection contre les risques liés aux changements climatiques et une diminution du risque de propagation d’un incendie.

Le chapitre Bâtiment du Code de construction est constitué du Code national du bâtiment 2015 ainsi que des modifications apportées par le Québec. Sa plus récente version est entrée en vigueur le 8 janvier 2022.

Aide au déneigement pour personnes aînées ou à mobilité réduite

La Ville de Montréal a mis à jour sa page Web présentant le service d’aide au déneigement pour l’hiver 2023. Ce service, offert dans plusieurs arrondissements par différents organismes, permet aux citoyennes et citoyens aînés ou à mobilité réduite d’obtenir de l’aide pour déneiger leur galerie, leur entrée ou leur escalier.

Les critères d’admissibilité varient selon l’arrondissement, les capacités motrices de la personne et la nature de ses limitations.

Pour obtenir plus d’information sur ce service, consulter le site Web de la Ville.

Il est possible de faire une demande en remplissant un formulaire en ligne après avoir sélectionné l’arrondissement désiré, ou en téléphonant au 311 durant les heures d’ouverture, soit du lundi au vendredi de 8 h 30 à 20 h 30, et du samedi au dimanche de 9 h à 17 h.

Modernisation des bornes de paiement de l’Agence de mobilité durable

L’Agence de mobilité durable a annoncé que tous les volets du projet de modernisation de ses bornes de paiement, débuté en 2019, sont maintenant réalisés.

Les nouvelles bornes sont accessibles universellement. Elles permettent d’effectuer des paiements sans contact avec Flash Interac, les cartes Visa, Mastercard, American Express et les cellulaires. Pour accroitre la sécurité des paiements, la lecture des cartes de crédit insérées à la borne se fait maintenant avec la puce plutôt qu’avec la bande magnétique.

Pour plus d’informations, consulter la page Bornes de paiement sur le site de l’Agence de mobilité durable.

La STM présente son budget 2023 et son PI 2023–2032

Le 28 novembre dernier, la Société de transport de Montréal (STM) a présenté son budget 2023 et son programme d’immobilisation (PI) pour la période 2023–2032, annonçant du même coût un déficit de 78 millions et une baisse du niveau de service offert en 2023, conséquences d’un contexte économique difficile et d’un retour d’achalandage plus lent que prévu.

Parmi les faits saillants, la STM prévoit consacrer 873 millions pour les 10 prochaines années afin de continuer à rénover ses stations de métro pour les rendre universellement accessibles : son objectif est que 30 d’entre elles puissent l’être d’ici 2025, alors que 23 le sont actuellement.

De plus, l’ensemble des 2 000 autobus seront dotés d’une rampe d’ici 2025, l’objectif étant d’offrir une alternative supplémentaire de transport collectif aux clients ayant des limitations fonctionnelles, tout en maintenant le service de transport adapté pour la clientèle admise.

La STM souhaite également déployer sa stratégie de mobilité inclusive dans une perspective métropolitaine, avec comme objectif de former 500 clients inscrits au service de transport adapté, dont 350 spécifiques au territoire montréalais, dans le but de favoriser leur accès au service de transport régulier et de transférer certains déplacements du service adapté au service régulier.

Première politique en habitation de la CMM

La Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) a adopté le 24 novembre dernier sa première Politique métropolitaine d’habitation (PMH), qui vise à contrer la crise du logement affectant les 82 municipalités de la région.

Parmi les actions qu’elle souhaite mettre de l’avant, notons l’intégration au Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD) de cibles pour des logements sociaux et abordables qui prennent en compte les besoins de la population. Des mécanismes seront ainsi mis en place afin de faciliter la concertation entre les différents acteurs du milieu lors de l’analyse des besoins, des enjeux et des bonnes pratiques en matière d’inclusion du logement social et communautaire.

La CMM souhaite également miser sur la densification urbaine et sur une amélioration de l’accès aux espaces verts afin de créer un environnement plus inclusif et de favoriser la mixité sociale.

“La Politique propose des actions qui favoriseront une plus grande abordabilité du logement et le développement de milieux de vie plus inclusifs et durables.” explique la mairesse Valérie Plante.

Faits saillants de la politique

La PMH inclut la volonté d’effectuer des représentations auprès des gouvernements afin de renforcer les exigences en matière d’accessibilité universelle (p. 22 : orientation 2, objectif 4, action 16). « Afin de répondre aux besoins particuliers de ces personnes et de la population vieillissante, les logements existants ainsi que les nouvelles constructions doivent être adaptés selon les principes d’accessibilité universelle. » (p. 54, paragr. 2). Il est aussi question de l’adaptabilité des nouvelles unités, de l’intégration de composantes flexibles au moment de la conception (p. 54, paragr. 3) et de l’adoption de normes de construction plus inclusives et rigoureuses en matière d’accessibilité et d’adaptabilité des logements (p. 55, paragr. 1).

On dénote également une volonté de hausser la proportion de logements présentant un indice élevé d’accessibilité au transport collectif et d’accessibilité piétonne aux commerces et aux services (p. 23 : orientation 3, objectif 5, cibles métropolitaines), ainsi que ceux ayant un indice élevé d’accessibilité aux parcs et espaces verts (p. 23 : orientation 3, objectif 6, cibles métropolitaines) dans le but de favoriser la mixité sociale et la qualité de vie. Des critères seront définis à ce sujet lors de la révision du PMAD.

Lancement du tableau de bord Montréal centre-ville

La SDC Montréal centre-ville s’est associée à Google Cloud pour déployer un premier tableau de bord dédié spécifiquement au centre-ville de Montréal. Cette plateforme intégrera des indicateurs clés en vue d’établir un portrait juste et en temps réel de la performance et du développement du cœur économique de la métropole.

Désormais, il sera possible de colliger les données accessibles sur le centre-ville, les consolider, puis analyser les corrélations dans le but d’identifier les grandes tendances et d’orienter la prise de décisions sur les actions à privilégier pour rehausser l’attractivité et la performance du centre-ville de la métropole québécoise.

Près d’une dizaine d’indicateurs clés publics et privés provenant entre autres de Monéris, Éco-Compteur, BIXI Montréal, la Ville de Montréal et Statistique Canada seront répertoriés dans ce tableau de bord qui présentera les différents volets de l’attractivité du centre-ville:

  • La mobilité vers et dans le centre-ville
  • Les transactions commerciales
  • Le portrait d’occupation commerciale
  • L’achalandage
  • Le profil des usagers et commerçants

Montréal centre-ville prévoit rendre publiques périodiquement les données de son tableau de bord dès 2023 afin de bien cibler les efforts collectifs de la relance du centre-ville. Il est également souhaité que l’ajout de nouveaux ensembles de données et l’adhésion d’autres organisations puissent augmenter le nombre et la précision des indicateurs du Tableau de bord. 

Impacts de la COVID-19 sur les regroupements d’organismes communautaires

Le 22 novembre, l’Observatoire de l’ACA a présenté les résultats de son étude sur les impacts de la COVID-19 sur les regroupements d’organismes communautaires du Québec.

Comité canadien de l’harmonisation des codes de construction (CCHCC)

Le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, François-Philippe Champagne, a annoncé le 22 novembre dernier l’adoption d’un nouveau modèle de gouvernance pour le système d’élaboration des codes modèles nationaux en matière de construction. Ce nouveau modèle prévoit un Comité canadien de l’harmonisation des codes constructions (CCHCC) qui aura pour mission d’impliquer et d’intégrer les provinces et les territoires dans le processus national, dans une perspective plus collaborative.

L’objectif visé par cette nouvelle approche est de mettre en place un système d’élaboration des codes qui soit mieux adapté aux priorités provinciales et territoriales, afin de favoriser une construction plus efficace, de réduire les coûts de construction, de diminuer les obstacles au commerce intérieur et d’accélérer la construction de bâtiments écoénergétiques, efficaces et abordables.

Le CCHCC sera supervisé par la Table stratégique canadienne sur l’harmonisation des codes de construction et sera composé de représentants des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux. Un conseil consultatif composé de membres de l’industrie, du milieu réglementaire et d’autres organismes intéressés sera également mis en place afin de fournir des conseils stratégiques eu CCHCC.

Augmentation de la rente d’invalidité dès janvier 2023

La rente d’invalidité du Régime des rentes du Québec (RRQ) sera majorée de 6,5 % à compter de janvier prochain, grâce à l’indexation. 

  • La hausse moyenne sera de 739$ (de 11 376$ à 12 115$),
  • La hausse maximale sera de 1142$ (de 17 566$ à 18 708$).

Modification du règlement sur la surveillance de l’aide médicale à mourir

Santé Canada a modifié le Règlement sur la surveillance de l’aide médicale à mourir (le Règlement), de 2018, à la suite des récentes modifications apportées au Code criminel, découlant de la Loi modifiant le Code criminel (aide médicale à mourir), qui a reçu la sanction royale le 17 mars 2021.

Le Règlement et le Résumé de l’étude d’impact de la réglementation sont publiés dans la Partie II de la Gazette du Canada.

Arrondissement Ville-Marie — Plan pour l’équité, la diversité et l’inclusion en emploi

L’arrondissement de Ville-Marie a dévoilé son Plan pour l’équité, la diversité et l’inclusion en emploi 2022–2024, dont l’ambition est de bâtir une fonction publique qui soit représentative de la population qu’elle dessert.

Son objectif est de lutter contre les discriminations systémiques et de favoriser l’inclusion et la diversité des talents. Un sondage d’identification, effectué en juin 2021, révèlait que seulement 1,36% des membres du personnel s’identifie comme vivant avec une incapacité, tandis que ces personnes forment 14% de la population de Ville-Marie. La cible est d’augmenter cette proportion à 3% d’ici 2024.

Parmi les autres actions que l’arrondissement souhaite mettre en place, mentionnons une vigie biannuelle sur le portrait des différentes unités en matière de diversité, la formation des gestionnaires en matière de discrimination et le développement de partenariats avec des organismes dans le but de développer des infrastructures accessibles et de diminuer les obstacles en milieu de travail.

Seuils planchers de l’ACA

Après un long processus de consultation, les membres du RQ-ACA, réunis en assemblée générale extraordinaire le 26 octobre dernier, ont adopté une méthode de calcul commune pour les seuils planchers de l’ACA.

Rappelons que les seuils planchers servent à mieux refléter les besoins réels de financement à la mission des organismes d’ACA auprès du gouvernement du Québec et de ses différents ministères. 

Dès maintenant, le RQ-ACA met à la disposition de ses membres plusieurs documents:

Le travail n’est pas terminé. Le traitement des propositions mises en dépôt, faute de temps, reste à définir. Des documents d’accompagnement et des outils complémentaires sont également en préparation. 

Améliorer la qualité des soins et des services offerts dans les milieux de vie

Un rapport d’enquête dévoilé par la ministre déléguée à la Santé et aux Aînés, Sonia Bélanger, met en lumière de graves dysfonctionnements, qui ne correspondent pas à la vision de la Politique d’hébergement et de soins et services de longue durée ainsi qu’à la Loi visant à lutter contre la maltraitance envers les aînés et toute autre personne majeure en situation de vulnérabilité au Québec.

Plusieurs mesures concernant la qualité des soins et services offerts dans les milieux de vie y sont annoncées:

  • Recruter une vingtaine d’inspecteurs pour accroître les visites et les inspections non annoncées dans les RPA, et harmoniser les critères lors des inspections à l’échelle du Québec.
  • Créer des canaux de communication entre les CIUSSS et CISSS qui ont un achat de places dans une même résidence pour en assurer la coordination.
  • Conventionner plus rapidement une vingtaine de CHSLD privés dans la prochaine année.
  • Mettre en place un groupe de contrôle national chargé d’établir un portrait complet de la qualité dans les différents milieux de vie.
  • Recruter deux conseillers-cadres dans chaque établissement chargé d’implanter les bonnes pratiques et de veiller au respect des plus hauts standards de soins aux résidents des établissements sur leur territoire.
  • Rendre obligatoire l’utilisation du modèle national d’entente type d’achats de place pour tous les CISSS et CIUSSS.

La santé publique de Montréal prête pour une prochaine crise sanitaire

La santé publique de Montréal se prépare à faire face à une prochaine crise sanitaire, et recommande d’améliorer davantage les systèmes d’information, d’atténuer les impacts collatéraux et d’assurer une communication transparente.

La priorité de la directrice régionale de santé publique de Montréal, Dre Mylène Drouin, est de continuer « sur la lancée de rehausser les systèmes d’information ».

La deuxième priorité est de développer un système de surveillance des impacts collatéraux: l’isolement social, les problématiques de santé mentale, la violence familiale et la perte d’emploi.

Elle juge de plus qu’il est nécessaire d’avoir un plan de gestion de la menace en prévision d’une prochaine crise sanitaire.

Portrait de l’accès aux services gouvernementaux

L’analyse réalisée par l’Office des personnes handicapées du Québec à partir des données de l’Enquête canadienne sur l’incapacité (ECI) de 2017 montre l’importance d’offrir une diversité de méthodes aux personnes avec incapacité pour accéder aux services gouvernementaux, afin de répondre à leurs préférences et de tenir compte des difficultés qu’elles rencontrent.

La majorité des personnes avec incapacité de 15 ans et plus préféreraient accéder aux services gouvernementaux par Internet ou par téléphone, tant les hommes que les femmes.

L’accès aux services gouvernementaux en personne ou par Internet occasionnerait des difficultés chez environ 1 personne sur 6. Les personnes qui ont mentionné de telles situations sont plus nombreuses, en proportion, chez celles plus âgées et celles ayant une incapacité grave.

  • L’accès aux services par Internet est la méthode préférée la plus fréquemment mentionnée par les jeunes avec incapacité.
  • L’accès par téléphone est mentionné plus souvent par les personnes plus âgées ou qui ont une incapacité liée à la mobilité, à la flexibilité, à la dextérité, ou à la douleur.

Étude sur l’aptitude au travail des personnes avec incapacité

Peu de données étaient disponibles concernant les personnes avec incapacité inactives susceptibles d’intégrer ou de réintégrer le marché du travail. Or ces données sont essentielles pour mieux connaître cette population, les obstacles qu’elle rencontre et ses besoins en matière d’accommodements ou d’aménagements adaptés en milieu de travail.

L’Institut de la statistique du Québec a réalisé une étude sur le sujet à partir des données de L’Enquête canadienne sur l’incapacité de 2017.

Faits saillants 

  • En 2017, on estime qu’il y avait, au Québec, environ 100 100 personnes inactives non étudiantes âgées de 15 à 64 ans ayant au moins une incapacité qui étaient aptes au travail. Cela correspond à un taux d’aptitude au travail d’environ 34 %. Ce taux grimpe à environ 75 % chez les personnes âgées de 15 à 24 ans;
  • Les trois quarts des personnes de la population à l’étude ont indiqué avoir rencontré des obstacles les empêchant de chercher du travail. Or, l’analyse a révélé que parmi les personnes ayant connu de tels obstacles, environ les trois quarts les ont attribués à l’environnement que constitue le marché du travail;
  • Les personnes qui ont des incapacités ne sont pas toutes en mesure d’intégrer le marché du travail ou de mettre pleinement à profit leurs compétences et leurs expériences. Plus l’incapacité d’une personne est grave, plus il peut être difficile pour elle de participer au marché du travail. Par contre, un aménagement de l’environnement de travail ou de l’organisation du travail peut influer positivement sur leur participation au marché du travail;
  • Environ les deux tiers des personnes de la population à l’étude ont indiqué avoir des besoins en matière de services et d’aménagement en milieu de travail;
  • Environ le quart des personnes de la population à l’étude ont indiqué avoir perçu de la discrimination au cours des cinq années précédant l’Enquête sous la forme d’un refus d’entrevue, d’emploi ou de promotion.

Coup d’œil sur la philanthropie

À l’occasion de la Journée nationale de la philanthropie du 15 novembre, plusieurs médias font le point sur l’état de la situation au Québec. La réalité n’est pas la même pour tous les organismes, mais le portrait dressé met tout de même de l’avant certaines tendances en ce qui concerne les problèmes qu’ils rencontrent et les moyens mis en œuvre dans la poursuite de leur mission.

Parmi les difficultés auxquelles fait face le monde de la philanthropie, l’inflation, la pénurie de main d’œuvre et l’augmentation des besoins de la population sont au centre des préoccupations. Ces trois problèmes créent ce qui est considéré comme une « tempête parfaite », alors que la hausse du coût de la vie fait en sorte que les employés, même motivés, sont parfois contraints de quitter leur emploi. Les charges d’augmentation des organismes augmentent à un moment où il est à la fois de plus en plus difficile de garder les gens en poste et de plus en plus ardu de collecter des dons.

La situation est donc difficile, mais tout n’est pas sombre. Pour plusieurs, la clé du succès réside dans la capacité d’adaptation et d’innovation des organismes. Les donateurs corporatifs sont encore nombreux; il faut donc travailler à leurs côtés afin de mettre en place des partenariats à long terme et de favoriser le transfert d’expertise. La philanthropie transformationnelle peut également changer la donne : s’investir plutôt qu’investir, c’est-à-dire offrir du temps et des services plutôt que de l’argent. Du côté de la formation et la rétention des employés, l’Université de Montréal offre maintenant un microprogramme en ligne de cinq jours en financement des OBNL; le programme offre des outils concrets de gestion philanthropique et propose des cours sur la communication relationnelle, sur la recherche de donateurs et sur la gestion des employés.

Semaine nationale des personnes proches aidantes 2022

La Semaine nationale des personnes proches aidantes se déroule cette année du 6 au 12 novembre.

Faits saillants

Observatoire québécois de la proche aidance

L’Observatoire québécois de la proche aidance a été institué par la Loi visant à reconnaître et à soutenir les personnes proches aidantes.

Au cours de la semaine nationales des personnes proches aidantes, l’Observatoire a lancé son nouveau site Web, qui fait partie des grandes réalisations visées par son Plan de développement stratégique.

Une alliance pour la transition socio-écologique à Montréal

Transition en Commun (TeC) propose d’établir une alliance entre la Ville de Montréal, les citoyennes et citoyens, ainsi que des acteurs de la société civile, autour d’une démarche de co-construction.

L’objectif global de cette alliance est double:

  1. Faire émerger, populariser, célébrer et mobiliser autour d’une vision partagée de la transition socio-écologique, et
  2. Se donner collectivement les moyens de la mettre en œuvre, notamment par de nouveaux engagements des institutions concernées, dans un premier temps à Montréal.

La vision de la transition socio-écologique dans laquelle s’inscrit cette proposition est alignée avec la vision portée par Montréal 2030 et s’appuie notamment sur:

  • Les quartiers et la vie locale
  • La participation citoyenne, la démocratie et la création de communs
  • L’économie sociale et l’innovation sociale
  • L’équité, la diversité et l’inclusion, en renforçant le lien entre justice sociale et écologie
  • La culture et la création d’un récit collectif mobilisateur

Gouvernance

La gouvernance de l’initiative s’appuie sur les principes suivants:

  • Un partenariat entre la Ville et des organisations citoyennes basé sur le respect et la reconnaissance mutuelle.
  • Une volonté commune d’examiner et, au besoin, de transformer certaines pratiques, autant à la Ville que dans les organisations, afin de maximiser l’impact de la participation citoyenne sur la transition.
  • La reconnaissance de l’indépendance d’action des organisations citoyennes.
  • Une volonté commune de soutenir les innovations issues du terrain ou au sein de l’administration municipale.

Le comité d’orientation est au cœur de la démarche. Il est co-présidé par Dominique Ollivier, élue présidente du comité exécutif de la Ville de Montréal, et Bertrand Fouss, représentant de la société civile. Il sera un lieu de partage d’information, assumera un rôle décisionnel en ce qui concerne les orientations générales, et soutiendra, au besoin, les travaux et initiatives dans le cadre de la démarche. Les mandats sont de 2 ans (renouvelables 2 fois maximum). Un comité exécutif sera nommé au sein du comité d’orientation afin d’apporter plus d’agilité de fonctionnement, et notamment une capacité de décision plus rapide.

Une équipe de coordination rémunérée est nommée et suivie par le comité d’orientation/ exécutif. D’un point de vue administratif, cette équipe est hébergée par un organisme fiduciaire (Projet Collectif), mais conserve toute son indépendance par rapport à celui-ci. Elle coordonne l’ensemble de l’initiative, est responsable de la gestion des fonds, dispose d’une capacité d’initiative et prépare les rencontres du comité d’orientation/exécutif.

Un comité des savoirs a été mis en place dès le début de la démarche. Sa composition est mixte (personnes issues de la recherche et de la société civile), de façon à privilégier la diversité des savoirs. Son mandat implique notamment de maximiser les apprentissages et les liens avec d’autres expériences, ici ou ailleurs.

Partenaires de départ

Un comité ad-hoc s’est progressivement constitué depuis début 2022:

  • Organismes de la société civile: Solon, Coalition montréalaise des Tables de quartier (CMTQ), Centre d’écologie urbaine de Montréal (CEUM), Campus de la transition écologique, Institut du Nouveau Monde (INM), Fondation David Suzuki, TIESS, Culture Montréal, CRISES.
  • Citoyennes et citoyens, chercheuses et chercheurs engagés.
  • Représentantes et représentants de différents services de la Ville: BTER, SPSPO et arrondissement de MHM.

Plateforme communautaire pour signaler les cas de cyberfraude

La Clinique de cyber criminologie de l’Université de Montréal a créé la plateforme communautaire de signalement de cas de cyberfraude, Fraude-alerte.ca, pour amener les gens à s’entraider dans la lutte contre ce fléau.

Les étudiantes et les étudiants en criminologie, qui sont formés notamment à aider les victimes de cyberfraude, animent la communauté et interviennent dans certains cas. Les informations fournies sur la plateforme par les utilisateurs sont toujours vérifiées par des analystes de la Clinique de cyber criminologie.

Les gens peuvent utiliser la plateforme de manière anonyme ou se créer un compte, ce qui leur permet d’être avertis par courriel si quelqu’un écrit un commentaire sur leur cas. De plus, l’algorithme de la plateforme est en mesure de déterminer de quel type de fraude la personne qui partage son expérience a été victime et il lui suggère de la documentation pertinente à consulter. 

Moins de feux de circulation modernisés en 2022

Des 250 feux qui devaient être sécurisés cette année, seuls 206 le seront d’ici la fin de 2022.

« On a moins d’intersections nouvellement dotées de feux conformes, compte tenu de l’effort qu’on a mis sur les projets de pistes cyclables, mais aussi les mesures de mitigation du tunnel La Fontaine et également la COP15 », a concédé vendredi la directrice du Service de l’urbanisme et de la mobilité, Lucie Careau.

Entrée en vigueur de la loi visant à mieux protéger les personnes en situation de vulnérabilité

Le Curateur public du Québec a annoncé l’entrée en vigueur de la Loi modifiant le Code civil, le Code de procédure civile, la Loi sur le curateur public et diverses dispositions en matière de protection des personnes.

Principaux changements aux services existants

  • Simplification des mesures de protection. Concrètement : la curatelle est abolie et la tutelle est le seul régime de protection;
  • Modulation de la tutelle. Concrètement : le tribunal doit préciser dans son jugement quels sont les actes que la personne peut faire seule, ceux qu’elle peut faire avec l’assistance de son tuteur et ceux qui doivent être accomplis par son tuteur;
  • Bonification du mandat de protection. Concrètement : la reddition de comptes et l’inventaire sont obligatoires, afin de mieux protéger la personne contre de possibles abus financiers;
  • Meilleure protection du patrimoine des mineurs. Concrètement : les organismes publics, les liquidateurs de succession et les compagnies d’assurances avisent le Curateur public au plus tard 15 jours avant de payer une indemnité à un mineur, afin qu’il puisse informer rapidement le tuteur de ses obligations.

Nouveautés

  • La représentation temporaire. Concrètement : possibilité de désigner temporairement une personne pour accomplir un acte précis au nom d’une personne inapte (par exemple, renoncer à une succession) sans limiter l’exercice de ses droits;
  • La mesure d’assistance. Concrètement : possibilité pour une personne vivant une difficulté de faire officiellement reconnaître un ou deux assistants de son choix pour l’aider dans ses communications et ses démarches auprès de différents tiers (ministères, organismes, fournisseurs de services et professionnels).

Les citoyens peuvent se prévaloir dès maintenant de la représentation temporaire et de la mesure d’assistance.

Vision vélo 2023–2027 — La Ville de Montréal se dote d’une planification élaborée pour le développement d’un réseau cyclable sécuritaire et efficace partout sur l’île

Forte d’une croissance record de l’utilisation du vélo sur son territoire dans la dernière année, la Ville de Montréal dévoile sa Vision vélo 2023–2027, qui lui permettra d’étendre son réseau cyclable sécuritaire et efficace aux quatre coins de l’île, d’offrir de nouvelles options de mobilité active et de sécuriser le réseau pour l’ensemble des usagers et des usagères de la route.

En tout, c’est minimalement 200 km de nouvelles voies cyclables sécurisées qui s’ajouteront à Montréal au cours des 5 prochaines années, grâce à 40 projets, dont 10 nouveaux axes du Réseau express vélo (REV).

Parmi les projets phares, le réaménagement de la piste de la Commune, entre Berri et Saint-Laurent, pour une meilleure cohabitation avec les piétons notamment.

Télécharger la liste complète des axes cyclables annoncés via la Vision vélo 2023–2027.

Analyse PAGAC — Rapport final du RQ-ACA

Le RQ-ACA a produit un rapport d’analyse du plan d’action gouvernemental en action communautaire (PAGAC), déposé par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale (MTESS), Le 13 mai 2022.

Selon le RQ-ACA, 77% du contenu du PAGAC a été inspiré par les préoccupations et les besoins exprimés par le milieu communautaire. Cependant, considérant la faiblesse des investissements prévus, le MTESS semble ne pas avoir pris en compte les chiffres présentés dans les différents mémoires.

De nombreux organismes communautaire sont déçus du manque de reconnaissance de leur contribution, pourtant essentielle à la société, comme l’ont prouvé ces deux dernières années de pandémie.

Lire l’analyse :

Une première clinique pour traiter la COVID-19 longue à Montréal

La première clinique montréalaise consacrée au traitement du syndrome de la COVID-19 longue a ouvert ses portes à l’Hôpital général juif , dans le quartier Côte-des-Neiges.

La clinique multidisciplinaire rassemble des infirmières, des médecins spécialistes et des professionnels paramédicaux, notamment des physiothérapeutes et des travailleurs sociaux, qui offrent des services médicaux et de réadaptation en personne et virtuellement.

AVC: Ressources documentaires grand public

Un accident vasculaire cérébral n’est pas toujours rapidement pris en charge mais engendre parfois des séquelles cognitives aussi bien que motrices. Troubles de l’attention, du langage ou de la mémoire, difficultés à se mouvoir. L’AVC s’avère être la première cause non traumatique de handicap acquis.

L’Institut du Cerveau met ses ressources à disposition du public

À l’occasion de la journée mondiale de l’AVC, l’Institut du Cerveau propose un accès libre à toutes ses ressources documentaires grand public pour permettre à chacun de s’informer sur ce thème.

Chacun, professionnel ou particulier, peut ainsi s’informer librement sur les projets de recherche menés par l’Institut du cerveau sur le sujet de l’AVC, mais aussi consulter des fiches pratiques sur ses causes, ses symptômes, son diagnostic et ses traitements. Une vidéo et un podcast sont également disponibles.

Accident vasculaire cérébral : l’urgence passée, une rééducation adaptée s’impose

L’Académie de médecine reconnaît la nécessité d’agir au moindre doute ou signe annonciateur d’un AVC dans son rapport sur la prise en charge en urgence par les unités neurovasculaires (UNV). Elle indique ainsi que l’existence de ces UNV augmente les chances de survie sans dépendance.

En parallèle, la Haute Autorité de santé a mis en ligne des recommandations à destination des rééducateurs. Certaines peuvent toutefois être mises en place par les patients eux-mêmes et leurs proches. 

Pour diminuer les séquelles motrices, cette rééducation lors de cette phase peut inclure des programmes d’activité et d’exercices physiques, un travail sur la posture et l’équilibre ou encore un recours à la mise en place d’orthèses.

La Has recommande également un entraînement visant à améliorer les fonctions cognitives altérées. Elle préconise aussi l’apprentissage de l’utilisation d’aides et de stratégies dans un but de compensation. Pour chaque modalité d’intervention, un tableau précise le degré d’efficacité, preuve scientifique à l’appui.

Station Radisson — Nouveau terminus

Dans le cadre des travaux majeurs du tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine, des mesures d’atténuation en transport collectif seront mises en place.

Dès le 31 octobre, il y aura des changements au Terminus Nord et Terminus Sud de la station Radisson.

Le bus exo 500 va rester à son emplacement actuel au quai 1 du Terminus Nord.

Les bus d’exo (520, 521, 532) et de la RTL (61, 461) vont déménager au terminus Radisson Sud. Le terminus Radisson Sud est situé du côté sud de Sherbrooke, au coin de Trianon. Les bus se trouveront au quai suivant :

  • Quai 1 : 461 RTL
  • Quai 2 : 61 RTL
  • Quai 3 : 520 et 521 exo
  • Quai 4 : 532 exo

Les arrêts seront détectables via une tige d’arrêt métallique.

Pour accéder au terminus Radisson Sud, de l’intérieur de la station, vous devez vous rendre à l’édicule Sud. Après les tourniquets, tourner à droite, suivre le corridor et monter les marches. En haut des marches, les portes de sortie se trouvent à votre gauche. Tournez à droite lorsque vous sortez de l’édicule Sud de la station Radisson, marchez quelques mètres et traverser la lumière au coin, aux bateaux pavés. Le terminus se trouve après la traverse.

Pour les quais 1 et 2 :

  • Après la traverse, tournez à droite. Vous allez marcher et longer une bande végétale avec arbustes. Après environ 10 mètres, tournez à gauche, longez le chemin asphalté et tournez à droite. Marchez quelques mètres sur le quai pour détecter les quais 1 (461 RTL) et ensuite, le quai 2 (61 RTL). Prenez note que le quai a 1,5 m de large.

Pour les quais 3 et 4 :

  • Après la traverse de la rue du Trianon, tournez à droite et marchez jusqu’à la traverse suivante. Soyez vigilants, cette traverse est également l’entrée et sortie des bus. Ils auront à effectuer un arrêt. Traversez la rue et tournez à gauche sur le trottoir et ensuite à droite. Marchez quelques mètres sur le quai pour détecter les quais 3 (520 et 521 exo) et ensuite, le quai 2 (532 exo).

Pour en savoir plus sur le service bus offert dans le secteur, nous vous invitons à contacter votre société de transport.

Pour plus de détails entourant ce projet : https://www.stm.info/TLHL

Rapport “Mobiliser la santé publique contre les changements climatiques au Canada”

Le rapport annuel de l’Administratrice en chef de la santé publique Canada intitulé « Mobiliser la santé publique contre les changements climatiques au Canada » a été déposé au Parlement.

Ce rapport est axé sur les répercussions des changements climatiques sur la santé et sur le rôle important que les systèmes de santé publique peuvent jouer dans la prévention et la réduction de ces répercussions pour toutes les personnes vivant au Canada.

Extraits du rapport

  • Au Canada, les changements climatiques se traduiront par des épisodes de chaleur extrême plus fréquents et plus intenses. La recherche en santé publique et les rapports des coroners indiquent que les personnes et les groupes de personnes connaissant des difficultés matérielles et ayant un faible réseau social sont les plus à risque. En effet, un lien clair a été établi entre les températures intérieures élevées et les blessures et décès liés à la chaleur. Plus précisément, les personnes âgées, en situation de handicap, vivant avec une maladie mentale ou une maladie chronique, ainsi que celles qui n’ont pas accès à la climatisation ou à la protection d’espaces verts environnants, comptent parmi les plus susceptibles à la chaleur extrême.
  • Les maladies non transmissibles et l’incapacité, ainsi que les maladies chroniques préexistantes, seront également aggravées par les changements climatiques. Les personnes vivant avec des maladies chroniques et les personnes en situation de handicap font face à un plus grand risque de maladie ou de décès lorsqu’elles sont exposées à des épisodes de chaleur accablante, des phénomènes météorologiques extrêmes, des maladies transmissibles par l’eau ou une mauvaise qualité de l’air.
  • Jusqu’à présent, les changements climatiques n’ont pas toujours été considérés sous l’angle de l’équité. Si certains déterminants sociaux de la santé ont fait l’objet de recherches, d’autres nécessitent une attention plus poussée. Par exemple, les efforts d’adaptation aux changements climatiques ont mis davantage l’accent sur les iniquités liées au revenu, mais moins sur les expériences des Premières Nations, des Inuits et des Métis, des populations racialisées, migrantes et 2ELGBTQI+ et des personnes en situation de handicap.
  • Pour étendre la surveillance, il faut aussi mettre l’accent sur les iniquités en santé. Des données qui peuvent être ventilées par variables démographiques amélioreraient grandement les connaissances au sujet des vulnérabilités liées aux changements climatiques. Cela permettrait également de mieux comprendre les interconnexions entre les iniquités et la façon dont elles entraînent les risques. Un rapport rédigé par le Bureau des coroners de la Colombie-Britannique fournit un bon exemple en révélant que la plupart des décès liés à la chaleur associés au dôme de chaleur de 2021 concernaient des adultes plus âgés qui vivaient seuls et dont la santé était compromise par de multiples maladies chroniques. Les données montrent également que la majorité des personnes décédées vivaient dans des quartiers socialement ou matériellement défavorisés. Il est possible de saisir les iniquités intersectionnelles à l’aide de stratificateurs d’équité multiples, comme la race, le revenu, le sexe et la situation de handicap, ou au moyen d’indicateurs. Cette compréhension appuierait l’évaluation de la santé de la population relativement aux risques et aux répercussions différentiels des changements climatiques sur la santé.
    L’Agence de la santé publique du Canada a récemment publié une revue de la littérature et une liste de vérification pour appuyer l’intégration de la théorie de l’intersectionnalité dans les analyses quantitatives d’équité en santé.
  • Les données montrant que la pandémie a aggravé de nombreux facteurs structurels et systémiques contribuant aux iniquités de santé continuent de s’accumuler. Certains groupes, comme les peuples autochtones, les communautés racialisées, les femmes, les personnes vivant avec un faible revenu et les personnes en situation d’itinérance ont été touchés de façon disproportionnée par les répercussions directes et indirectes de la pandémie, tout comme les personnes en situation de handicap, les personnes qui consomment des substances, les personnes incarcérées et les communautés 2ELGBTQQ+.

Accéder au rapport

Semaine québécoise du traumatisme craniocérébral 2022

Du 15 au 21 octobre 2022 s’est tenue la 19e Semaine québécoise du traumatisme craniocérébral (TCC).

Faits saillants :

  • Sous le thème « Ne te laisse pas tomber », c’est en tout une quarantaine d’activités qui ont été organisées à travers 16 régions du Québec afin de sensibiliser la population aux dangers des blessures à la tête.
  • 2 000 personnes sont victimes d’un TCC modéré à sévère chaque année au Québec. Les trois quarts de celles-ci vivent de l’insomnie et 77 % expérimentent des symptômes dépressifs.
  • L’accent a été mis sur l’importance de la sensibilisation : à la suite d’un traumatisme crânien, les gens peuvent éprouver des troubles d’équilibre, de l’anxiété, de l’irritabilité ou de la fatigue, tous des symptômes peu connus de la société en général et qui peuvent être mal interprétés par leur entourage.
  • Plusieurs personnes ayant subi un TCC ont l’impression de vivre avec un handicap invisible en plus de se buter à l’incompréhension et aux préjugés du reste de la société.
  • La première édition du Connexion Magazine, portant sur l’estime de soi après un TCC, a été publiée le 15 octobre dernier.

Réflexion 2050: première étape du prochain Plan d’urbanisme et de mobilité de Montréal

Dans le cadre de la révision du Plan d’urbanisme de 2004 et du Plan de mobilité de 2008, la Ville de Montréal a mandaté l’OCPM pour tenir une consultation sur un document préparatoire appelé Projet de Ville : vers un plan d’urbanisme et de mobilité.

Ce document, préparé par le Service de l’urbanisme et de la mobilité, est l’étape préliminaire à l’élaboration du Plan d’urbanisme et de mobilité qui planifiera l’avenir de la Ville de Montréal jusqu’en 2050.

Entre avril et octobre, les organisations et la population ont eu l’occasion de donner leur opinion, par écrit ou via des forums citoyens. Des séance d’audition des opinions orales et écrites ont été menées par les commissaires du 11 au 20 octobre 2022.

Programme de revenu de base

Le Programme de revenu de base (PRB) entrera en vigueur le 1er janvier 2023. Il s’adresse à des personnes qui ont des contraintes à l’emploi sévères et de longue durée.

Le PRB permettra aux personnes admissibles d’avoir un revenu de base plus élevé. Celles-ci pourront gagner plus d’argent en travaillant, sans que cela modifie le montant de leur prestation. Elles pourront aussi disposer de plus de biens et de plus d’argent sans que leur prestation soit diminuée.

Emploi des personnes handicapées : travailler, c’est possible

En travaillant, vous pourrez faire bénéficier les entreprises de vos compétences. Ce sera également l’occasion d’augmenter vos revenus.

Il existe des ressources pour vous aider à trouver un emploi. Elles sont outillées pour :

  • vous fournir de l’information et un accompagnement dans votre parcours vers l’emploi;
  • vous soutenir dans votre intégration et votre maintien en emploi;
  • vous fournir de l’aide pour adapter un environnement et un poste de travail;
  • vous orienter vers les programmes et mesures qui répondent à vos besoins.

Il y a un emploi pour toi

L’office déploie une campagne publicitaire pour vous renseigner sur ces ressources.

Ces publicités ont pour thème « Il y a un emploi pour toi ». Elles présentent des modèles positifs de travailleuses et travailleurs handicapés. Ces personnes démontrent que se trouver un emploi, c’est possible. Elles vous invitent à postuler dans les entreprises du Québec.

Les employeurs invités à vous embaucher

Les employeurs sont également un public cible de la campagne. L’entrepreneure Danièle Henkel, qui est la porte-parole de la campagne, les invite à embaucher une personne handicapée et à s’informer sur les ressources à leur disposition.

Des publicités sont aussi diffusées sous le thème Entreprise inclusive, entreprise d’avenir. Elles mettent de l’avant des employeuses et employeurs québécois inclusifs et leur personnel handicapé.

Consultez la campagne

Pour faire une démarche d’emploi, visitez la section Web de la campagne et suivez nos pages Facebook et LinkedIn .

Rendez-vous montréalais sur la solidarité, l’équité et l’inclusion

Le 18 octobre, DéPhy Montréal a participé à l’évènement « À présent, le grand rendez-vous montréalais sur la solidarité, l’équité et l’inclusion », organisé par le SDIS.

Ce fut l’occasion pour la Ville de présenter ses cinq grandes ambitions à venir, des bons coups des organisations participantes en plus de revenir sur les défis à relever dans les prochaines années, dans le cadre du déploiement du Plan d’action Solidarité, équité et inclusion 2021–2025.

Parmi les 20 défis présentés par des participantes et participants, le défi de l’accessibilité universelle, présenté par DéPhy Montréal, a été sélectionné comme l’un des 9 défis prioritaires. Ces défis ont fait l’objet de discussions en petits groupes, afin de partager des actions concrètes et de proposer des interventions à mettre en place.

Petits groupes de personnes discutant autour de tables.

Webinaires du CCPH

Le CCPH a organisé plusieurs Webinaires en lien avec l’emploi ces dernières années, abordant des thèmes diversifiés comme le recrutement, le télétravail, les milieux adaptés, le maintien en emploi, la lutte contre les stéréotypes ou la santé sécurité au travail.

À voir ou à revoir, en intégralité ou en capsule :

Des travailleurs de la santé de première ligne élaboreront des solutions pour les personnes âgées, les personnes atteintes de démence et leurs aidants naturels

Le Centre d’innovation sur la santé du cerveau et le vieillissement (CABHI) investit pour financer le développement et la mise à l’essai de 64 innovations visant à améliorer la qualité de vie des personnes âgées, des personnes atteintes de démence et de leurs aidants naturels.

Le financement est offert dans le cadre du programme Spark du CABHI, qui appuie le développement de solutions issues du milieu visant à résoudre des problèmes de santé réels.

Le financement est ouvert aux intervenants de première ligne qui ont une connaissance approfondie des enjeux critiques des soins aux personnes âgées et aux personnes qui risquent d’être atteintes de démence. Pour être admissibles, les projets doivent couvrir un ou plusieurs des thèmes : le soutien aux soignants, le vieillissement chez soi, la coordination des soins et la navigation dans le réseau de soins, la santé cognitive et mentale, ou la santé financière et le bien-être. La période de présentation des demandes s’étend du 17 octobre au 2 décembre 2022.

La Fondation Gates s’engage de nouveau et se joint à l’appel pour aider à mettre fin à la poliomyélite

Au Sommet mondial de la santé, la Fondation Bill & Melinda Gates a annoncé qu’elle engagerait 1,2 milliard de dollars pour appuyer les efforts visant à mettre fin à toutes les formes de poliomyélite à l’échelle mondiale.

Le nouvel engagement financier appuiera la mise en œuvre de la Stratégie d’éradication de la poliomyélite, 2022–2026 de l’IMEP, qui vise à mettre fin au poliovirus sauvage dans les deux derniers pays endémiques, le Pakistan et l’Afghanistan, et à mettre fin aux éclosions de nouvelles variantes du virus. La fondation a versé près de 5 milliards de dollars à l’IMEP.

TDL: On ne le voit pas, mais on l’entend !

Du 14 au 22 octobre 2022, c’est la Semaine québécoise du trouble développemental du langage (TDL). Plus de 652 000 personnes au Québec ont un TDL, soit 7,5 % de la population. En salle de classe, 1 élève sur 14 vie avec ce handicap invisible. Les difficultés langagières et leurs impacts dans la vie de tous les jours varient d’un individu à l’autre et évoluent dans le temps.

Cette semaine la thématique « On ne le voit pas, mais on l’entend ! » vise à sensibiliser la population globale sur ce qu’est un TDL et à informer sur les ressources disponibles dans leur région.

Le 14 octobre 2022, le monde s’illuminera en mauve et jaune pour la Journée internationale d’éveil au trouble développemental du langage. À Montréal, la Grande Roue ainsi que le mât du Stade Olympique seront illuminés en mauve.

Visitez le site www.langagequebec.ca/evenements/ pour vous informer des activités de la semaine.

La ministre du Revenu national annonce un soutien accru aux organismes qui contribuent à améliorer l’accès aux prestations et aux crédits

L’Agence du revenu du Canada augmente le financement disponible pour les cliniques du Programme communautaire des bénévoles en matière d’impôt (PCBMI) qui sont au cœur des efforts de l’Agence pour s’assurer que les Canadiens ont accès aux prestations et aux crédits auxquels ils ont droit.

La nouvelle formule de subvention du PCBMI augmentera le montant d’argent accordé chaque année aux organismes par le biais de la subvention, les aidant ainsi à couvrir les frais d’organisation de comptoirs d’impôts gratuits.

Selon la nouvelle formule, tous les organismes recevront 5 $ par déclaration de revenus produite et 500 $ pour les dépenses de base, au lieu d’un montant variable déterminé par les dépenses déclarées. Il y a aussi deux nouveaux montants supplémentaires de 250 $ chacun, pour les organismes qui desservent les communautés nordiques et/ou autochtones.

Le financement maximal offert à chaque organisme est plafonné à 30 000 $.

Demandes de subvention du 14 octobre au 30 novembre 2022. Les organismes qui ont déjà présenté une demande de subvention du PCBMI en 2022 n’ont pas à faire une nouvelle demande.

Pour en savoir plus sur le programme de subvention du PCBMI, visitez la page canada.ca/subvention-comptoirs-impots-gratuits.

« Visons juste! Pour la justice sociale et climatique »

Le Réseau québécois de l’action communautaire autonome (RQ-ACA) est fier d’annoncer la 20e édition de la Semaine nationale de l’action communautaire autonome (#SNACA), sous le thème « Visons juste! Pour la justice sociale et climatique ». Du 17 au 24 octobre 2022, cette semaine sera un moment pour souligner le rôle exceptionnel des organismes et des luttes communautaires dans la construction d’une société plus juste, plus inclusive et plus respectueuse de notre planète.

Dans le cadre de cette semaine, les organismes communautaires sont invités à mettre en valeur leur mission de transformation sociale et à réfléchir à leur contribution dans la co-construction d’un projet de société ambitieux où personne n’est laissé pour compte. Rassemblons-nous pour nous projeter vers l’avenir et célébrer la diversité et la force de notre mouvement!

Une nouvelle application accessible aux personnes atteintes de glaucome

AbbVie et Vaincre la cécité Canada ont lancé l’application Glaucome en perspective pour aider la population canadienne à comprendre l’impact du glaucome et à gérer l’évolution de la maladie. Ce lancement coïncide avec la Journée mondiale de la vue, alors que la communauté de la perte de la vision s’unit pour sensibiliser les gens et mieux faire connaître les maladies oculaires comme le glaucome.

L’application a été mise au point à partir de recherches menées auprès de patients atteints de glaucome qui ont expliqué leur perception de la perte de vision causée par la maladie. Elle fournit aux utilisateurs des conseils sur le schéma thérapeutique et comprend une série de démonstrations interactives visant à encourager les personnes à risque à consulter tôt un professionnel de la santé en leur permettant de comprendre l’impact du glaucome au quotidien. Elle fournit aussi de l’information sur les options thérapeutiques offertes pour appuyer la prise en charge du glaucome.

L’application peut maintenant être téléchargée gratuitement à partir de l’App Store et de Google Play.

Note économique — Développer les services de maintien à domicile au Québec

La population du Québec vieillit plus rapidement que ce que le système actuel de résidences de soins de longue durée permet de supporter. Le Québec doit permettre à davantage d’aînés de rester à leur domicile, en appuyant davantage les aidants naturels, montre cette nouvelle publication dévoilée par l’IEDM.

À l’avenir, éviter l’institutionnalisation prématurée des personnes âgées qui sont encore indépendantes dans de nombreux domaines de leur vie quotidienne devrait être un objectif primordial. Avec un système de soins à domicile bien développé, le maintien de ces aînés à leur domicile réduirait le besoin d’ajouter plus de places en CHSLD.

Cela nécessiterait une transition vers un système qui reconnaît les avantages sociaux et financiers des soins à domicile pour les personnes âgées. Le réseau de soins à domicile n’a pas été priorisé dans le système centré sur l’hôpital de la province, ce qui a conduit à développer les services de soins à domicile uniquement à la marge.

Selon l’Institut canadien d’information sur la santé, un Canadien sur neuf placé en établissement aurait pu, en fait, rester à la maison si un soutien adéquat avait été disponible. Considérant les 41 748 personnes âgées estimées hébergées en CHSLD, il pourrait y en avoir plus de 4600 qui pourraient être prises en charge à domicile plutôt qu’en établissement.

Le gouvernement du Québec a reconnu la nécessité d’améliorer son réseau de soins à domicile, en s’engageant à mettre en branle une série de projets et de dépenses supplémentaires dans les années à venir. Cependant, pour que le programme ne devienne pas un poids supplémentaire pour les contribuables déjà surchargés, une partie du financement doit provenir des sommes libérées de la dépendance réduite aux CHSLD.

La pénurie de personnel et les retards en chirurgie au Canada sont des causes de perte de vision

Le rapport de 2021 sur la santé visuelle au Canada, commandé par le Conseil canadien des aveugles et Vaincre la cécité Canada, note que la reprise des soins de la vue se fait très lentement dans un contexte encore marqué par la pandémie de COVID-19

Le rapport de 2021 intitulé L’incidence de la pandémie de COVID-19 sur la santé oculaire au Canada* révèle que les soins de la vue au Canada n’ont pas retrouvé les niveaux qui avaient cours avant la pandémie en raison d’importantes pénuries de personnel, des retards en chirurgie, des rendez-vous manqués chez le médecin et du report de l’examen de la vue périodique.

Malgré des engagements substantiels de plus de 2 milliards de dollars de la part du gouvernement fédéral pour éliminer les retards de traitement, les temps d’attente et la prestation des soins oculaires ne sont pas revenus aux niveaux qui avaient cours en 2019, ce qui met en évidence le besoin urgent d’une stratégie nationale en matière de soins oculaires.

Les Canadiennes et Canadiens n’ont pas accès à des soins spécialisés qui leur permettraient de prévenir la cécité. Ce sont dans les faits 3 personnes sur 4 pour lesquelles on pourrait, grâce à un diagnostic précoce et à des traitements, freiner la perte de vision.

On estime en outre qu’il y a eu 108 000 chirurgies oculaires en moins et 1,8 million de visites en moins chez les optométristes en 2021 comparativement à 2019.

Les retards en matière de soins oculaires spécialisés ont des conséquences graves et, dans certains cas, irréversibles pour certaines personnes vivant avec une perte de vision. Celles-ci ont un accès déficient aux soins, et beaucoup deviennent aveugles ou malvoyants alors qu’il existe pourtant des médicaments et des traitements pour éviter de perdre la vue.

Il est essentiel de mettre en œuvre des systèmes et des politiques pour inverser cette tendance inquiétante. Visitez le site StopVisionLoss.ca et signez la pétition demandant au gouvernement canadien de mettre en place une stratégie nationale en matière de soins oculaires et de s’attaquer aux retards en la matière, qui sont à l’origine de la crise actuelle de cécité évitable. 

Logo Vaincre la cessité Canada

*The Impact of COVID-19: An Addendum to the Cost of Vision Loss in Canada Study

Le gouvernement du Canada investit pour améliorer la participation des groupes en quête d’équité dans les métiers spécialisés

La ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes en situation de handicap a annoncé deux appels de propositions visant à aider les groupes en quête d’équité, notamment les femmes, à obtenir la formation en apprentissage et le soutien dont ils ont besoin pour intégrer la main-d’œuvre des métiers spécialisés.

Le gouvernement du Canada consacre jusqu’à 55 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2023–2024, dans le cadre du volet 2 (Innovation dans l’apprentissage) du Programme pour la formation et l’innovation en milieu syndical. Cette somme permettra de financer des projets visant à améliorer la participation des apprentis aux métiers du programme du Sceau rouge qui sont des femmes, des nouveaux arrivants, des personnes en situation de handicap, des Autochtones et des personnes racisées, notamment par l’intermédiaire du mentorat, des services de carrière et du jumelage travailleur-emploi. Cet appel de propositions vise également les projets qui soutiendront le développement de compétences environnementales pour la transition du Canada vers une économie propre.

Les deux appels de propositions prendront fin le 1er décembre 2022. Les organisations admissibles sont les syndicats représentant les travailleurs des métiers du programme du Sceau rouge, les organisations avec ou sans but lucratif, les organisations autochtones, les administrations municipales et les gouvernements, agences, institutions et sociétés d’État provinciaux et territoriaux.

Mise en service du SRB Pie-IX

Le bureau de projet intégré du SRB Pie-IX annonce la mise en service graduelle du SRB à compter du lundi 7 novembre.

Ce nouveau service rapide par bus sera ainsi en fonction du boulevard Saint-Martin à Laval jusqu’à l’avenue Pierre-De Coubertin, à Montréal, à l’exception du secteur Jean-Talon, où la construction du tunnel piétonnier reliant la future station de la ligne bleue se poursuit, et du pont Pie-IX dont la réfection sera complétée en 2023.

Il desservira l’est de Laval, traversera quatre arrondissements à Montréal, et permettra de faire une correspondance avec la ligne verte du métro (station Pie-IX), le service de la STL à Laval et la ligne de train de banlieue exo5 — Mascouche (gare St-Michel-Montréal-Nord).

La 439 Express Pie-IX deviendra la ligne principale dans le corridor du SRB et ses abris seront localisés au centre des voies. Les horaires de la ligne 139 seront ajustés à la baisse puisqu’elle assurera davantage les déplacements de proximité. Ses arrêts seront situés en bordure de rue et elle sera idéale pour les trajets plus courts.

Au moment de la mise en service, 28 abris SRB seront disponibles (à terme, 38). Ils seront accessibles aux personnes ayant des limitations fonctionnelles. Un nouvel aménagement, comprenant des feux pour piétons à décompte numérique et sonore, permettra de se rendre aux abris en toute sécurité.

Journée porte-ouverte en langue des signes à la Monnaie royale canadienne

La Monnaie royale canadienne célèbre son partenariat avec la Sign Language Interpreting Associates Ottawa inc. (SLIAO), qui proposera ses services d’interprétation en langue des signes américaine (ASL) et en langue des signes québécoise (LSQ) dans les boutiques et les visites guidées lors de la journée portes ouvertes de la Monnaie à Ottawa et Winnipeg, le samedi 15 octobre.

Les interprètes seront sur place pour quatre visites prévues entre 10 h et 13 h. Les personnes intéressées sont priées de s’inscrire au plus tard 72 heures avant l’événement en écrivant à l’adresse reservationsottawa@monnaie.ca ou reservationswinnipeg@monnaie.ca.

Les familles du Canada bénéficieront de pratiques novatrices en apprentissage et garde des jeunes enfants

La ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social a annoncé le financement de projets visant à améliorer la qualité, l’accessibilité, l’inclusion, le caractère abordable et la flexibilité des programmes et services d’apprentissage et de garde des jeunes enfants partout au Canada.

L’appel de propositions se concentrait sur des projets favorisant des pratiques de pointe aidant à composer avec la nature changeante de l’apprentissage et de la garde des jeunes enfants, et accordait la priorité aux projets répondant aux besoins des familles aux prises avec les répercussions de la pandémie.

Une attention particulière a été accordée aux projets qui font la promotion de la diversité culturelle et de l’inclusion ainsi qu’aux projets qui visent essentiellement les enfants et les familles qui ont des besoins particuliers en matière de garde d’enfants. Cela inclut les familles autochtones, à faible revenu, dont les enfants ont des capacités diverses, de nouveaux arrivants, monoparentales, noires ou racisées, vivant dans les communautés de langue officielle en situation minoritaire, dont les parents ont un horaire de travail atypique et vivant dans des collectivités sous-desservies.

Parmi ces projets :

  • Le projet « Connecting Canada: Impacting ELCC Environments through Sustainable Leadership Development », mené par la Getting Ready for Inclusion Today (The GRIT Program) Society of Edmonton (2 594 903 $). Ce projet appuiera 12 fournisseurs de services d’apprentissage et de garde des jeunes enfants dans différentes provinces et différents territoires pour qu’ils adaptent le programme Access, Support and Participation (ASaP) afin de créer des programmes et services inclusifs pour les enfants ayant divers besoins d’apprentissage dans l’ensemble du pays.
  • Le projet « Quality Inclusion in the Time of COVID: Safety, Learning & Play for Children with Disabilities », mené par SpeciaLink: The National Child Care Mainstream Network Society (432 701 $). Ce projet, qui s’appuie sur les bases établies dans le cadre d’un autre projet que l’organisme a récemment mené à bien et qui était aussi financé le Programme d’innovation en matière d’apprentissage et de garde des jeunes enfants, vise à favoriser l’inclusion des enfants handicapés dans le contexte de la pandémie de COVID‑19, grâce à l’amélioration des programmes et services d’apprentissage et de garde des jeunes enfants ayant un handicap.
  • Le projet « Bold Dreams, Bright Futures-Digital Literacy Skills Development for Children Living with Blindness », mené par l’Institut national canadien pour les aveugles (1 976 377 $). Ce projet vise à combler les lacunes touchant les enfants aveugles ou malvoyants en matière de technologie afin de leur permettre de commencer l’école sur un pied d’égalité avec les autres enfants de partout au pays en ce qui a trait aux technologies, en s’assurant qu’ils puissent pleinement participer à toutes les activités d’apprentissage et de classe, que ce soit en personne ou en ligne.

Une fête d’Halloween accessible à tous

Quelques conseils et idées pour rendre Halloween accessible à tous les enfants.

Pour bien préparer l’Halloween, le site Treat Accessibly rassemble une foule de conseils pratiques pour réussir un Halloween accessible à tous.

Le soir de l’Halloween, pour permettre à tous les enfants d’accéder aux friandises :

  • Dégagez votre entrée charretière et sentiers piétonniers pour y permettre la libre circulation.
  • Déplacez les voitures hors de l’entrée charretière pour donner un meilleur accès aux enfants.
  • Aménagez une station sans obstacle pour la distribution de bonbons (à l’entrée de votre garage, en bordure de rue ou à même le coffre arrière de votre voiture).
  • Veillez à bien éclairer le chemin menant à votre station sans obstacle.

En 2022, la Ville de Kirkland s’est associée au mouvement « L’HALLOWEEN ACCESSIBLE À TOUS » et a invité tous les foyers kirklandais à rendre leur propriété pleinement accessible à tous les enfants en situation de handicap ou ayant des limitations fonctionnelles pour faire d’Halloween une fête inclusive et accessible à tous.

Plan d’action national pour l’inclusion des personnes en situation de handicap

La ministre fédérale de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes en situation de handicap a publié le premier Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap ( PAIPSH) du Canada.

Le Plan d’action comporte quatre piliers initiaux :

  • Pilier 1 — Sécurité financière : améliorer la sécurité financière immédiate et à long terme, notamment par la création d’une nouvelle prestation canadienne pour les personnes en situation de handicap.
  • Pilier 2 — Emploi :
    • aider un plus grand nombre de personnes en situation de handicap à trouver et conserver des emplois de bonne qualité, à avancer dans leur carrière ou à devenir des entrepreneurs;
    • appuyer les efforts des employeurs pour rendre les milieux de travail plus inclusifs et accessibles;
    • renforcer la capacité des personnes et des organismes qui cherchent à appuyer l’inclusion et l’accessibilité des personnes en situation de handicap.
  • Pilier 3 — Communautés accessibles et inclusives : s’attaquer aux obstacles physiques, de communication et liés aux attitudes qui empêchent les personnes en situation de handicap de participer pleinement à leur collectivité et à l’économie.
  • Pilier 4 — Une approche moderne à l’égard des personnes en situation de handicap : requiert des actions visant à éliminer les difficultés qu’éprouvent les personnes en situation de handicap pour accéder aux programmes et aux prestations fédéraux, ainsi qu’à assurer la prise en considération de leurs besoins dans les politiques et programmes gouvernementaux.

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Programme allocation-logement — Jusqu’à 170 $ par mois pour les ménages vulnérables

Depuis le 1er octobre, les ménages dans le besoin peuvent recevoir une allocation-logement pouvant aller jusqu’à 170 $ par mois grâce à une bonification importante du programme Allocation-logement (PAL).

Cette bonification permet de mieux soutenir les familles et les personnes de 50 ans ou plus qui consacrent une part très importante de leur budget au paiement de leur loyer. 

Les conditions d’admissibilité du programme ont aussi été modifiées de manière à ce que plus de ménages puissent en bénéficier.

Nouveau financement pour éliminer les obstacles à la participation sportive et favoriser l’inclusion dans le sport au Canada

Le gouvernement du Canada s’est engagé à créer un environnement sportif plus inclusif pour tous les Canadiens et Canadiennes. Le sport joue un rôle important dans le développement de communautés plus fortes et plus saines dans l’ensemble du pays. Tout le monde devrait avoir la chance de pratiquer un sport et d’y exceller, peu importe son genre, son âge, son origine ethnique ou ses capacités.

Le secrétaire parlementaire du ministre de la Santé et de la ministre des Sports a annoncé l’octroi d’un financement supplémentaire de 4,7 millions de dollars à 11 organismes nationaux voués au sport, lesquels viennent s’ajouter aux récipiendaires déjà annoncés. Ces nouveaux fonds accordés dans le cadre de l’initiative Le sport communautaire pour tous aideront les organismes à soutenir des projets communautaires visant à éliminer les obstacles à la participation au sport pour les groupes sous-représentés tels que les communautés noires, autochtones, racisées et 2ELGBTQI+, ou encore les personnes à faible revenu, les nouveaux arrivants et les personnes handicapées.

Les ministres Khera et Duclos annoncent la création d’un comité d’experts chargé de formuler des recommandations sur la mise en œuvre d’une allocation Vieillir chez soi

La ministre des Aînés et le ministre de la Santé ont annoncé que le Conseil national des aînés (CNA) agira à titre de groupe d’experts pour examiner des mesures, y compris la possibilité d’une allocation Vieillir chez soi, afin de soutenir davantage les Canadiens qui souhaitent vieillir dans le confort de leur maison.

Compte tenu de leurs vastes connaissances et de leur expertise sur les enjeux qui touchent les aînés, ainsi que de leurs liens par rapport aux travaux menés dans les collectivités partout au pays, les membres du CNA sont bien placés pour fournir des conseils et consulter des intervenants dans le cadre de leurs travaux sur cet enjeu important. De plus, cet exercice s’ajoutera au mandat existant du Conseil, qui consiste à conseiller le gouvernement du Canada, par l’entremise du ministre de la Santé et de la ministre des Aînés, sur les questions liées au bien-être et à la qualité de vie des aînés, y compris sur les possibilités et les défis découlant d’une population vieillissante en croissance rapide et de plus en plus diversifiée.

Numéro court de messagerie en prévention du suicide

Le Service numérique québécois en prévention du suicide (suicide.ca) a désormais un numéro court de messagerie texte : le 535353.
Le numéro long 1 855–957-5353 demeure disponible et peut être utilisé en tout temps.

Cette messagerie texte offre un accès à des intervenants spécialisés en prévention du suicide, partout au Québec, de façon confidentielle, et ce, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

Nouvelles obligations de la Loi modernisant le régime de santé et de sécurité du travail

De nouvelles mesures en lien avec la réintégration au travail entreront en vigueur le 6 octobre 2022

À la suite de la sanction de la Loi modernisant le régime de santé et de sécurité du travail (LMRSST) à l’automne 2021, la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) rappelle qu’à compter du 6 octobre 2022, de nouvelles mesures entreront en vigueur. Elles incluent notamment des moyens pour faciliter la réintégration au travail des travailleuses et travailleurs ayant subi une lésion professionnelle, tels que l’assignation temporaire, la réadaptation, l’obligation d’accommodement et la recherche d’emploi. […]

La réadaptation

La CNESST pourra maintenant accorder des mesures de réadaptation à la travailleuse ou au travailleur avant la consolidation de sa lésion professionnelle. Par exemple, elle pourra mettre en place, avec la collaboration des employeurs, une mesure visant à renforcer la capacité de la travailleuse ou du travailleur à reprendre graduellement les tâches de son emploi. Elle pourra également accorder des mesures de réadaptation à la travailleuse ou au travailleur pour favoriser sa réinsertion sociale, comme l’adaptation de son domicile, de son véhicule ou d’un équipement de loisir. La CNESST assumera le coût des mesures de réadaptation qui seront mises en place.

L’obligation d’accommodement

Les employeurs devront réintégrer dans leur établissement la travailleuse ou le travailleur qui redevient capable d’exercer un emploi, malgré l’expiration de son droit au retour au travail. Les employeurs devront aussi collaborer avec la CNESST, en lui permettant d’accéder aux postes de travail dans leurs établissements et en lui fournissant les renseignements nécessaires à la détermination de la capacité du travailleur à exercer un emploi. À moins d’une contrainte excessive, les employeurs devront collaborer avec la CNESST afin de mettre en place des moyens pour faciliter le retour au travail de leur personnel. De plus, la travailleuse ou le travailleur qui redevient capable d’exercer un emploi chez son employeur pourrait bénéficier d’un retour progressif. Le cas échéant, la CNESST offrira un soutien financier à l’employeur.

8 livres pour les jeunes qui conscientisent sur la limitation fonctionnelle

Les livres sont des moteurs puissants pour porter des messages. Les auteurs ont ce talent inouï pour mettre en mot des situations qui collent, ou non, à la réalité de bien des gens. Les lecteurs, eux, en apprennent davantage tous les jours en faisant défiler les pages d’un roman, d’une bande dessinée ou d’une biographie.

La littérature est essentielle pour instruire sur l’inclusion des personnes ayant une limitation fonctionnelle. Nous vous présentons ici 8 livres pour les jeunes qui racontent des histoires tout en faisant la promotion de l’inclusion. Et comme le mois d’octobre est celui de l’accessibilité universelle dans les bibliothèques de la ville de Montréal, profitez-en pour emprunter l’un d’eux dans une bibliothèque près de chez vous !

  • Main-oiseau

Un parent raconte que sa fille est née avec seulement trois doigts à la main droite, sans qu’il y ait d’explication, de raison ou de pourquoi à cela. Les médecins utilisent bien sûr des mots compliqués pour éclaircir ces mystères, mais également des images, de sorte qu’il a désormais à l’esprit une pince de homard lorsqu’il pense à la main de la petite. Pour lui, tout ce qui compte, c’est qu’elle soit en santé, qu’elle respire, donc il ne fait plus attention quand, en grandissant, sa fille dit qu’elle ressemble à un extraterrestre. N’empêche qu’il trouve cela stupide quand des gens trouvent le moyen de s’en moquer. Mais en la recueillant dans ses paumes, qui se transforment en nid, la petite main devient aussi légère qu’un oiseau, et il estime alors que tout est bien ainsi.

  • Bonnet blanc et blanc bonnet

Bien qu’ils soient très différents l’un de l’autre, Taupe et Mulot sont les meilleurs amis du monde. Alors que le premier fait preuve d’une belle créativité même s’il ne voit pas grand-chose et qu’il manque de confiance en lui, le second, très attentionné, l’épaule toujours avec joie, douceur et enthousiasme, tandis que leur soif de découverte commune les pousse à partager différentes activités et moments complices au fil des saisons.

  • Les voleurs de vœux, tome 1

Giovanni Markson, surnommé Van, passe le plus souvent inaperçu, peinant à bien communiquer parce qu’il est malentendant. Il passe par contre son temps à observer les gens autour de lui et à récupérer les objets qu’ils égarent ou qu’ils laissent volontairement derrière eux. Un jour, au parc, il aperçoit une jeune fille en train de ramasser des pièces de monnaie dans une fontaine en compagnie d’un écureuil et, intrigué, il ose l’aborder. Celle-ci s’enfuit à la première occasion et, en la retrouvant sur sa route, Van décide de la suivre jusqu’à un immeuble désaffecté abritant un véritable monde souterrain. Il découvre ainsi le repère des Collectionneurs, chargés de s’emparer des vœux des gens qui deviendraient dangereux s’ils se réalisent. À cause de son entrée par effraction, ces derniers l’obligent à récolter des informations sur M. Falborg, un autre collectionneur qui possède des gobes-vœux, des créatures capables d’exaucer n’importe quel souhait.

  • Est-ce que Clovis est un papillon ?

Clovis est un garçonnet souriant doté d’une belle chevelure en broussaille qui fait penser à de la barbe à papa à la banane. Le blondinet a par contre des petites manies que sa maman ne parvient pas toujours à comprendre, comme le fait de ne pas vouloir mettre de vêtements, d’avoir une peur bleue des nuages ou de préférer les moitiés aux objets entiers. […] Est-ce que Clovis est une marionnette ? Est-il poursuivi par un monstre ? A‑t-il un maringouin dans les bobettes ? Et s’il était… tout simplement heureux ? 

  • Laurent, c’est moi !

Laurent est un passionné des plantes, il connaît beaucoup de choses à leur sujet y compris leur nom latin. Toutefois, le garçon a de la difficulté à s’intégrer dans sa classe, soit il veut répondre trop vite aux questions en coupant les autres, ou bien on le trouve simplement bizarre quand il s’isole seul sous un arbre. Par chance, il a le soutien de mademoiselle l’Éducatrice. Lorsque la classe fera une sortie pédagogique au Jardin botanique, Laurent aura l’occasion d’étaler son savoir aux autres et de s’ouvrir du même coup aux gens de sa classe.

  • Matachamoua

Dans la famille Ours de Fadélie, parents et enfants ont 54 taches, pas une de plus, pas une de moins. Aussi, les parents du petit Bélem sont-ils un peu désarçonnés lorsque le médecin leur annonce que leur fils est né avec 53 taches. L’amour maternel et paternel qui inonde leur cœur ne tarde toutefois pas à reprendre le dessus et l’ourson grandit un constant sourire aux lèvres, entouré de leurs bras aimants. Bras qui deviennent de solides remparts contre les attaques des professeurs et des voisins qui ne voient que sa tache en moins et qui ne manquent jamais de souligner qu’il ne « fait rien comme les autres ».

  • Les couleurs d’Ophélia

Même si sa maman l’appelle « sa grande fille », Ophélia se sent toute petite à l’intérieur face au noir d’encre, de nuit, de fond-de-placard-maison-des-monstres, du noir aveugle. Car la fillette est désormais aveugle pour toujours, ce qui signifie que, plus jamais, elle ne verra ses parents, ses amies ou son chat Moka. Pour la consoler quand elle lui dit qu’elle a « perdu toutes ses couleurs », son grand frère Raphaël l’encourage à retrouver ces dernières. Ensemble, ils cueillent le « rouge protection » des fleurs de Noël, l’« orange espoir » de l’apprentissage du braille, le « jaune bonheur » du soleil, du sucre, des fruits et des câlins, ou encore, le « vert chance » des trèfles à quatre feuilles. En associant ainsi chaque teinte à une émotion, Ophélia découvre qu’elle portera toujours les couleurs en elle parce que si elle a perdu la vue, elle n’a pas perdu ses sensations pour autant.

  • Jack marin d’eau douce

Jack est un petit garçon sans histoire, toujours souriant et qui ne fait jamais de caprice. Un jour, alors qu’il prend son bain, il se met à hurler. Il décide d’être marin et veut affronter les océans déchaînés. Ses parents sont embêtés, car Jack est handicapé et pourrait ne pas pouvoir réaliser son rêve. Un album sur le handicap, l’acceptation et l’optimisme.

La lecture de ces livres peut susciter des discussions sur la limitation fonctionnelle. C’est donc un bon moyen de sensibiliser les jeunes à la différence. En plus des ouvrages présentés ici, vous trouverez d’autres suggestions des bibliothèques de la Ville de Montréal juste ici!

Guide pratique : organiser des activités inclusives

Ce guide de pratique est un pas dans la mise en place de mesures concrètes pour assurer une meilleure participation de tout le monde dans des actions et des activités. Il s’agit pour la Corporation de développement communautaire (CDC) Centre-Sud de mettre tous les efforts nécessaires, dans les limites des ressources disponibles, pour assurer l’inclusion active de toutes les personnes du quartier, peu importe leur orientation sexuelle, identité de genre, religion, limitation fonctionnelle, statut socio-économique, âge, origine ethnique, niveau de littératie et tous autres aspects pouvant affecter la participation.

Téléchargez le guide.

Bulletin de l’activité physique chez les enfants et les jeunes, édition 2022

L’édition 2022 du Bulletin de l’activité physique chez les enfants et les jeunes de ParticipACTION constitue l’évaluation la plus détaillée de l’activité physique des enfants et des jeunes au Canada. Les notes de cette 15e édition du Bulletin sont fondées sur les données recueillies pendant la pandémie afin d’évaluer au mieux l’incidence qu’a eue cette menace historique pour la santé publique sur les comportements en matière de mouvement chez les enfants et les jeunes. 

Les enfants et les jeunes obtiennent un « D » pour l’ensemble de l’activité physique et de nouvelles recherches mettent en évidence les défis et les possibilités en situation de pandémie.

Le Bulletin de 2022 présente les principales conclusions pour les enfants et les jeunes ayant une limitation, les enfants et les jeunes autochtones, les enfants et les jeunes 2ELGBTQIA+, les enfants et les jeunes de familles nouvellement arrivées au pays, les enfants et les jeunes racisés et les filles.

Extraits

Au pays, près de 4 % des enfants et des jeunes âgés de moins de 15 ans, et 13 % des jeunes et des jeunes adultes âgés de 15 à 24 ans vivent avec une limitation. Le manque d’accès à l’activité physique pour les enfants et les jeunes ayant une limitation constitue un problème récurrent de santé publique et de droits de la personne. À l’échelle mondiale, les disparités persistent en matière d’accès à l’activité physique entre les enfants et les jeunes ayant une limitation et ceux qui n’en ont pas. La COVID-19 et les mesures qu’il a fallu mettre en place pour la contrer ont hélas contribué à accentuer les disparités en matière d’activité physique et de santé chez les enfants et les jeunes canadiens vivant avec une limitation. (p.9)

Nous manquons donc de données statistiques et de recherches fiables, ce qui a pour effet de limiter la capacité des gouvernements locaux, provinciaux, territoriaux et fédéral à formuler et à mettre en œuvre des politiques faisant valoir les droits des enfants et des jeunes ayant une limitation. (p.9)

Aucune recherche pouvant être généralisée à l’échelle nationale et portant spécifiquement sur la COVID-19 n’a été trouvée. (p.25)

Lacunes sur le plan de la recherche

  • Des données sur la participation à l’éducation physique chez les groupes dignes d’équité sont nécessaires (p.ex., différences parmi les genres, les limitations, l’origine ethnique). (p.37)
  • La sensibilité et la spécificité des outils de mesure de la littératie physique devraient être évaluées auprès d’enfants qui ont de faibles niveaux de littératie physique, ainsi qu’auprès d’enfants vivant avec une limitation. (p.53)

Recommandations

  • Veiller à ce que les offres en matière de sports soient inclusives pour les enfants ayant une limitation. (p.34)

Télécharger le Bulletin 2022.

Après les élections — Rappels à l’action

La TRPOCB a détaillé les réponses reçues par la CAQ (en lien avec le respect de l’autonomie, le financement et les iniquités entre les organismes communautaires autonomes en santé et services sociaux), particulièrement décevantes : Pas de promesse d’augmentation véritable des subventions ; Pas de promesse d’indexation suffisante pour éviter l’appauvrissement ; Une vision utilisatrice des organismes.

Le Réseau FADOQ a transmis ses félicitations au premier ministre tout en lui rappelant les engagements que son parti a pris envers les personnes aînées, notamment :

  • L’allocation de 2 000 $ promise aux 70 ans et plus à bas revenu;
  • L’amélioration de l’offre de services de soins à domicile, notamment en ce qui concerne l’hospitalisation à domicile;
  • Une flexibilité accrue au niveau du Régime de rentes du Québec rendant optionnelles les cotisations pour tous les salariés de 65 ans et plus.

Les aînés, qui se sont sentis oubliés pendant la campagne électorale, ne veulent pas être ignorés par le prochain gouvernement, a indiqué l’Association québécoise des retraités des secteurs public et parapublic (AQRP).  Il est primordial de tenir des états généraux pour réfléchir à l’ajustement de l’offre de services pour les soins à domicile. 

Durant la campagne électorale, le premier ministre sortant a vanté le projet de maisons des aînés en affirmant qu’il n’y a « rien de trop beau pour nos aînés ». L’Association des retraitées et retraités de l’éducation et des autres services publics du Québec (AREQ-CSQ) s’attend à ce que le même enthousiasme s’applique aux soins à domicile et aux CHSLD vétustes.

L’Association des chiropraticiens du Québec (ACQ) félicite le nouveau gouvernement du Québec et rappelle avoir demandé aux cinq principaux partis politiques de s’engager à régler une situation qu’elle juge problématique : à l’heure actuelle, les accidentés du travail et de la route ne peuvent bénéficier de soins chiropratiques que si ceux-ci ont été prescrits par un omnipraticien. Par conséquent, l’ACQ constate que les décideurs préfèrent mettre entre les mains d’un réseau de la santé saturé des actes qui pourraient être réalisés par des professionnels compétents et adéquatement formés, œuvrant à l’extérieur de celui-ci.

Au lendemain de la réélection de la CAQ, les syndicats l’appellent à changer d’attitude et à faire preuve de plus d’« humilité ».

COVID-19 — Traitements

Avec la multiplication des variants du SRAS-CoV‑2, le nombre de médicaments disponibles pour traiter et protéger les personnes à risque de complications sévères de la COVID-19 diminue.

La majorité des anticorps monoclonaux autorisés au Canada ne sont plus efficaces contre les nouveaux variants en circulation.

Les médicaments antiviraux demeurent efficaces face aux différents variants, mais ils doivent être administrés dans les cinq premiers jours de l’infection et il existe de nombreuses contre-indications médicamenteuses.

En savoir plus :

Mois national de la sensibilisation à l’emploi des personnes handicapées

Le Mois national de la sensibilisation à l’emploi des personnes handicapées, qui se tient en octobre de chaque année, vise à mieux faire connaître les avantages de l’embauche de personnes handicapées au Canada.

Les gouvernements fédéral et provincial offrent plusieurs ressources pour les employeurs qi souhaitent embaucher des personnes ayant des limitations fonctionnelles, et de plus en plus d’entreprises tentent de devenir plus inclusives. 

Journée internationale des personnes aînées — Chez moi pour la vie : accélérez le virage

Le Réseau de coopération des entreprises d’économie sociale en aide à domicile (EÉSAD) souligne la Journée internationale des personnes aînées en faisant entendre la voix des personnes aînées qui demandent que leur premier choix soit respecté : vivre à domicile, le plus longtemps possible, tant que c’est possible.

Avec l’initiative Chez moi pour la vie, les EÉSAD affirment l’urgence d’effectuer un virage majeur vers le soutien à domicile, afin que les personnes aînées qui choisissent de vieillir dans leur maison ou leur appartement puissent vivre dignement en recevant les services nécessaires.

Cette année, le thème de la journée décrétée par les Nations Unies est « la résilience dans un monde en transformation ». Au sortir de la crise sanitaire et face à la vague démographique que connaît le Québec, le virage vers le soutien à domicile est la solution nécessaire pour rendre le système de santé plus résilient.

« Le soutien à domicile est la solution qui favorise une approche humaine et préventive. Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, notre société doit se demander comment offrir plus de services de bonne qualité avec des ressources limitées. En favorisant l’accessibilité et la complémentarité des intervenants, les EÉSAD offrent d’excellentes réponses à cette question », estime M. Caron.

Montréal change à nouveau de système informatique

La Ville de Montréal changera à nouveau de système informatique de base, en 2023, quatre ans seulement après avoir fait migrer ses milliers d’employés vers sa plateforme actuelle.

Le comité exécutif de la Ville a choisi Microsoft pour fournir la solution bureautique de base (courriel, vidéoconférences, traitement de texte, tabulateur, etc.) aux fonctionnaires municipaux. C’est Google qui lui fournissait depuis 2019.

« La transition se fera graduellement au courant de l’année 2023 », indique le service informatique de la Ville dans un courriel aux employés et obtenu par La Presse.

Le système informatique de Microsoft est utilisé par la grande majorité des organisations publiques et parapubliques au Québec, ce qui pouvait amener des problèmes de comptabilité : des documents Word ou Excel envoyés par un ministère, par exemple, ne pouvaient pas être facilement modifiés.

Le gouvernement du Canada annonce des fonds supplémentaires pour la création de plus d’occasions de stages pratiques pour les étudiants de niveau postsecondaire

Les travailleurs canadiens comptent parmi les plus instruits au monde. Toutefois, les employeurs sont plutôt à la recherche de diplômés de programmes postsecondaires qui possèdent des compétences les rendant prêts à l’emploi et qui sont aptes à passer immédiatement au marché du travail canadien. Les programmes d’apprentissage intégré au travail (AIT) aident à faire le pont entre les étudiants de niveau postsecondaire et les employeurs, puisqu’ils permettent le développement de compétences essentielles et qu’ils facilitent l’entrée sur le marché du travail.

Le gouvernement du Canada continue de chercher de nouvelles façons de stimuler le marché du travail au pays, et de soutenir l’innovation et la croissance. C’est pour cette raison que le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie a annoncé le renouvellement du financement de la Table ronde des affaires + de l’enseignement supérieur (TRAES).

La TRAES tirera parti du renouvellement du financement de son programme et de ses partenariats existants dans des domaines cibles visant les groupes sous-représentés, leur offrant les ressources et les outils nécessaires pour qu’ils développent des compétences essentielles les rendant prêts à intégrer le marché du travail.

Le gouvernement du Canada lance une nouvelle boîte à outils et des ressources pour le Défi 50–30

Le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie a lancé la boîte à outils « Ce qui fonctionne », une importante ressource en ligne conçue pour les organisations canadiennes qui souhaitent adopter de meilleures pratiques en matière d’équité et de diversité.

La boîte à outils comprend des mesures concrètes, des pratiques exemplaires et des approches stratégiques à utiliser en milieu de travail, qui se fondent sur des données probantes actuelles en matière de recrutement, de mentorat, de processus de promotion et de maintien d’employés diversifiés.
Elle contient également des exemples d’activités et d’initiatives portant sur la lutte contre le racisme et le harcèlement, ainsi que des plans efficaces pour favoriser la diversité, que les organisations peuvent reproduire pour atteindre leurs objectifs en matière de diversité.

En plus d’apporter leur soutien à cette nouvelle ressource, les cinq partenaires de l’écosystème du Défi 50–30 élaborent activement des mesures de soutien pour aider les participants à atteindre les objectifs du Défi, qu’il s’agisse d’activités de mobilisation ou d’événements, de programmes visant à favoriser la diversité, de formations, de plans d’action ou de conseils généraux. Ces ressources additionnelles seront disponibles au fil des prochains mois.

Faits en bref

  • Lancé en décembre 2020, le Défi 50–30 fait appel à l’engagement volontaire des entreprises canadiennes, des organismes sans but lucratif et des établissements d’études postsecondaires pour atteindre la parité entre les genres (50 %) et une portion considérable (30 %) de membres de groupes en quête d’équité — notamment les personnes racialisées, les Autochtones, les personnes handicapées et les membres de la communauté LGBTQ2+ — au sein de leur conseil d’administration et dans leurs postes de haute direction.
  • En décembre 2021, KPMG a remporté une demande de proposition pour l’élaboration de la boîte à outils « Ce qui fonctionne ». Selon les critères de la demande de proposition, les demandeurs devaient avoir, entre autres, une grande expérience en matière de soutien aux initiatives de gestion liées à la diversité et à l’inclusion. Les demandeurs ont été évalués par ISDE, Femmes et Égalité des genres Canada et Patrimoine canadien.
  • Les études ont démontré que les équipes plus diversifiées sont plus susceptibles de surpasser les équipes non diversifiées pour ce qui est de la rentabilité, des revenus et de la productivité en milieu de travail. La diversité au sein des conseils d’administration et des équipes de haute direction est bonne pour les affaires, car elle génère des idées et des perspectives nouvelles, et favorise la mise en place de solutions créatrices.

Lien connexe : Le Défi 50–30 : Votre avantage, la diversité!

Quatre logements avec services de soutien créés à Swift Current

Les personnes ayant des lésions cérébrales ou handicapées qui vivent à Swift Current ont désormais un meilleur accès à des logements abordables grâce à des investissements des gouvernements du Canada et de la Saskatchewan.

Les logements sont conçus pour convenir aux personnes ayant des lésions cérébrales, et l’un d’eux offre une accessibilité accrue.

Obstacles au déplacement : Lancement d’un site Web participatif

Une équipe de recherche lance un site Web participatif francophone pour recueillir des données sur les obstacles à la marche et aux déplacements en fauteuil roulant à travers le Canada.

Le site Web participatif OnMarcheOnRoule.org espère remédier à ces problèmes de mobilité piétonne et d’aménagement des espaces publics.

Les utilisatrices et utilisateurs du site peuvent cartographier trois types de « rapports », tous en lien avec les déplacements à pied/en fauteuil roulant :

  • un danger ou une préoccupation ;
  • une commodité manquante ; 
  • un incident (collision, chute ou quasi-collision).

Une série de questions sont ensuite posées à la participante ou au participant qui a déposé un marqueur de localisation sur la carte concernant cet évènement. Le processus est anonyme, mais des détails démographiques, tels que l’année de naissance, l’identité de genre, l’origine ethnique ou la situation de handicap sont colligés pour mieux comprendre qui sont les participants.

« Au Québec, à part les collisions, on n’a pas de données sur l’inconfort des personnes piétonnes ou sur les inadéquations des aménagements, et encore moins du point de vue des personnes à mobilité réduite », lance la professeure Marie-Soleil Cloutier, directrice du Centre Urbanisation Culture Société de l’INRS et cochercheuse du projet et responsable du volet francophone.

Logo de OnMarcheOnRoule.org

Transport adapté : Les accompagnateurs facultatifs de retour

Les déplacements en transport adapté avec accompagnateurs facultatifs sont de nouveau possibles depuis le 30 septembre et ce, peu importe le motif.

Les usagers peuvent réserver leurs déplacements depuis le mercredi 28 septembre via les procédures habituelles. Il est à noter que cette permission pourrait occasionner certains retards. La STM acceptera également un plus grand nombre de déplacements métropolitains.

Élections provinciales du 3 octobre

Les usagers nécessitant un accompagnateur facultatif pour aller voter le 3 octobre prochain seront en mesure de le faire en réservant leur déplacement à compter de mercredi. Le service de transport adapté sera également en mesure d’attendre 30 minutes sur place pour permettre à la clientèle de voter.

« Au-delà des mots : paroles de proches aidants » — le film en salles dans tout le Québec

Le film « Au-delà des mots : paroles de proches aidants » sera projeté gratuitement dans tout le Québec du 26 septembre au 26 octobre (réserver en ligne). Avec plus de trente dates prévues, ces projections mettront en lumière la réalité souvent méconnue des personnes proches aidantes.

Porté par l’Appui pour les proches aidants, ce documentaire plonge le spectateur dans les parcours d’Édith Fournier et Michel Carbonneau, aidants de leur conjoint respectif pendant 14 ans, du diagnostic de la maladie d’Alzheimer au deuil.

Alors qu’une personne sur quatre est proche aidante au Québec, nombreux sont ceux qui reconnaîtront leur réalité ou celle d’un de leur proche dans le témoignage d’Édith et Michel.

Une carte pour faciliter les déplacements interurbains par autocar

Depuis plus de vingt ans, la Carte québécoise à l’accompagnement en transport interurbain par autocar (CQATIA) permet aux personnes handicapées admissibles d’obtenir un titre de transport gratuit pour leur accompagnatrice ou leur accompagnateur. Cette carte est émise par la Fédération des transporteurs par autobus (FTA).

La Carte est valide sur l’ensemble du réseau interurbain québécois par autocar desservi par des membres de la FTA. Elle vise à rendre les déplacements interurbains par autocar plus accessibles aux personnes handicapées ne pouvant voyager seules.

Pour en savoir plus, visitez la page Carte québécoise à l’accompagnement.

Montréal en action pour la transition écologique : entrée en vigueur de la réglementation sur l’interdiction des sacs d’emplettes en plastique

La Ville de Montréal annonce que la distribution de tous sacs d’emplettes en plastique sera interdite à partir du 27 septembre 2022.

Ce règlement, qui touche les 19 arrondissements de la Ville de Montréal, s’appliquera dans les commerces de détail et les restaurants, incluant ceux qui offrent des plats à emporter et des livraisons à domicile. Il a été adopté au conseil municipal de septembre 2021, à la suite de la modification du Règlement 16–051 sur les sacs d’emplettes.

Afin de poursuivre l’atteinte du zéro déchet, à compter de mars 2023, il sera interdit de distribuer huit articles en plastique à usage unique à Montréal, compostables ou non, dans les commerces alimentaires et les restaurants. Cela comprendra les plateaux (sauf ceux pour la viande et le poisson), les assiettes, les contenants et leurs couvercles, les tasses ou les verres et leurs couvercles, les bâtonnets, les pailles et les ustensiles.

Toujours dans l’optique d’atteindre la cible du zéro déchet, dès la fin du mois, la Ville de Montréal lancera une campagne de communication qui incitera la population à poser les bons gestes pour d’abord réduire à la source, réutiliser ou récupérer. Cette campagne sera notamment portée par le slogan fort et porteur de sens : On n’a qu’une ville à vivre.

Ces projets s’inscrivent dans le cadre du Plan directeur de gestion des matières résiduelles 2020–2025 et visent à atteindre le zéro déchet d’ici 2030.

Exo — Des dizaines de bus annulés chaque jour, faute de chauffeurs

Une « cellule de crise » est créée pour trouver des solutions

La pénurie de main‑d’œuvre frappe de plein fouet les services d’autobus du réseau exo dans les couronnes de Montréal, au point de mobiliser une « cellule de crise » pour trouver des solutions au manque chronique de personnel qui crée des ruptures de services importantes dans plus d’un secteur.

Depuis le début de l’année 2022, le réseau exo livre en moyenne 98 % des départs d’autobus prévus à son horaire. À première vue, 2 % de départs annulés, ce n’est pas si mal, non ? En fait, c’est terrible. Concrètement, ça veut dire qu’en moyenne, chaque matin, une centaine de bus qui étaient prévus à l’horaire d’exo ne passent pas, laissant des passagers poireauter à l’arrêt jusqu’au passage du prochain. S’il y en a un.

Et depuis la rentrée, c’est pire. Selon le directeur d’exploitation du réseau d’autobus d’exo, Marc Rousseau, « il manque chaque jour entre 40 et 80 chauffeurs » pour assurer l’ensemble des services à l’horaire d’exo. Ce taux de livraison des services est principalement plombé par les problèmes criants dans trois secteurs de banlieue en particulier (sur les 14 secteurs de desserte d’exo) où on n’arrive pas à colmater les brèches créées par la pénurie de chauffeurs :

  • le secteur de Châteauguay et du sud-ouest de la Montérégie, où le taux de livraison est de 96 % ;
  • celui de Sainte-Julie, sur la Rive-Sud, où seulement 93,5 % des services annoncés sont effectivement donnés ;
  • et celui de l’axe Sorel-Varennes-Longueuil, où le taux de services livrés est de 85 %. Autrement dit, un bus sur sept, jour après jour, ne se présente jamais.

Amplifié par la pandémie

Selon la directrice exécutive Engagement clients, partenaires et innovation du réseau, Marie-Hélène Cloutier, exo a créé un système d’alerte automatisée pour prévenir les usagers des départs annulés par l’application mobile Chrono. Le transporteur des banlieues a de plus lancé sa propre campagne de recrutement pour proposer des chauffeurs à des transporteurs privés, qui assurent les services d’autobus d’exo. Les échos sont positifs, selon la direction du réseau.

La cellule de crise, elle, vise à rassembler les acteurs concernés pour trouver des solutions plus durables, explique la directrice. Mardi, ce sont 14 acteurs de l’industrie du transport, privée et publique, du milieu de l’éducation, de la formation, en plus des municipalités et du ministère du Travail, qui tâcheront de formuler des solutions concrètes à un problème qui ne peut aller qu’en empirant, et dont la solution passe, nécessairement, par une amélioration des conditions d’emploi.

Ces solutions seront présentées au gouvernement qui sera élu le 3 octobre prochain. La création d’un incitatif fiscal permettant aux retraités ou préretraités de toucher un salaire sans que cela nuise à leurs prestations, de même que la reconnaissance des compétences acquises hors Québec, notamment pour des immigrants, seront sans doute soulevées. Ces demandes sont communes à de nombreux autres secteurs économiques (restauration, commerce de détail, fabrication) aux prises avec les mêmes difficultés.

« Pour nous, le problème a été amplifié par la pandémie. Nous avons été forcés de réduire nos services, et nos transporteurs ont dû procéder à des mises à pied. Une grande partie de ces employés-là ne sont pas revenus. Ils ont trouvé un autre travail. » — Sylvain Yelle, directeur général d’exo

« Pour combler les besoins de cet automne, on a lancé des appels à tous les transporteurs privés et on a réussi à en dénicher 10 pour aider dans le secteur de L’Assomption. Nous avons aussi engagé une firme spécialisée pour en trouver d’autres. Ils nous ont dit qu’il faudrait aller en Ontario et en Alberta », ajoute le DG d’exo.

La solution est peut-être plus près : rétablir et même bonifier les services hors pointe abolis durant la pandémie.

Gagnant-gagnant-gagnant

Cela peut paraître contre-intuitif, au moment où on manque de chauffeurs, de penser à augmenter les services. Mais selon le directeur exécutif à l’exploitation d’exo, Marc Rousseau, « à la base, si on veut régler le problème des horaires de travail, qui, d’après ce qu’on nous dit est le plus critique, ça passe par une bonification du service hors pointe. C’est très clair ».

Des services d’autobus continus hors des périodes de pointe, plutôt que concentrés en pointes du matin et du soir, permettraient aux transporteurs qui ont un contrat avec exo d’offrir à leurs chauffeurs des horaires de travail plus réguliers et continus.

Plus attrayants que les « horaires brisés » qui caractérisent souvent le métier, où l’on travaille quelques heures le matin, quelques heures le soir, sans être payé entre les deux. De l’avis général, il s’agit d’un des pires repoussoirs à l’emploi de chauffeurs.

« Nos transporteurs nous le disent depuis fort longtemps », affirme M. Rousseau. Et les municipalités des banlieues desservies par les autobus d’exo réclament aussi, depuis des lustres, une bonification du service local en dehors des heures de pointe, vers des destinations locales plutôt qu’exclusivement vers Montréal, Laval et Longueuil.

« L’enjeu qui vient avec, évidemment, c’est le financement, ajoute-t-il. Plus d’heures de services, ça veut dire plus de financement, on n’en sort pas. Exo a du rattrapage à faire sur ce plan. Notre réseau de transport a été l’un des plus rapidement impactés par la pandémie, mais aussi un des plus efficaces pour ajuster ses services en conséquence. Nous avons encore cette agilité-là. Mais rétablir les services abolis durant la pandémie, ça ne dépend pas que de nous. »

Le réseau d’autobus d’exo en chiffres

  • 5300 départs par jour
  • 232 circuits
  • 650 autobus requis
  • Entre 800 et 900 chauffeurs

Taux de livraison des services comparés (2021)

  • STM (bus) 99,67 %
  • RTL 99,8 %
  • STL 99,77 %
  • Exo (bus) : 99,6 %
  • Exo (bus) 2002 : 98 %

68 % : Fréquentation actuelle par rapport à l’achalandage prépandémie

Politique provisoire de la Commission canadienne des droits de la personne sur la rémunération des intervenants

La mobilisation des intervenants incarne les principes des droits de la personne liés à la participation et à l’inclusion et est fondamentale pour le rôle de la Commission canadienne des droits de la personne en tant qu’institution nationale des droits de la personne au Canada.

La rémunération des intervenants pour le partage de leur expertise et de leur expérience contribue à assurer le succès des sessions de mobilisation. La Commission a élaboré cette présente Politique provisoire afin de garantir que les intervenants et les détenteurs de droits admissibles soient rémunérés de manière équitable et uniforme.

Consulter la Politique en ligne :

[Élections] Milieu communautaire & Défense des droits

Voici un aperçu des actions et points de vue de quelques acteurs du milieu communautaire.

Coalition des Tables régionales d’organismes communautaires (CTROC)

La CTROC a questionné les différents partis politiques à propos de leur engagement envers l’action communautaire autonome. Voici leurs réponses :

Table des regroupements provinciaux d’organismes communautaires et bénévoles(TRPOCB)

La campagne CA$$$H a questionné les 24 formations ou entités politiques enregistrées auprès d’Élections Québec. Des questions leur ont été posées en lien avec le respect de l’autonomie, le financement et les iniquités entre les organismes communautaires autonomes en santé et services sociaux.

CoVivre de l’Institut universitaire SHERPA

La multiplicité des enjeux sociaux abordés dans le cadre de cette campagne électorale a laissé peu d’espace pour aborder la place des organismes communautaires et les conditions permettant de soutenir leur mission, dont le rôle essentiel a été confirmé dans le cadre de la pandémie.

Du 14 au 16 septembre dernier, le forum « La communauté au cœur : dialogue autour des initiatives et des pratiques durant la pandémie » a permis de s’entendre sur cinq constats principaux pour le Québec, et sur deux actions prioritaires à mettre rapidement en place pour faire face au contexte actuel et préparer l’avenir.

Regroupement des organismes en défense collective des droits (RODCD)

À quelques jours d’une grande manifestation nationale sous le thème « Engagez-vous pour le filet social », les groupes en défense de droits s’inquiètent du manque de soutien à leur mission, pourtant essentielle à toute société démocratique.

À quelques jours des élections, il nous apparaît plus que jamais essentiel que les personnes qui souhaitent représenter la population à l’Assemblée nationale s’engagent de façon concrète envers les groupes qui défendent les droits des plus marginalisés de notre société.

Réseau québécois de l’action communautaire autonome (RQ-ACA)

Des centaines d’organismes communautaires et des milliers de personnes provenant des quatre coins du Québec sortent dans les rues de Montréal aujourd’hui pour prendre part à une manifestation nationale pour réclamer des engagements audacieux pour le filet social dans le cadre des élections provinciales.

Après la vague de grève historique du mouvement communautaire en février dernier, la mobilisation Engagez-vous pour le filet social propose, dans le cadre de la campagne électorale, des solutions pour renforcer le filet social et assurer à toutes les citoyennes et citoyens un niveau de vie acceptable.

Ligue des droits et libertés (LDL)

Les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels sont malmenés, et ce, de manière accentuée depuis quelques années. Cela constitue un réel danger pour la démocratie, et pour la dignité de toutes et tous.

Treize projets axés sur la transition sociale et écologique

Les projets seront menés par l’UQAM et le Campus de la transition écologique en collaboration avec la Société du parc Jean-Drapeau.

La transition sociale et écologique sera au centre de 13 nouveaux projets de recherche menés en partenariat par des membres du corps professoral de l’UQAM et le Campus de la transition écologique, avec la collaboration de la Société du parc Jean-Drapeau. Les projets bénéficieront d’un financement de 800 000 dollars sur trois ans, alloué dans le cadre du programme de subvention de l’organisme MITACS, et se dérouleront au parc Jean-Drapeau, qui servira de terrain de recherche partenariale.

[…]

«Apprivoiser l’hiver par le design» : Proposer des aménagements et des infrastructures qui favoriseront une appropriation du parc Jean-Drapeau par des citoyennes et citoyens de tous âges, et ce, dans un contexte saisonnier hivernal. Responsables: Patrick Evans, professeur à l’École de design, et Pascal Grenier.

«Place à la micromobilité» : Analyser les facteurs environnementaux favorisant le déploiement de la micromobilité (sur de courtes distances) au parc Jean-Drapeau et proposer des recommandations tenant compte de solutions technologiques adaptées, des politiques locales et des incitatifs individuels. Responsables: Paquito Bernard, professeur au Département des sciences de l’activité physique, Florence Paulhiac et Alexis Frappier.

«Équité et accessibilité au parc Jean-Drapeau»  : Évaluer une vaste gamme d’infrastructures en s’appuyant sur les principes de la «conception universelle» (égalité, simplicité, effort minimal) afin de proposer des aménagements pouvant améliorer l’accessibilité et l’équité. Responsables: Mathieu Philibert, Florence Paulhiac et Jonathan Cha.

La Ville de Montréal suivra attentivement le développement des 13 projets de recherche.

Le Canada lance le Plan d’action national pour un gouvernement ouvert 2022–2024

Le Plan d’action national* 2022–2024 décrit une série d’initiatives visant à donner aux gens l’accès aux renseignements et aux outils dont ils ont besoin pour mieux comprendre les incidences du changement climatique, se protéger contre la désinformation et la mésinformation, faire progresser la transparence des entreprises, régler leurs problèmes juridiques et encourager la participation aux processus démocratiques équitables. Cela comprend notamment :

  • Élargir la recherche de données ouvertes fédérées pour inclure les données ouvertes des treize administrations;
  • Faciliter le partage des données avec les gouvernements autochtones;
  • Créer un carrefour en ligne pour les données de l’ACS+**;
  • Accroître la collecte de données sur les handicaps.

Le plan reflète un engagement à rendre le gouvernement plus accessible à tous et à renforcer la confiance du public.

Lien connexePlan d’action national pour un gouvernement ouvert du Canada 2022–2024

* Les plans d’action nationaux du Canada pour un gouvernement ouvert sont élaborés selon un cycle de deux ans. À ce jour, le Canada a réalisé quatre plans.

** Analyse comparative entre les sexes plus

Élections & Handicap

Dans le cadre de l’élection générale qui anime le Québec, la COPHAN, épaulée par la Société québécoise de la déficience intellectuelle, a convié les principaux partis politiques à un point de presse afin de favoriser un échange constructif sur les enjeux qui affectent quotidiennement les personnes handicapées et leurs familles, notamment l’accessibilité universelle, le transport adapté et la lutte à la pauvreté.

Loin d’être un phénomène marginal, le handicap reste absent du discours politique. Pourtant, des remèdes existent pour maintenir l’autonomie et la participation sociale de tous et toutes. Jérôme Saunier, militant pour les droits des personnes en situation de handicap, veut entendre les partis sur l’accessibilité universelle.

Plus souvent qu’autrement, le thème du handicap reste enfoui sous les tonnes de promesses rédigées dans les plateformes électorales des différents partis en lice. Il faut être attentif, et devant son téléviseur au bon moment, pour capter l’information qui concerne le 16% de la société et l’entourage de ces personnes. Afin d’en accroître la visibilité, Marie-Sol St-Onge a discuté avec cinq candidats de chacun des principaux partis politiques pour connaître leurs engagements envers les personnes en situation de handicap.

L’Association québécoise pour le loisir des personnes handicapées (AQLPH) tenter de sensibiliser les futurs élus, aux réalités vécues par les personnes handicapées : camps de jour, transport adapté, infrastructures accessibles.

La Coalition des parents d’enfants à besoins particuliers (CPEBPQ) lance un cri du cœur aux chefs pour que la qualité de vie des enfants à besoins particuliers, parmi les plus vulnérables du Québec, et de leurs proches aidants soit une vraie priorité dans leur prochain mandat.

Trystan Martel fait campagne dans Arthabaska, dans le Centre-du-Québec. Il veut donner une voix aux personnes ayant des limitations physiques. «L’Assemblée nationale, c’est un endroit où il devrait y avoir des gens qui représentent toute la société. Quand je vois qu’il n’y a aucun élu à mobilité réduite, pour moi c’est un problème», a‑t-il expliqué.

Alors que le vote par anticipation est particulièrement populaire, un électeur à mobilité réduite de Montréal a dû rebrousser chemin, dimanche, parce que son bureau de vote n’a pas pu l’accommoder. «La ligne était trop longue et je n’ai pas d’endurance debout. Il n’y avait pas de chaises du tout. J’en ai parlé aux autres et il n’y a personne qui a agi. J’ai reviré de bord, je suis sorti», a déclaré le citoyen.

Vérification horizontale dans le secteur des communications : améliorer la représentation des personnes handicapées

La Loi sur l’équité en matière d’emploi (LEE) vise à donner à l’ensemble de la population canadienne le même accès au marché du travail. La LEE exige des employeurs sous réglementation fédérale qu’ils suppriment les obstacles à l’égalité en faisant plus que de simplement traiter les personnes de la même façon. Lorsque nécessaire, les employeurs sont tenus de s’adapter aux différences et de mettre en place des mesures concrètes pour obtenir, au sein de leur organisation, la pleine représentation des quatre groupes désignés, soit les femmes, les Autochtones, les personnes handicapées et les membres de groupes racialisés. En vertu de la LEE, les employeurs doivent élaborer un plan d’équité en matière d’emploi.

La Commission canadienne des droits de la personne est responsable de l’application de la LEE. À la Commission, la Division de l’équité en matière d’emploi effectue des vérifications pour s’assurer que les employeurs respectent la Loi. Lorsqu’elle mène une vérification, la Commission tient compte des difficultés rencontrées par un employeur, reconnaît les progrès accomplis et favorise la réussite en fournissant des orientations sur ce que l’employeur peut faire pour satisfaire aux exigences de la LEE et les surpasser. Grâce au processus de vérification, la Commission aide les employeurs à atteindre leurs objectifs d’équité en matière d’emploi et à comprendre les avantages d’une main‑d’œuvre représentative.

La vérification horizontale, ou fondée sur les enjeux, sert à analyser un enjeu chez de nombreux employeurs dans un secteur d’activités donné. Cet outil peut également cibler un écart de représentation persistant concernant un groupe désigné particulier. Par exemple, il est possible d’analyser la sous-représentation des femmes dans les postes de direction. L’objectif de la vérification horizontale est de mieux déterminer dans quels secteurs d’activités il y a encore des obstacles à une pleine représentation des quatre groupes désignés et de connaître les raisons de cette situation. Cette approche permet aussi d’évaluer la conformité de l’employeur avec la LEE.

Les vérifications horizontales ont également les objectifs suivants :

  • déterminer les pratiques qui attirent et retiennent les employées et employés des groupes désignés;
  • faire connaître ces pratiques et d’autres pratiques exemplaires à tous les employeurs;
  • publier des rapports sur les principales constatations, en cernant les obstacles systémiques et en proposant des solutions.

Le présent rapport détaille les constatations de la plus récente vérification horizontale, laquelle portait sur la représentation des personnes handicapées dans le secteur des télécommunications sous réglementation fédérale.

Une « feuille de route » pour l’avenir du Village

Quel type de commerces veut-on dans le Village ? Comment peut-on y bonifier les espaces verts ? Quelle place donner aux piétons ou aux voitures ? Comment améliorer la cohabitation sociale entre visiteurs, résidents et itinérants ?

Voilà quelques-unes des questions qui se retrouveront au cœur des discussions lors du Forum de travail pour le Village, qui commence mardi matin et se déroulera sur trois jours.

Au cours de l’été, la première phase du forum a permis aux résidents, aux commerçants et aux visiteurs qui fréquentent le quartier gai de donner leur avis sur l’avenir du secteur. Les idées et recommandations émises durant l’été par le public serviront de tremplin aux discussions des trois prochains jours.

L’objectif, à l’issue de cet exercice, est de faire émerger une « feuille de route » pour diriger la suite des actions à entreprendre, explique M. Beaudry.

Littératie en contexte électoral

La Fondation pour l’alphabétisation rend disponible le premier volet d’un bottin de ressources afin de soutenir les compétences en littératie, dont la maîtrise permet de faire des choix éclairés.

Le bottin, développé en collaboration avec la Chaire de recherche en littératie médiatique multimodale (UQAM), sera bonifié au fil du temps pour inclure une multitude de sujets du quotidien, aidera l’ensemble de la population à s’interroger sur la crédibilité des sources consultées et l’aiguillera vers des ressources d’informations fiables.

Deuxième assemblée publique annuelle de Normes d’accessibilité Canada

Près de 250 participants de partout au Canada ont assisté à la deuxième assemblée publique annuelle de Normes d’accessibilité Canada, dont le mandat consiste à élaborer et à examiner des normes d’accessibilité pour les organisations sous réglementation fédérale ainsi que les ministères et organismes du gouvernement du Canada.

 Ils ont aussi pu se familiariser avec :

  • le processus actuel d’élaboration de normes;
  • le programme de subventions et de contributions;
  • la collaboration avec les provinces et les territoires;
  • les plans de l’organisation pour le futur définis dans Destination 2040.

À noter :

  • Normes d’accessibilité Canada cherche toujours à profiter de l’expérience et de l’expertise des personnes en situation de handicap et de divers experts. Les Canadiens et Canadiennes peuvent aider l’organisation à éliminer les obstacles de différentes façons : se joindre à un comité technique, présenter une demande de participation au programme de subventions et de contributions, participer aux consultations publiques et faire des commentaires en ligne.
  • Au cours de la prochaine année, les Canadiens et Canadiennes auront l’occasion d’examiner plusieurs normes élaborées par Normes d’accessibilité Canada. L’organisation publiera également sa première norme terminée.

Liens connexes

Accessibilité des élections provinciales

Partagez votre expérience !

Dans les prochains jours, dans tout le Québec, les électrices et électeurs seront invités à aller exercer leur droit de vote.

Il sera possible de voter dans les bureaux des directrices et directeurs de scrutin (23, 24, 27, 28 et 29 septembre), par anticipation (25 et 26 septembre), ou le jour des élections (3 octobre). Certaines personnes pourront également voter par la poste, dans leur centre d’hébergement ou d’enseignement, ou encore à domicile.

Quelle que soit votre façon de voter, faites-nous part de votre expérience. Nous avons besoin de connaître les obstacles vous avez rencontrés tout au long du processus (informations disponibles, accessibilité du bureau de vote, accueil du personnel électoral…).

Nous aimerions également savoir ce qui a facilité l’exercice de votre droit de vote.

Si vous avez une déficience auditive, motrice ou visuelle, un trouble du langage ou de la parole, et que vous avez voté sur l’île-de-Montréal (ou que vous avez tenté de le faire) pour les élections provinciales 2022, merci de bien vouloir compléter le questionnaire en ligne.

Vos réponses et témoignages nous permettront de faire tous les suivis nécessaires auprès d’Élections Québec afin que les correctifs requis puissent être apportés avant les prochaines élections.

Financement des services offerts sur l’île-de-Montréal par les organismes communautaires en déficience physique

La semaine dernière, nous vous avons demandé de nous faire part des principaux enjeux auxquels sont actuellement confrontés vos organismes en matière de santé et de services sociaux (SSS). Vous avez été nombreux à nous parler du manque de financement d’une partie de votre offre de service, notamment en raison de l’inadéquation des programmes de soutien financier existants.

Bien que déjà abordée à plusieurs reprises avec des représentants du Réseau de la santé et des services sociaux (RSSS), cette problématique a été plus largement discutée aujourd’hui, à l’occasion de notre rencontre avec les représentants des directions des programmes en déficience physique des CIUSSS montréalais.

Les discussions ont notamment porté sur les enjeux suivants :

  • Difficulté (ou impossibilité) pour un organisme financé par le PSOC régional, d’avoir du soutien financier pour des services en SSS dépassant sa mission globale (offre de services à une clientèle élargie, etc.) ;
  • Difficulté (ou impossibilité) pour un organisme financé par un programme autre que le PSOC régional, d’avoir du soutien financier pour des services en SSS offerts sur l’île-de-Montréal ;
  • Difficulté (ou impossibilité) pour un organisme dont le siège social ne se situe pas sur l’île-de-Montréal, d’avoir du soutien financier pour des services de SSS offerts sur l’île-de-Montréal, même si cet organisme est reconnu (et financièrement soutenu) par le PSOC de sa région.

À noter que certains organismes communautaires (OC) bénéficient encore aujourd’hui d’un soutien financier provenant du Service régional (qui gère le PSOC à Montréal), en vertu d’ententes conclues avant la réorganisation du RSSS en 2015.

Les raisons principales de ces difficultés sont les suivantes :

  1. L’île-de-Montréal compte 5 CIUSSS, et ceux-ci peuvent uniquement soutenir financièrement les services offerts par des OC aux usagers qui résident sur leur propre territoire.
    De plus, la plupart du temps, seuls les services qui correspondent à des priorités gouvernementales (pour lesquels des fonds spéciaux sont débloqués par le gouvernement) peuvent bénéficier d’ententes ponctuelles, parfois renouvelables (entente 108, entente spécifique, etc.) conclues entre une direction-programmes d’un CIUSSS (ex. : déficience physique, déficience intellectuelle) et un OC ;
  2. La majorité des organismes montréalais en déficience physique offrent des services à une clientèle répartie sur toute l’île de Montréal, et non à une clientèle « locale » (sur le territoire d’un seul CIUSSS) ;
  3. Il n’existe pas de programme de soutien financier régional (or PSOC) qui permettrait à un OC d’avoir du financement pour des services en SSS offerts sur l’île-de-Montréal, en dehors de sa mission globale.

Certains organismes ont de très longues listes d’attente, et d’autres doivent refuser les nouvelles demandes de services. Certains d’entre vous nous ont même indiqué que votre organisme pourrait, à court ou à moyen terme, devoir cesser ou réduire une partie de vos services, faute de financement.

Afin de soutenir nos représentations, il nous a été demandé de documenter la situation.

Dans un premier temps, nous avons besoin d’identifier les types de services qui pourraient être supprimés, les clientèles visées par ces refus ou coupures, et le nombre d’usagers concernés par celles-ci. Il s’agit uniquement d’une estimation, il n’est pas question ici d’aller dans les détails.

Un portrait sommaire pourrait être présenté dès la semaine prochaine au PDGA responsable des programmes DP-DI-TSA de la région de Montréal. La présentation lui serait faite par nos interlocuteurs des directions-programmes  DP lors d’une rencontre des équipes du RSSS qui se tiendra mercredi prochain. Faute de pouvoir produire ce portrait d’ici le début de la semaine prochaine, il nous faudra attendre à la fin octobre pour que cette présentation puisse lui être faite.

Aussi, si votre organisme est concerné par la problématique décrite ci-dessus, si vous pensez devoir refuser, couper ou réduire des services offerts sur le territoire de Montréal à court ou moyen terme, merci de bien vouloir compléter notre questionnaire en ligne avant le lundi 26 septembre à midi.

Même si nous vous demandons de vous identifier (nom de votre organisme, nom d’une personne contact), toutes les informations que nous transmettrons au RSSS seront anonymisées et synthétisées, pour préserver la confidentialité de vos informations et pour que votre organisme ne puisse pas être reconnu. L’équipe de DéPhy a néanmoins besoin de savoir quelle personne de votre organisme est responsable de ce dossier afin de faire des suivis avec elle, et pour pouvoir l’inviter à une rencontre de travail sur ce sujet dans les prochaines semaines.

Nous vous remercions de votre habituelle collaboration,

L’équipe de DéPhy Montréal

Soutenir la réussite et favoriser l’inclusion

Le Bureau de l’inclusion et de la réussite étudiante offre plusieurs services à la communauté uqamienne.

L’augmentation considérable des personnes étudiantes en situation de handicap ainsi que la diversification de la population étudiante en général ont conduit l’UQAM, au fil des ans, à se préoccuper de plus en plus des questions relatives à l’inclusion. «La création du Bureau de l’inclusion et de la réussite étudiante (BIRÉ), en janvier 2021, découle de ce souci inclusif et s’ajoute aux différentes actions mises en place par l’Université en vue de favoriser une meilleure accessibilité à l’enseignement supérieur», souligne son directeur, Marco Bacon.

En collaboration avec ses partenaires, la mission du BIRÉ consiste à soutenir la population étudiante dans la réalisation de ses projets d’études ainsi qu’à mobiliser et à accompagner la communauté universitaire dans l’instauration d’une culture d’inclusion qui célèbre la diversité avec respect et ouverture.

Personnes étudiantes en situation de handicap

Les personnes en situation de handicap peuvent bénéficier de mesures d’accompagnement individualisées, telles que l’interprétariat, le tutorat, l’aide aux examens ou le soutien avec les technologies et les outils adaptés.

«Il y a environ 3350 personnes étudiantes en situation de handicap à l’UQAM et chacune d’entre elles a des besoins spécifiques lorsque vient le temps de passer un examen. Certaines ont besoin d’une heure supplémentaire, d’autres d’un type de lumière spécifique, d’autres encore d’être isolées. C’est notre rôle de préparer les outils et/ou le lieu dont elles ont besoin pour réussir», précise le directeur.

Le BIRÉ embauche chaque année une soixantaine d’étudiantes et d’étudiants formés afin de surveiller les périodes d’examens au laboratoire dédié aux personnes en situation de handicap.

Autobus de la STM — Toutes les personnes seules pourront désormais débarquer entre deux arrêts

Le service « Entre deux arrêts » était offert depuis 1996 aux femmes voyageant seules à bord des autobus de la STM. À partir d’aujourd’hui, toute personne voyageant seule ou étant accompagnée d’enfants peut demander ce service entre 19 h 30 et 5 h 30.

Les personnes en fauteuil roulant pourront également y avoir recours si la rampe peut être déployée en toute sécurité à l’endroit demandé, alors qu’elles en étaient auparavant exclues.

Nouveau service au 811

Dorénavant, en composant le 811, vous aurez accès à trois services : Info-Santé en composant l’option 1, Info-Social en composant l’option 2, et le Guichet d’accès à la première ligne en composant l’option 3. Plusieurs services adaptés peuvent répondre à vos besoins.

Quiz — Surdité

Vrai ou faux. L’audiodescription permet à une personne ayant une déficience auditive de mieux comprendre les mots prononcés dans une vidéo.
Quel est le pourcentage de personnes ayant une incapacité auditive, âgées de 15 ans et plus, qui utilisent un langage gestuel au Québec?
Vrai ou faux. Une personne malentendante, qui porte une prothèse auditive, n’a pas besoin d’avoir recours à la lecture labiale pour comprendre les mots prononcés par son interlocutrice ou interlocuteur.
Quelles sont les aides techniques utilisées par les personnes sourdes ou malentendantes?
Quel est le pourcentage de personnes âgées de 15 ans et plus ayant une déficience auditive au Québec?
Utiliser Maj + Tab pour revenir en arrière

Lignes directrices en désinstitutionnalisation

L’ONU revient à la charge pour défendre le principe de « désinstitutionalisation ». Le 9 septembre, la présidente de son Comité des droits des personnes handicapées, Rosemary Kayess, fait part de l’adoption de lignes directrices sur cette question prégnante partout dans le monde, véritable cheval de bataille de ce comité.

Un «Uber» de la santé

L’application montréalaise du nom d’Avvy est un nouveau concept permettant de «commander» des services de soins de santé à son domicile, à la façon d’Uber.

De la même manière que vous commandez votre repas ou votre taxi, une personne se rend à votre maison selon le service dont vous avez besoin. 

Sebag Oren, fondateur de l’application Avvy et infirmier, donne l’exemple d’une prise de sang. Vous photographiez la prescription de votre médecin, vous prenez rendez-vous avec l’infirmier le plus près de votre résidence, vous payez, et il arrive le plus rapidement possible.

Élections & Aînés montréalais

La direction de santé publique de Montréal (DRSP) réclame aux futurs dirigeants du Québec le déploiement de mesures de prévention et de promotion de la santé « qui ont fait leurs preuves » pour aider les aînés à maintenir leur autonomie et à aspirer à une vie saine et active.

Élections & Santé (SAD)

Soutien à domicile (SAD), soins de longue durée, privatisation… le réseau de la Santé et des Services sociaux occupe une place importante dans la campagne électorale. Rapide aperçu de certains enjeux.

SAD

Le Québec est la province qui investit le moins en soins et services à domicile : 237 $ par personne, alors que la moyenne canadienne est de 300 $⁠. Et le Canada est l’un des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques qui financent le moins les services à domicile.

Les travaux de la Chaire de recherche sur les enjeux intergénérationnels ont montré que le statu quo entraînera des coûts annuels de 25 milliards de dollars en 2050, soit quatre fois plus qu’actuellement

Réjean Hébert, Professeur titulaire à l’École de santé publique de l’Université de Montréal, a rencontré les principaux partis politiques pour les sensibiliser à cet enjeu et les convaincre de proposer aux électeurs des engagements concrets sur les soins à domicile. 

Lire son analyse :  [Opinion] Soins à domicile Quel parti a la meilleure proposition ?

Du privé en santé

À l’occasion de la campagne électorale, plusieurs partis envisagent d’accroître la place du privé en santé.

Selon l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS), le privé est déjà bien implanté au Québec depuis une vingtaine d’années. Cette offre de services n’a toutefois pas permis de rendre les soins plus accessibles à la population québécoise. Les soins de première ligne seraient mieux dispensés dans des CLSC, où se côtoient plusieurs professionnels de la santé, d’autant plus que les groupes de médecine familiale, créés il y a 20 ans pour rendre les soins plus accessibles, ont échoué à remplir cet objectif.

Pour en savoir plus:

Selon Réjean Hébert, le développement du privé dans un contexte de pénurie de main‑d’œuvre risque de diminuer l’accès aux services, surtout pour les personnes âgées et celles avec de multiples maladies chroniques.

En savoir plusEncore le mirage du privé en santé (La Presse, 7 sep. 2022)

Sur le même sujet :

Quelques revendications

Communiqués ou articles en liens ci-dessous

  • Les entreprises d’économie sociale en aide à domicile (EÉSAD) du Québec ont dévoilé leurs propositions pour accélérer le virage vers le soutien à domicile souhaité par la population.
  • Le Réseau FADOQ et le Conseil pour la protection des malades joignent leur voix afin de demander aux partis politiques de s’engager à instaurer rapidement des soins à domicile complets aux personnes qui le requièrent, incluant des soins médicaux à domicile.
  • L’Association des établissements privés conventionnés (AEPC) a émis des recommandations sur l’attention à porter aux infrastructures et à la collaboration en soutien à domicile et hébergement de longue durée.
  • L’Association nationale des retraités fédéraux (ANRF) fait campagne pour une modernisation des services et soins pour les aînés du Québec.
  • La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) dresse un portrait sombre de l’état actuel du réseau de la santé et réclame une loi sur les ratios professionnelles / patients sécuritaires.
  • Le Conseil interprofessionnel du Québec (CIQ) estime que les médecins doivent partager davantage leur pouvoir de diagnostic avec d’autres professionnels afin d’améliorer l’accès aux soins de santé de première ligne.
  • La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) demande une gestion publique et concertée, ainsi que de meilleurs conditions de travail.
  • L’Association des chiropraticiens du Québec (ACQ) demande à tous les partis politiques de prendre des engagements clairs afin de rendre plus accessibles les soins chiropratiques et réduire l’attente et la charge observées dans le réseau de la santé.
  • L’Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec a proposé 10 recommandations concernant des enjeux sociaux prioritaires et l’organisation des services sociaux afin de contribuer à améliorer l’accessibilité, la continuité, la cohérence et la qualité des services publics offerts à la population. 

Élections & Lutte à la pauvreté

Dans une lettre envoyée le 6 juillet, le Collectif pour un Québec sans pauvreté demandait aux cinq partis représentés à l’Assemblée nationale de faire connaître leurs engagements en matière de lutte à la pauvreté et de répondre à quelques questions sur la hausse du coût de la vie, les programmes d’assistance sociale, le salaire minimum, les services publics et le prochain plan de lutte contre la pauvreté. Les réponses reçues ont été publiées intégralement sur le site du Collectif.

Rappel des principales revendications du Collectif :

  • Rehausser les protections publiques de façon à assurer à tous les ménages un revenu au moins égal à la Mesure du panier de consommation;
  • Élargir l’accès au programme de Revenu de base à l’ensemble des personnes assistées sociales;
  • Indexer les prestations d’assistance sociale sur une base trimestrielle;
  • Augmenter le salaire minimum à 18 $ l’heure (2022);
  • Améliorer l’accès, sans discrimination, à des services publics universels de qualité;
  • Assurer un accès gratuit et universel à des soins dentaires et de la vue de qualité, et ce, à la grandeur du Québec.

Walmart permet d’essayer virtuellement ses vêtements sur votre propre corps

La clientèle de Walmart aux États-Unis pourra bientôt être transportée dans une cabine d’essayage virtuelle par le biais d’une application mobile servant à essayer des vêtements vendus par l’entreprise.

Plus tôt cette année, le géant américain du commerce de détail avait lancé une première version de sa cabine d’essayage virtuelle qui permettait de choisir, parmi plus d’une centaine de mannequins, la personne qui ressemblait le plus à l’acheteur ou à l’acheteuse. On pouvait ensuite voir comment des vêtements se posaient sur la silhouette de cette personne avant d’acheter quoi que ce soit.

Le service amélioré de cette cabine virtuelle, intitulé Be Your Own Model (Soyez votre propre modèle), permettra de téléverser une photo de soi-même en sous-vêtements. À l’aide de ce cliché – et de l’intelligence artificielle –, l’application pourra ensuite apposer des vêtements sur l’image du corps avec une simulation ultraréaliste, promet Walmart. L’application recrée des effets d’ombre et de plis de tissus, entre autres, pour y arriver.

Concours philanthropique 2022 — 500 000 $ en dons pour les organismes qui soutiennent les personnes en situation de handicap

Du 14 septembre au 14 octobre, iA Groupe financier invite les organismes dont la mission, ou un volet de leur mission, est de soutenir les personnes en situation de handicap et leur communauté, à répondre à la question « Que feriez-vous avec un don de 100 000 $? »  Les organismes qui auront soumis les propositions les plus inspirantes se partageront une somme de 500 000 $ en dons pour développer leur projet ou pour poursuivre leur mission.

Des projets seront sélectionnés par le jury puis présentés au grand public le 1er novembre. Le dévoilement des grands gagnants aura lieu à compter du 5 décembre.

Dons :

  • 100 000 $ aux lauréats
  • 10 000 $ aux finalistes
  • 20 000 $ aux coups de cœur

Tous les détails du concours à l’adresse concours-dons.ia.ca.

Des revendications d’organismes en déficience

 

 

 

 

Demandes d’admissibilité au PSOC 2023–2024

Étapes à suivre :

1) Lire les documents portant sur les exigences et les critères de reconnaissance et d’admissibilité du programme, soit : le Cadre de référence régional sur le partenariat avec le milieu communautaire (mars 2019); la section 6 du Cadre de gestion régional pour l’admissibilité au soutien financier à la mission globale (version juin 2021); le Cadre de gestion ministériel du Programme de soutien aux organismes communautaires pour le mode de financement à la mission globale (2020). 

2) Remplir et signer le Formulaire d’admissibilité pour organisme d’action communautaire autonome œuvrant en santé et services sociaux 2023–2024

Exigences :

  • L’organisme est enregistré selon la partie 3 de la Loi sur les compagnies du Québec et dispose de lettres patentes enregistrées au Québec. 
  • L’organisme n’est pas financé en mission globale par un autre ministère provincial. 
  • L’organisme œuvre majoritairement dans le domaine de la santé et des services sociaux. 
  • L’organisme dispose d’un siège social à Montréal, selon son inscription au Registraire des entreprises du Québec. 
  • L’organisme est constitué légalement depuis plus d’un an selon ses lettres patentes.  
  • L’organisme offre des activités et des services à la population montréalaise depuis plus d’un an.  
  • La demande doit être complète et/ou acheminée dans les délais. 

3) Vous référer à l’aide-mémoire et accompagner le formulaire de tous les documents requis sans exception.

4) Acheminer le formulaire et tous les documents requis au plus tard le vendredi 18 novembre 2022 à 16 h, à l’adresse courriel suivante :  serviceregional.ccsmtl@ssss.gouv.qc.ca (Objet : admissibilité PSOC 2023–2024). 

5) La réponse du Service régional sera acheminée par courriel aux organismes au courant du mois de mars 2023. 

Rendre la vie des Canadiens plus abordable cette année

Le premier ministre Justin Trudeau a annoncé que les premiers projets de loi qui seront déposés lors de la prochaine séance parlementaire rendront la vie plus abordable pour les Canadiens qui en ont le plus besoin.

Les mesures prévues dans ces projets de loi :

  • Doubler le crédit pour la taxe sur les produits et services (CTPS) pendant six mois.
  • Mettre en place, à compter de cette année, une Prestation dentaire canadienne pour les enfants de moins de 12 ans qui n’ont pas accès à une assurance dentaire.
  • Offrir un supplément unique au programme de l’Allocation canadienne pour le logement.

Par exemple, une personne âgée handicapée du Québec pourrait recevoir cette année 2 500 $ de plus que l’année dernière.

Produits connexes :

Plateformes électorales

Quelques guides et outils pour suivre les engagements des différents partis :

Accessibilité des lieux de vote

Pour la première fois cette année, les critères d’accessibilité de chaque lieu de vote sont diffusés sur le site Web d’Élections Québec. Toute personne peut aussi communiquer avec l’institution pour les connaître. 

Tous les lieux de vote par anticipation, et les bureaux des directrices et directeurs du scrutin, sont accessibles aux personnes à mobilité réduite.

Le jour des élections, le 3 octobre, la grande majorité des lieux de vote sera accessible.

Semaine internationale des personnes sourdes

Du 19 au 25 septembre 2022, la Fédération Mondiale des Sourds (FMS) organise la Semaine internationale des personnes sourdes.

Des évènements sont organisés partout dans le monde, sous le thème « Bâtir des communautés inclusives pour tous », afin de « sensibiliser et célébrer les réalisations des personnes et des communautés sourdes » (FMS).

Le vendredi 23 septembre 2022, aura également lieu la Journée internationale des langues des signes dont le thème pour 2022 est « Les langues des signes nous unissent! ». Selon les Nations Unies, il y aurait présentement plus de 300 langues des signes différentes utilisées actuellement. C’est « dans l’objectif de promouvoir l’identité linguistique des communautés sourdes et de sensibiliser l’opinion publique à l’importance des langues des signes » que l’Assemblée des Nations unies a instauré la Journée internationale des langues des signes en 2017.

Pour en apprendre plus sur la Semaine internationale des personnes sourdes ou la Journée internationale des langues des signes, consultez la page de la Fédération Mondiale des Sourds.

Au Québec

Pour connaître les activités organisées au Québec, consulter la page Facebook de la Semaine internationale des Sourds au Québec.

Logo Journée internationales des langues des signes / rond bleu en plusieurs traits, à gauche c'est écrit 2022, à droite 2 mains qui signent sont représentées

Réseau de la santé saturé & Proches aidants

Le manque de places en centres de réadaptation et d’hébergements participe à l’engorgement des hôpitaux.

Nouvelle directive

Le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) veut réduire de façon draconienne, dans la grande région de Montréal, le nombre de patients qui ne requièrent pas de soins de courte durée, mais qui demeurent à l’hôpital faute de places en hébergement.

Le gouvernement compte notamment sur les proches aidants pour atteindre cette cible : « Une des stratégies consiste à faire des ententes avec les proches aidants à l’effet que leur proche sera hébergé d’ici 2–3 semaines, mais que, dans l’intervalle, leur collaboration est requise ».

Le Dr Hoang Duong, président de l’Association des spécialistes en médecine interne du Québec, estime qu’il est « probablement mieux » que les patients attendent leur place d’hébergement à domicile plutôt qu’en centre hospitalier. « Mais encore faut-il que l’hôpital respecte ses engagements, c’est-à-dire que s’il promet aux patients, et surtout à leurs proches aidants, un soutien accru de soins à domicile, il faut qu’une fois à la maison, ces patients-là bénéficient de ces soins », affirme le médecin. Les familles sont « souvent au bout du rouleau », indique-t-il.

En savoir plus :

Ailleurs au Québec

Sortie d’hôpital : son cas n’était pas assez lourd pour “coter CHSLD”, mais trop lourd pour les RPA. Parcours tragique d’une personne se situant dans cette zone grise des ressources d’hébergement. : Un patient encombrant (La Presse, 15 sep. 2022)

Ailleurs au Canada

Les patients hospitalisés en Ontario en attente de places en soins de longue durée pourront être transférés dans un foyer qui n’était pas celui de leur préférence à une distance allant jusqu’à 150 kilomètres, ou devront payer des frais de 400 $ par jour s’ils refusent: Ontario – Des patients hospitalisés pourront être transférés à 150 km de distance (La Presse, 14 sep. 2022)

Réadaptation

Faute de lits disponibles en réadaptation, des patients demeurent coincés dans les hôpitaux, contribuant bien malgré eux à engorger les urgences et les centres hospitaliers.

Dans la métropole, des lits en réadaptation sont fermés parce qu’il manque des médecins pour s’occuper des patients. Or, les besoins augmentent, note l’ergothérapeute de formation. Bien des aînés se sont déconditionnés depuis deux ans. 

De plus, les patients bougent moins à l’hôpital et risquent des complications ou un déconditionnement. « Quand ils arrivent en réadaptation, ça peut être plus long », souligne la Dre Zan.

Le MSSS mise sur la réadaptation intensive à domicile pour libérer des lits d’hôpitaux.

D’après la Dre Levitz, la pratique en réadaptation intensive est plus exigeante qu’il y a trente ans. Les patients obtiennent leur congé de l’hôpital plus vite et sont moins stables à leur arrivée dans les centres. « Ils sont beaucoup plus malades, dit-elle. C’est beaucoup plus de travail. » Combiner une telle tâche, avec la prise en charge de patients en cabinet et une pratique aux urgences, apparaît « très difficile » à « beaucoup de médecins de famille », ajoute-t-elle.

En savoir plus :

Droit à l’emploi & Convention relative aux droits des personnes handicapées

Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a publié un avis (en anglais) sur le droit au travail et à l’emploi des personnes en situation de handicap, tel que prévu à l’article 27 de la Convention relative aux droits des personnes handicapées ; et en lien avec les autres articles pertinents de la Convention.

 

Ouverture du plus grand terrain de jeu inclusif de Montréal

L’arrondissement de Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension vient d’inaugurer un espace de jeu inclusif, le plus grand de la région de Montréal, dans le parc Julie-Hamelin du quartier de Saint-Michel.

La conception de cette nouvelle aire de jeu a été minutieusement pensée pour rendre ce lieu aussi accessible que possible, que ce soit grâce au choix des modules de jeu, au modèle de fontaines à boire, au type de surface ou à l’aménagement d’un stationnement à proximité pour les familles ayant des enjeux de mobilité.

D’une surface de 16 000 pieds carrés, l’aire de jeu comprend notamment des rampes à double largeur, des surfaces sans obstacles, des balançoires de différentes formes pour convenir à tous les enfants, des manèges, une section musicale, un jeu d’escalade, une glissade, un mur sensoriel et des panneaux éducatifs. Toutes les installations ont été conçues en fonction des enfants ayant une limitation sensorielle, cognitive ou physique.

Bien que ce ne soit pas possible de rendre tous les parcs aussi accessibles que le parc Julie-Hamelin, faute d’espaces suffisants, il est important de réfléchir à des moyens de rendre les parcs de petite taille et tous les espaces publics plus accessibles. Pour augmenter l’accessibilité, il est notamment important de choisir des surfaces de terrains de jeux accessibles aux personnes à mobilité réduite. Par exemple, le sable et les copeaux de bois sont difficiles à utiliser pour ces personnes et doivent donc être évités.

Chantier Montréal abordable

La Ville de Montréal veut accroître la construction et la sauvegarde de logements abordables de manière durable. Pour y arriver, elle doit se doter de nouveaux outils de développement et susciter de nouveaux partenariats. C’est à ce défi qu’elle s’attaque, avec ses partenaires du Chantier Montréal abordable.

Ce chantier se veut un exercice d’intelligence collective, de mise en commun d’expertises variées à la recherche de solutions novatrices. Il vise à : 

  • Aplanir les obstacles qui freinent la construction de logements abordables, tant sur le marché locatif que pour l’accession à la propriété.
  • Accélérer la réalisation de logements abordables pérennes en utilisant les interventions de la Ville pour créer un effet d’entrainement.
  • Faire émerger de nouveaux leviers de développement, moins dépendants du financement gouvernemental.

La réflexion s’articule autour de 4 axes d’intervention :

  • La stratégie foncière et immobilière de la Ville
  • La fiscalité et le financement des projets
  • La facilitation des projets et les évolutions réglementaires
  • Le rôle et les mandats de la Société d’habitation et de développement de Montréal (SHDM)

Des projets-pilotes seront implantés dès 2022 et un suivi rigoureux sera assuré tout au long de l’exercice.

Élections provinciales & Vote à distance

Des élections générales auront lieu au Québec le 3 octobre prochain.

Les électrices et les électeurs peuvent trouver leur circonscription sur le site Web d’Élections Québec en y entrant leur adresse. Au cours des prochaines semaines, ils recevront également, par la poste, un avis d’inscription sur la liste électorale. Il précisera notamment dans quelle circonscription ils voteront.

Accès élargi au vote par correspondance

Afin de faciliter l’exercice du droit de vote dans le contexte de la COVID-19, l’accès au vote par correspondance a été élargi à :

Toutes les informations à ce sujet se trouvent sur le site Web d’Élections Québec.

Parc Gary Longhi

La Ville de Montréal a présenté neuf nouveaux toponymes à travers la Ville, notamment le parc Saint-Damase (Arrondissement de Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension) qui honorera dorénavant Gary Longhi, champion paralympique de cyclisme né à Montréal en 1964. Médaillé d’argent à Barcelone en 1992, médaillé d’or et de bronze à Atlanta en 1996, il a également reçu la médaille commémorative du jubilé de la reine afin de souligner sa contribution significative à la société canadienne. Premier athlète paralympique à être intronisé au Temple de la renommée du cyclisme québécois en 2004, il est un modèle de persévérance et de réussite, tant au plan humain que sportif. Citoyen du quartier Saint-Michel, il a habité à proximité du parc tout au long de sa vie.

Plan d’action Vision Zéro 2022–2024

Le 7 septembre 2022, la Ville de Montréal a présenté son nouveau plan d’action intitulé « Vision Zéro 2022–2024 », pour répondre aux enjeux prioritaires de sécurité des usagers de la route, en particulier des piétons. L’objectif de la Vision Zéro, à laquelle la Ville de Montréal adhère depuis 2016, est d’atteindre un bilan de zéro mort et blessé grave sur le réseau routier d’ici 2040.

Selon les données de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), il y a eu une stagnation du nombre de décès sur les routes à Montréal depuis 2016. En 2021, 29 décès ont été enregistrés sur les routes de la métropole, contre 31 l’année précédente. Compte tenu de l’augmentation constante du parc automobile et de la stabilité du nombre de décès et de blessés graves, on peut en déduire que les mesures mises en place jusqu’à présent sont efficaces.

Le nouveau plan prévoit en tout 44 objectifs pour les deux prochaines années. Parmi les mesures qui seront déployées, notons :

  • La bonification du Guide d’aménagement durable des rues de Montréal,
  • Le développement d’un indice de sécurité pour les véhicules lourds,
  • L’analyse des déficiences de la signalisation,
  • La mise en place d’une campagne de sensibilisation sur l’interdiction de stationnement à moins de cinq mètres d’une intersection,
  • L’appui aux efforts de prévention en matière de fatigue au volant.

Montréal souhaite améliorer l’aménagement des rues en tenant compte des clientèles vulnérables, en particulier les piétons, plus susceptibles d’être victimes de blessures graves ou de décès sur le réseau routier montréalais, dont les personnes âgées, surreprésentées parmi les personnes impliquées dans des collisions. En outre, Vélo Québec et Piétons Québec travaillent actuellement à recueillir des données sur les collisions impliquant d’autres types de véhicules que les véhicules immatriculés.

La Ville veut notamment bonifier et élargir le Programme de sécurisation aux abords des écoles, mis en place en 2020. En plus de protéger les milieux scolaires, le nouveau plan vise à renforcer la sécurité autour des lieux fréquentés par les personnes âgées ou les familles de jeunes enfants, comme les résidences pour aînés, les centres de la petite enfance et les garderies.

La Ville veut également instaurer des mesures pour améliorer la gestion des déplacements piétons aux feux de circulation, en intégrant les principes d’accessibilité universelle. Ces interventions comprennent l’ajout de feux piétons à toutes les traverses, ainsi que la modification des phases de feux et la révision des temps de traverse. En outre, la Ville veut améliorer la sécurité des virages à gauche, intersections où le nombre de collisions est le plus élevé, en mettant en place des mesures pour modifier leur géométrie et la dynamique des interactions entre les piétons et les véhicules. Par ailleurs, en collaboration avec le ministère des Transports du Québec, un projet pilote permettra de déployer des traverses à mi-îlots dans toute la métropole, comme celles déjà installées sur le Réseau express vélo (REV) sur la rue Saint-Denis.

De plus, la Ville souhaite améliorer l’information destinée aux conducteurs et aux autres utilisateurs de la route sur les angles morts des véhicules lourds, qui constituent un facteur important dans les collisions avec décès ou blessures graves.

Finalement, pour réduire les distances parcourues en voiture sur l’île de Montréal, le plan d’action prévoit l’extension et l’entretien des pistes cyclables, ainsi que l’amélioration de l’accès piétonnier ou à vélo aux équipements et aux infrastructures de transport collectif.

Appel de propositions pour accroître l’inclusion des personnes en situation de handicap et l’accessibilité dans les collectivités, les lieux de travail et les installations d’apprentissage et de garde des jeunes enfants

La ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes en situation de handicap a lancé un nouvel appel de propositions dans le cadre de la composante des projets de petite envergure du Fonds pour l’accessibilité.

Un montant maximal d’environ 64 millions de dollars est disponible à l’appui d’améliorations de l’infrastructure, comme la rénovation, la construction ou la modernisation de rampes, de portes accessibles, de toilettes accessibles, d’ascenseurs et de plateformes élévatrices, les technologies de communication accessibles, les terrains de jeux accessibles ainsi que les salles et stations multisensorielles.

Des séances d’information en ligne portant sur cet appel de propositions seront offertes afin d’aider les organismes tout au long du processus de demande.

Les organismes ont jusqu’au 1er novembre pour présenter une demande de financement en ligne pour des projets d’infrastructure et de technologies de communication.

Les personnes en situation de handicap demandent au Parlement d’accélérer l’adoption du projet de loi C‑22

(Toronto) – Une bonne vie, pas l’aide médicale à mourir : Les personnes en situation de handicap demandent au Parlement d’accélérer l’adoption du projet de loi C‑22, la Prestation canadienne pour les personnes en situation de handicap, ce mardi !

Le mouvement Le handicap sans pauvreté (HSP), un mouvement populaire national regroupant des personnes handicapées, se réjouit du fait qu’à la rentrée parlementaire, le mardi 20 septembre, le premier point à l’ordre du jour sera la deuxième lecture du projet de loi C‑22, la proposition de loi sur la Prestation canadienne pour les personnes handicapées (PCPH), dirigée par la ministre Carla Qualtrough.

Cette législation-cadre charge la bureaucratie de finaliser les règlements visant à mettre en œuvre un supplément de revenu pour les personnes en situation de handicap vivant dans la pauvreté, et le mouvement HSP veut que cela soit accéléré.

La pauvreté est souvent invisible ou quelque chose que les Canadiens considèrent comme un problème dans les pays étrangers. Michelle Hewitt, une universitaire qui vit avec la sclérose en plaques, copréside le mouvement HSP et entend de nombreuses histoires de personnes qui ont du mal à joindre les deux bouts et qui se demandent si l’aide médicale à mourir est la solution.  « Nous avons une crise de pauvreté dans ce pays. Plus de 41 % des personnes touchées sont des personnes en situation de handicap. On ne peut plus l’ignorer dans un pays comme le nôtre », déclare-t-elle.

Rabia Khedr, directrice nationale du mouvement HSP, qui est aveugle et a des frères handicapés, se souvient d’une interaction récente qui l’a vraiment touchée en tant que défenseur des droits de la personne. W s’est approché d’elle dans son fauteuil roulant pour lui demander si elle et son ami pouvaient lui acheter le spécial ailes de poulet de Costco en échange de ses billets de bus. Elle s’est sentie en colère face à cette situation car tout ce qu’il voulait, c’était un repas qu’il ne pouvait pas se permettre alors que tout le monde achetait de la nourriture en gros.

« J’implore tous les députés de mettre leur partisanerie de côté, d’oublier les postures politiques et les tactiques de performance. S’il vous plaît, faites en sorte que cette prestation devienne rapidement une loi et donnez aux personnes en situation de handicap l’argent dont elles ont besoin pour des choses que nous considérons comme allant de soi, comme les analgésiques en vente libre et la nourriture », déclare Khedr.

Luca Patuelli, également connu sous le nom de Lazylegz, danseur handicapé et co-président du mouvement HSP, nous rappelle que « tout le monde veut avoir un sentiment d’indépendance, que ce soit en travaillant et/ou en se sentant productif. Certains peuvent avoir besoin d’aménagements. Par exemple, certaines personnes ne peuvent pas travailler suffisamment d’heures ou pas du tout en raison de leur handicap, et d’autres ne comprennent pas le concept de travail en raison de leur handicap. Cependant, tout le monde mérite de vivre dans la dignité ».

« Tout le monde devrait pouvoir payer ses besoins fondamentaux grâce à son emploi ou à son entreprise. Lorsqu’il ne le peut pas, le système devrait l’aider. Les personnes vivant dans la pauvreté dépenseront tout l’argent qu’elles ont sur ce dont elles ont besoin, et non pas l’économiser pour devenir riche ou autre. Les seuils de pauvreté dans tout le pays sont supérieurs à 2 000 $ et les revenus provinciaux sont bien inférieurs à ce montant. Nous sommes très contents que ce projet de loi soit enfin au Parlement. Allons jusqu’au bout pour que les gens puissent avoir la PCPH en 2023 », déclare Guillaume Parent, membre du groupe de leadership du mouvement HSP et directeur du Centre d’expertise finance et handicap du Finautonome.

Une politique métropolitaine en réponse à la crise du logement

La Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) adoptera bientôt sa première politique d’habitation. Elle servira à mieux coordonner la réponse des 82 municipalités de la CMM aux multiples défis que pose l’habitation dans le Grand Montréal.

Le 9 décembre 2021, la CMM a officiellement confié à sa Commission de l’Habitation et de la Cohésion sociale (CHCS) le mandat d’élaborer un projet de Politique métropolitaine d’habitation (PMH). La CHCS s’est appuyée sur un diagnostic de l’habitation qui dresse le portrait d’une région métropolitaine en proie à une forte croissance démographique, au vieillissement de sa population et à des problèmes importants d’accès au logement, tant sur le marché locatif que sur celui de la propriété.

La commission a présenté une première version de sa politique le 14 juin dernier. Cette mouture initiale fera l’objet d’une consultation publique du 7 au 14 septembre, lors de séances qui se tiendront à Mascouche, Montréal et Longueuil.

Modification à la réglementation sur les sacs de plastique

La Ville de Montréal a adopté un règlement qui interdit la distribution de sacs d’emplettes de plastique dans les commerces de détail, incluant les épiceries, dans tous les arrondissements. À partir du 27 septembre prochain, les restaurants devront également se conformer à ce règlement.

Transport adapté : vers le retour des accompagnateurs

À compter du 6 septembre, les usagers et usagères pourront de nouveau se déplacer avec un accompagnateur facultatif, dans le cas des demandes de transport pour motif médical.

Cette annonce est survenue à la suite de la signature d’une entente entre la STM et les 8 fournisseurs de taxi qui vise notamment à consolider le bassin actuel des chauffeurs en transport adapté et à établir des conditions plus attrayantes permettant ainsi d’attirer de nouveaux chauffeurs vers l’industrie pour répondre à la reprise de l’achalandage.

À noter : à compter du 3 octobre, le centre d’appels prolongera ses heures d’ouverture de 17h à 19h.

De nouveaux aménagements pour sécuriser le carré Augier

À l’heure de la rentrée scolaire, l’arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie a apporté des modifications à l’intersection des rues Augier et Louis-Hémon, en vue d’apaiser les rues du secteur et de sécuriser les déplacements actifs, selon l’approche Vision Zéro. Les nouveaux aménagements sont réalisés de manière transitoire jusqu’au réaménagement complet du carré Augier prévu en 2024.

Une zone piétonne protégée par des bollards a été créée temporairement au centre de l’intersection, afin de détourner les véhicules de part et d’autre de celle-ci. La circulation est désormais déviée sur la rue Louis-Hémon, vers le sud, à l’ouest de l’aménagement, et vers le nord, à l’est de celui-ci. En plus des changements du sens de la circulation, de nouveaux panneaux d’arrêt et traverses piétonnes ont été ajoutés. Pour embellir l’environnement, des bacs de plantation ont été installés et un marquage au sol ludique de l’artiste montréalais Roadsworth a été réalisé dans la zone piétonne.

Cet automne, la communauté pourra contribuer au concept d’aménagement permanent de l’intersection prévu en 2024, par le biais de groupes de discussion et d’une journée portes ouvertes. Tous les détails des activités seront transmis sur la plateforme Réalisons Montréal à realisonsmtl.ca/carreaugier.

Lancement du Carrefour St-Pierre : Pour répondre aux besoins des groupes communautaires qui ont du mal à se loger dans un quartier en pleine transformation

Solidement ancré dans le quartier Centre-Sud à Montréal depuis sa fondation en 1973, le Centre St-Pierre pérennise sa mission et poursuit sa contribution comme acteur de changement social dans le quartier en annonçant le Carrefour St-Pierre.

Le Carrefour St-Pierre est la somme des activités et services actuels du Centre St-Pierre (1212 Panet) auxquels s’ajoute un second bâtiment, la Maison St-Pierre (1201–1215 de la Visitation), doublant ainsi sa superficie pour atteindre près de 80 000 pieds carrés. À terme, la Maison St-Pierre deviendra un bâtiment communautaire, vert et inclusif et offrira des espaces locatifs de qualité, accessibles et abordables à des organisations engagées auprès de personnes marginalisées.

« Le Carrefour s’inscrit dans la trajectoire historique du Centre St-Pierre, il se veut tout aussi pertinent et structurant qu’en 1973, il se modernise et s’adapte aux besoins et enjeux des gens, des organismes et du quartier Centre-Sud et de Montréal, sans cesse en transformation. L’intention est de devenir un lieu de rencontre, d’échange, de partage et de rayonnement pour les organismes communautaires et les entreprises d’économie sociale, engagés dans l’éducation populaire, la justice et transformation sociale et la transition écologique. »  – Louise St-Jacques, présidente du conseil d’administration du Centre St-Pierre

Le Carrefour St-Pierre porte six grands objectifs :

  1. Pérenniser la mission et les services du Centre St-Pierre en ayant en main de nouveaux leviers pour soutenir son développement, son action dans la communauté et auprès des organismes communautaires et d’économie sociale;
  2. Développer un site en réponse aux besoins du quartier en particulier, à ceux des organismes communautaires et d’économie sociale, tels que la sécurité alimentaire et le manque d’espaces locatifs abordables au centre-ville;
  3. Préserver, restaurer et mettre en valeur une composante exceptionnelle du patrimoine montréalais pour l’ensemble de la communauté, dans un quartier en profonde transformation, tout en donnant un nouveau souffle aux bâtiments de l’îlot St-Pierre;
  4. Protéger le site de la spéculation immobilière pour en faire bénéficier la communauté et le quartier;
  5. Contribuer à la transition écologique notamment par l’augmentation de l’efficacité énergétique des bâtiments pour réduire les GES et par le verdissement pour réduire les îlots de chaleur et les eaux de ruissellement;
  6. Apporter une valeur ajoutée à long terme aux bâtiments, notamment celui de la Maison St-Pierre, par une revalorisation permettant de faire face aux travaux d’entretien nécessaires à court et à moyen terme, d’augmenter la performance énergétique et d’améliorer leur qualité et leur fonctionnalité.

Le projet a reçu de nombreux appuis du milieu communautaire, de congrégations religieuses, de partenaires socio-économiques, d’investisseurs, d’élus.es ainsi que des différents paliers gouvernementaux au cours de la dernière année.  Des annonces suivront prochainement.

« Dans le cadre de la présente campagne électorale, nous interpellons les partis politiques à exprimer publiquement leur appui à soutenir financièrement de tels projets si structurants pour le milieu communautaire ici comme ailleurs au Québec, trop souvent mal logés et sous-financés pour rendre leur mission auprès des gens pour qui ils existent » de conclure le directeur général du Centre St-Pierre, Charles Fillion.

Pour en savoir plus : www.centrestpierre.org/carrefour

Travaux sur l’avenue des Pins

Des travaux de mise à niveau des infrastructures souterraines et de réaménagement du domaine public sont effectués sur l’avenue des Pins, entre la rue Saint-Denis et l’avenue du Parc.

Les travaux pour la portion comprise entre la rue Saint-Denis et le boulevard Saint-Laurent seront menés à terme en 2022. Quant aux travaux de réaménagement qui seront effectués entre le boulevard Saint-Laurent et l’avenue du Parc, ils seront achevés à l’automne 2023.

En plus de ces travaux nécessaires, la Ville en profitera pour : 

  • créer des places publiques; 
  • élargir les trottoirs; 
  • aménager des traverses piétonnes surélevées; 
  • construire des saillies de trottoirs; 
  • implanter des pistes cyclables unidirectionnelles protégées; 
  • installer des supports à vélo et du mobilier urbain (ex. : bancs); 
  • mettre aux normes l’éclairage de rue et les feux de circulation; 
  • planter plus de 150 arbres.

Nouveau numéro pour les crises de santé mentale

Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) a annoncé qu’il adoptera le 9–8‑8 comme numéro à composer ou auquel envoyer un message texte pour les Canadiens qui ont besoin d’une intervention immédiate en cas de crise de santé mentale et de prévention du suicide. Une fois mis en œuvre par les fournisseurs de services téléphoniques et sans fil, les appels et les messages textes au 9–8‑8 seront dirigés vers un service de crise de santé mentale ou de prévention du suicide, gratuitement.

Le lancement du 9–8‑8 dans tout le Canada aura lieu en même temps, le 30 novembre 2023. Entre-temps, les résidents du Québec peuvent continuer de composer le 1 866 277‑3553 ou se rendre sur le site suicide.ca pour obtenir un soutien par messagerie texte et clavardage en ligne.

Les États-Unis sont déjà passés du numéro national de prévention du suicide à 10 chiffres au 988.

Nouveaux membres nommés au Comité consultatif des personnes handicapées

Le CCPH joue un rôle important en fournissant à la ministre et à l’Agence du revenu du Canada des conseils sur le soutien à apporter aux contribuables handicapés. L’expertise médicale et universitaire des membres du Comité permet à l’Agence de prendre connaissance de points de vue importants concernant les personnes qu’elle sert. Il importe que les membres du Comité reflètent la diversité et la richesse de la population du Canada afin de pouvoir fournir des conseils approfondis et représentatifs.

Nomination de 6 nouveaux membres :

  • Liza Arnason, propriétaire principale et directrice de l’éducation chez Arnason Consulting inc.;
  • Dre Jennifer Chalmers, psychologue agréée exerçant dans les Territoires du Nord-Ouest et directrice générale de la Tl’oondih Healing Society;
  • Laura Housden, directrice de la Fraser Health Authority et infirmière praticienne autorisée;
  • Guillaume Parent, président fondateur et conseiller en sécurité financière chez Gestion de patrimoine Finandicap;
  • Emile Tompa, scientifique principal à l’Institut de recherche sur le travail et la santé;
  • Jennifer Zwicker, docteure en neurophysiologie et directrice de la politique de santé et professeure adjointe en kinésiologie à l’Université de Calgary.

Les membres sont nommés pour 2 ans et ils accomplissent le mandat du Comité.

À noter : À ce jour, le CCPH a publié deux rapports qui présentent une série d’autres recommandations sur les enjeux importants et émergents qui touchent les personnes handicapées et les personnes qui les soutiennent.

Campagne Trajectoire — TISGM

La Table de concertation pour l’intégration en services de garde des enfants ayant une déficience — région de Montréal (TISGM) vous invite à prendre connaissance de sa campagne de sensibilisation à l’inclusion et au rapport de la Trajectoire.

Les objectifs de cette campagne sont de sensibiliser la population aux enjeux de l’inclusion, mais également d’émettre des recommandations et des pistes de solutions aux actrices et acteurs impliqués dans le processus d’intégration des enfants ayant des besoins particuliers, de la recherche d’une place en service de garde éducatif à l’enfance (SGEE) jusqu’à l’entrée à l’école. 

Pour les enfants et leurs familles, l’intégration dans un SGEE ou à l’école est une étape importante qui nécessite une grande adaptation. Celle-ci est parsemée de défis supplémentaires pour les enfants ayant des besoins particuliers. Plusieurs obstacles, parfois liés à l’offre de services, d’autres fois à la réalité́ des enfants eux-mêmes viennent complexifier leur intégration au sein du système.

Au cours des 8 prochaines semaines, aidez la TISGM à passer le message en partageant sa publications Facebook et invitez votre réseau à visiter le site web du Rapport de la trajectoire pour démystifier le tout et découvrir des témoignages et des recommandations.

Toilettes accessibles avec un handicap moteur : une application dédiée

Téléchargée et utilisée dans le monde entier, l’application internationale Accessaloo propose aux usagers de rechercher, ajouter et partager les lieux de sanitaires accessibles lors de leurs déplacements. Parmi les fonctions associées par l’application lors des recherches par les utilisateurs : une carte pour se localiser et naviguer sur un trajet, des images permettant de voir si les sanitaires sont suffisamment accessibles, un aperçu des installations disponibles, des évaluations et commentaires et une option « Favoris ».

Une application à découvrir sur le site : https://accessaloo.com/ ou à télécharger gratuitement sur les plateformes Google Play et App Store.

Beaconsfield — Inauguration d’un terrain de jeux inclusif

Les améliorations apportées au Parc Briarwood proposent un concept d’aménagement inclusif et contemporain qui facilite l’accès aux personnes de tous âges et de toutes capacités afin qu’elles puissent vivre une expérience répondant à leurs besoins et à leurs aspirations. Les modules de jeu choisis visent l’exploration tactile, motrice, cognitive et sensorielle.

De plus, ce parc convivial offre une nouveauté à Beaconsfield : une aire de jeux d’eau!

“Ce parc profitera aux jeunes et moins jeunes du quartier, incluant la population de personnes handicapées et à mobilité réduite, qui pourra profiter des bienfaits du jeu en plein air”, a souligné le maire Bourelle.

Manuel du CCD « L’accessibilité dans une industrie du détail en pleine évolution »

Pour permettre aux détaillants de mieux saisir l’incidence des obstacles à l’accessibilité sur leur clientèle et le succès de leur entreprise, le CCCD a préparé un guide intitulé « L’accessibilité dans une industrie du détail en pleine évolution ». Cet ouvrage les aidera à :  

  • Mieux cerner l’incidence des questions d’accessibilité sur leurs commerces.
  • Comprendre la spécificité de chaque handicap et la façon d’offrir à tous les consommateurs un service à la clientèle efficace.
  • Prévoir des moyens simples et abordables d’assurer l’accessibilité universelle de leurs commerces.

Plan d’actions annuel à l’égard des personnes handicapées: l’OPHQ fait le bilan

L’OPHQ a publié le douzième bilan annuel de la mise en œuvre de la politique À part entière. Pour l’année 2020–2021, ce bilan porte uniquement sur le suivi des plans d’action annuel. Il s’agit d’une année de transition entre le Plan 2015–2019 des engagements gouvernementaux et le plan d’engagements 2021–2024. Ce dernier fera l’objet d’un premier suivi dans le bilan 2021–2022.

Presque tous les ministères, les organismes publics et les municipalités ont rempli leur obligation en 2020–2021 en produisant leur plan d’action annuel à l’égard des personnes handicapées (98 % des ministères et organismes publics et 99 % des municipalités). Il s’agit d’un taux de production record depuis l’adoption de la politique À part entière en 2009.

Ces plans d’action contiennent des mesures qui visent à réduire les obstacles à la participation sociale des personnes handicapées.

Le trois quarts (75 %) des plans d’action produits en 2020–2021 sont considérés par l’OPHQ de bonne, de très bonne ou d’excellente qualité, comparativement à 67 % en 2019–2020.

Edimbourg : artistes handicapés sur le devant de la scène

Depuis plus de 20 ans, des artistes en situation de handicap réalisent leur rêve en montant sur les scènes du Fringe, un festival organisé à Edimbourg, en Ecosse, afin de changer les perceptions du handicap.

Théâtre, danse, one-man show, mime, cabaret, musique… Toutes les disciplines sont représentées, parmi les plus de 3 500 spectacles du programme du Fringe, du 5 au 29 août 2022.

Une centaine de performances sont sous-titrées en anglais pour les personnes sourdes, d’autres bénéficient d’un interprète en langue des signes britannique ou sont audiodécrites. Certaines salles sont équipées de boucles magnétiques tandis que des visites tactiles sont parfois proposées.

Pour la première fois, un festival des sourds, le Deaf festival, intégré au festival Fringe, est organisé pendant huit jours. « Une célébration de la culture, de la langue et de l’héritage sourds » avec une soixantaine de représentations.

Le gouvernement du Canada renforce l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive pour les jeunes

Le ministre de la Santé a annoncé un financement de projets qui amélioreront l’accès à des services et à des ressources en ce qui concernant la santé sexuelle et reproductive pour les personnes au Canada qui font face au plus grand nombre d’obstacles en matière d’accès, en particulier les jeunes, les personnes en situation de handicap et les Autochtones.

Produit connexe : Document d’information : Améliorer l’accès aux services pour les jeunes dans le cadre du Fonds pour la santé sexuelle et reproductive

Rentrée scolaire 2022

La rentrée 2022 est marquée par de nombreux obstacles pour les élèves ayant une déficience et leur famille:

  • Le ministère de l’Éducation a mis fin à l’enseignement virtuel, offert depuis deux ans à des centaines d’élèves vulnérables aux complications liées à la COVID-19. À quelques jours de la rentrée, cette obligation de retourner en classe semble méconnue du réseau scolaire.
  • À quelques jours de la rentrée dans les cégeps, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et trois de ses fédérations du secteur collégial unissent leurs voix pour dénoncer un manque criant de personnel. Ce n’est pas seulement l’offre de cours qui serait mise à mal, mais aussi les services pour les étudiants ayant des limitations fonctionnelles, en raison du manque de spécialistes.
  • Une école spécialisée de Montréal a annoncé à des élèves leur déplacement dans trois autres établissements, à la veille de la rentrée scolaire, en raison d’une pénurie d’enseignants.
  • Des problèmes de transport scolaire ont assombri le jour de la rentrée de centaines de familles. Les parents d’élèves en situation de handicap ont été les plus touchés par la situation. Ces problèmes devraient être résolus le 30 août.

Bâtir, transformer et façonner la mobilité

L’Agence de mobilité durable présente son deuxième rapport annuel qui comprend des réalisations ayant comme objectif de bâtir, transformer et façonner la mobilité dans la ville de Montréal.

L’une des principales réalisations de 2021 fut de doter l’Agence d’un plan stratégique déterminant les grandes priorités organisationnelles qui gouverneront les actions à déployer d’ici 2030, dont :

  • Une surveillance accrue :
    • des zones débarcadères et des places de stationnement réservées aux personnes à mobilité réduite ;
    • des voies réservées en collaboration avec le SPVM, la STM et l’Escouade de mobilité.
  • Le travail préparatoire à la mise en place d’un centre de relation clientèle rapatriant les appels du service d’urgence 911 demandant l’intervention d’un agent de stationnement

Scolarisation des personnes avec incapacité au Québec

Au Québec, 61 % des personnes avec incapacité de 15 à 24 ans fréquentent un établissement d’enseignement. Pour pouvoir fréquenter l’école ou suivre leurs cours, ces personnes peuvent avoir besoin d’adaptations, d’appareils et de services de soutien.

C’est ce que révèle le volume 7 portant sur la scolarisation des personnes avec incapacité au Québec de la collection statistique Les personnes avec incapacité au Québec de l’OPHQ.

En effet, parmi la population de 15 à 64 ans avec incapacité fréquentant un établissement scolaire lors de l’enquête, 43 % ont mentionné avoir besoin d’appareils ou de services de soutien.

De plus, parmi cette même population ou celle de 15 à 64 ans ayant fréquenté un établissement scolaire entre 2012 et 2017 :

  • 31 % ont mis fin à leurs études ou à une formation en raison de leur état;
  • 42 % ont été victimes d’intimidation, tenues à l’écart ou évitées en raison de leur état durant leur cheminement scolaire.

Transport adapté: modification des services

En bref…

Le 8 août dernier, la STM a annoncé que le service de Transport adapté (TA) devait composer avec une pénurie de chauffeurs de taxi : la présence d’accompagnateurs facultatifs (pour les usagères et usagers de plus de 14 ans) est refusée depuis le 15 août – peu importe le motif (médical, professionnel, scolaire, loisir), et les transports sur l’île de Montréal sont privilégiés. Par ailleurs, certaines réservations de « dernière minute » peuvent être refusées, faute de véhicules disponibles.

Assemblée générale de DéPhy Montréal

L’assemblée générale annuelle 2022 de DéPhy Montréal se tiendra à distance le jeudi 22 septembre prochain.

Les membres du regroupement ont reçu, par courriel, l’avis de convocation et un projet d’ordre du jour de l’assemblée, ainsi que le formulaire de renouvellement d’adhésion pour 2022–2023.

Les membres sont invités à renouveler leur adhésion et à s’inscrire à l’assemblée avant le 19 septembre prochain.

Le CCPH fête ses 5 ans !

Pour fêter ses 5 ans, le CCPH a produit un document qui retrace les faits saillants de son histoire.

Voir aussi la flèche de temps qui en retrace les grands jalons.

Des services de transport adapté perturbés par des cyberattaques

Les Sociétés de transport de Sherbrooke (STS), de l’Outaouais (STO) du Saguenay, de Trois-Rivières et de Lévis ont été la cible de cyberattaques, perturbant l’offre de transport adapté du 10 au 18 août.

Seuls les déplacements essentiels (RDV médicaux, travail, urgences) ont pu être assurés.

La porte-parole de la STO a expliqué que l’outil qu’ils utilisent habituellement pour prendre les réservations, faire le jumelage entre les clients d’un même secteur, créer les itinéraires et assigner les courses aux chauffeurs était inutilisable en raison de la cyberattaque. Ils ont donc dû recourir au “papier-crayon”.

Trois des principaux aéroports du Canada s’associent avec SITA pour améliorer l’expérience des voyageurs

Un nouveau partenariat entre trois des principaux aéroports du Canada (Toronto, Montréal et Calgary) permettra aux voyageurs de vivre une expérience plus rapide et plus efficace, à la suite de l’adoption d’une plateforme technologique commune.

Les trois aéroports se sont associés à SITA, un fournisseur de technologies de l’information dans le secteur du transport aérien, pour moderniser l’expérience passagers grâce à son système commun d’enregistrement et d’embarquement phare.

Les 700 nouvelles bornes d’enregistrement (et plus) ainsi que la technologie d’embarquement permettront d’augmenter la fluidité du parcours aéroportuaire de la grande majorité des personnes voyageant à destination, en provenance, et à l’intérieur du Canada. Les nouvelles bornes faciliteront également l’intégration des fonctionnalités biométriques et sans contact qui permettront aux aéroports d’évoluer à mesure que les processus se modernisent.

Les nouvelles bornes respectent et dépassent les exigences canadiennes en matière d’accessibilité et les normes de sûreté aérienne, comme le matériel de synthèse texte-parole, les claviers de navigation, les commandes en hauteur conçues pour les fauteuils roulants, le paiement par carte à puce et par code NIP pour des surclassements en vol, et les caméras biométriques pour une utilisation future.

L’installation des nouveaux systèmes devrait commencer dans les trois aéroports en début d’année prochaine.

Le gouvernement du Canada investit dans des projets menés par les jeunes pour améliorer l’accessibilité et l’inclusion des personnes en situation de handicap

Pour souligner la Journée internationale de la jeunesse 2022, la ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes en situation de handicap, Carla Qualtrough, a annoncé un financement de plus de 1 million de dollars pour des projets dirigés par des jeunes en partenariat avec 133 organismes partout au Canada. Ce financement est distribué dans le cadre de l’appel de propositions de 2021–2022 pour la composante Innovation jeunesse du Fonds pour l’accessibilité.

Le 3 juin 2022, un nouvel appel de propositions dans le cadre de la composante Innovation jeunesse du Fonds pour l’accessibilité a été lancé. Les jeunes sont invités à soumettre en ligne, d’ici le 17 octobre, leur déclaration d’intérêt à être nommé jeune leader en matière d’accessibilité.

Les organisations admissibles sont invitées à présenter leur demande de financement pour un projet mené en collaboration avec un jeune leader en matière d’accessibilité en ligne, d’ici le 31 octobre.

Liens connexes :

Lignes directrices sur le Règlement canadien sur l’accessibilité

Les lignes directrices sur le Règlement canadien sur l’accessibilité: Consulter les personnes en situation de handicap, sont maintenant publiées sur le carrefour des lignes directrices du Règlement canadien sur l’accessibilité. Ce carrefour contient toutes les lignes directrices présentes et futures pour aider les entités sous réglementation fédérale à satisfaire et à surpasser les exigences du Règlement canadien sur l’accessibilité.

Les lignes directrices sur la consultation des personnes en situation de handicap donnent des astuces, des suggestions et des pratiques exemplaires pour assister les entités sous réglementation fédérale à consulter des personnes en situation de handicap pour préparer leurs plans sur l’accessibilité et leurs rapports d’étape.

Le gouvernement du Canada renforce le versement de la Sécurité de la vieillesse

Faire en sorte qu’il soit plus facile pour les Canadiens de trouver, de demander et de gérer les prestations fédérales.

Le gouvernement du Canada a conclu un contrat avec un consortium d’entreprises possédant une expérience reconnue dans le domaine des technologies de l’information qui travailleront en collaboration avec des fonctionnaires pour créer, tester et mettre en œuvre un système pour la Sécurité de la vieillesse qui répondra aux attentes et aux besoins des aînés, maintenant et à l’avenir.

Liens connexes :

Un Service de soutien à domicile à votre portée!

Afin de permettre aux gens de demeurer plus longtemps dans leur milieu de vie, le CIUSSS de l’Ouest-de‑l’Île-de-Montréal déploie un imposant programme de soutien à domicile. Une avenue empruntée par un nombre croissant de personnes qui ont des besoins en matière de soins de santé et de services sociaux. Pour connaître les conditions d’admissibilité et obtenir des renseignements utiles, il suffit de contacter le Guichet d’accès au Service de soutien à domicile, au 514 630‑2239.

Qu’il s’agisse d’une perte d’autonomie liée au vieillissement, d’une déficience contraignante, d’une maladie chronique persistante ou d’une fin de vie imminente, voilà quelques exemples de situations où le Service de soutien à domicile peut intervenir. Le CIUSSS de l’Ouest-de‑l’Île-de-Montréal met à la disposition de la population de son territoire une équipe chevronnée d’intervenants spécialisés dans la prestation diversifiée de soins et services à domicile. À cette équipe s’ajoute également de multiples organismes communautaires fiers d’apporter un appui important à la communauté.

Le gouvernement du Canada annonce un meilleur soutien financier pour les étudiants en situation de handicap

Les soutiens financiers postsecondaires sont devenus plus accessibles à compter du 1er août 2022, puisque le gouvernement a augmenté les soutiens aux personnes en situation de handicap dans le cadre du Programme canadien d’aide financière aux étudiants afin d’inclure les personnes ayant une incapacité persistante ou prolongée.

De plus, le gouvernement a augmenté la souplesse en ce qui a trait aux documents qui peuvent être acceptés lors de la présentation d’une demande.

Liens connexes

Nouvelles publications du CCPH

Consultez l’avis du CCPH sur la transition de l’école au travail des jeunes personnes handicapées de niveau postsecondaire :

Consultez le rapport du CCPH « Accompagner les syndicats en matière d’intégration, de réintégration et de maintien en emploi des personnes handicapées » :

Le gouvernement du Canada annonce des fonds supplémentaires pour appuyer la formation visant à aider un plus grand nombre de Canadiens à acquérir des compétences numériques

Le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie a lancé la deuxième phase du Programme d’échange en matière de littératie numérique (PELN) et a annoncé un investissement fédéral additionnel.

Cet investissement important servira à soutenir des organismes sans but lucratif qui ont comme mission d’enseigner les compétences numériques aux Canadiens qui ont de la difficulté à participer pleinement au monde numérique. Cela inclut les aînés, les personnes qui n’ont pas terminé leurs études secondaires, les Autochtones, les personnes qui ne parlent ni français ni anglais à la maison, les personnes handicapées, les nouveaux arrivants, les personnes à faible revenu et les habitants des collectivités nordiques, rurales et éloignées.

Le PELN est un des nombreux programmes axés sur les compétences numériques qui sont offerts par le gouvernement du Canada pour combler le fossé numérique et aider les Canadiens à acquérir les compétences nécessaires pour utiliser les technologies numériques. Ce programme est conforme au principe d’accès universel de la Charte canadienne du numérique, et a comme objectif d’aider tous les Canadiens à profiter pleinement de l’économie numérique.

Dans le cadre de cette annonce, le ministre Champagne lance aussi un appel de propositions aux organismes sans but lucratif intéressés. Ceux-ci doivent soumettre leurs propositions au plus tard le 7 septembre 2022 sur le site Web du programme.

Le parc Toto-Bissainthe réaménagé

Le parc Toto-Bissainthe, situé à l’angle de l’avenue Van Horne et de la rue Hutchison dans Le Plateau-Mont-Royal s’est refait une beauté.

En plus d’une nouvelle aire de jeux, du mobilier et des modules de jeux indépendants ont été aménagés. L’éclairage, les sentiers et les surfaces gazonnées ont été repensés. De nombreux arbres et végétaux ont également été plantés.

Accessible aux personnes en fauteuil roulant, le parc dispose également d’une aire de pique-nique et d’une fontaine à boire. Ce parc du Mile End est une véritable oasis de détente et d’amusement pour toute la famille. Allez‑y dès maintenant!

Les navettes autonomes de retour sur la Plaza Saint-Hubert

Les navettes autonomes sont de retour aux abords de la Plaza Saint-Hubert, dans l’arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie.

La population est une fois de plus invitée à venir prendre part à cette expérience gratuite et sécuritaire, 5 jours par semaine, le mercredi de 11 h à 17 h, le jeudi et le vendredi de 11 h à 19 h, et la fin de semaine, de 11 h à 17 h, et ce, jusqu’au 1er septembre.

Au total, six arrêts sont prévus le long du parcours de deux kilomètres composé des rues Saint-Hubert, Jean-Talon, Saint-André et Beaubien.

Recruter sans discriminer : guide pratique pour les professionnels

Comment recruter sans discriminer et en évitant les pièges lors des recrutements ? C’est la question abordée dans ce guide pratique destiné aux professionnels.

Le guide « Recruter sans discriminer » invite les professionnels du recrutement à adopter un regard plus ouvert sur les différences et notamment sur le handicap.

Un guide pratique qui s’adresse aussi bien aux dirigeants qu’aux managers et aux responsables RH, quel que soit leur secteur d’activité. L’ouvrage « Recruter sans discriminer – Respecter le cadre légal et éviter les pièges de la discrimination » s’appuie en effet sur des textes de loi avec de nombreux exemples et outils pratiques afin de conseiller les décideurs sur leurs démarches de recrutement objectif et inclusif.

Au-delà des conseils, il a également vocation à enrichir les connaissances légales de ses utilisateurs et à leur éviter de tomber dans les pièges de la discrimination lors de leurs recrutements.

Une discrimination consciente ou inconsciente

« Lors de tout recrutement, le risque de discrimination consciente ou inconsciente est une réalité pour bon nombre d’entreprises, souvent acceptée ou subie comme un élément inévitable. Cependant, respecter ou faire respecter le cadre légal est une responsabilité partagée par tous les acteurs du recrutement. Cet objectif doit ainsi faire partie intégrante de la stratégie RH pour attirer les talents, développer la marque employeur et induire une expérience candidat positive. Il est donc tout à fait possible de réussir ses recrutements dans le respect de l’égalité des chances et du cadre juridique ! ».

Ce guide a été mis au point par Anne-Lise Douat, consultante formatrice, experte en droit social, et par Marie-Françoise Hosdain, diplômée en psychologie du travail, en ressources humaines et coaching, consultante-formatrice et coach.

« Recruter sans discriminer », Anne-Lise Douat et Marie-Françoise Hosdain, éditions GERESO.

Vers le paiement par carte bancaire dans le métro de Montréal

La Société de transport de Montréal (STM) a entamé l’installation de nouveaux tourniquets qui permettront à terme la lecture des cartes bancaires.

“En plus d’être munis de nouveaux écrans plus visibles et lisibles, à terme, nos valideurs seront compatibles avec la technologie NFC et permettront la lecture des cartes bancaires”, mentionne la STM. Les lecteurs seront aussi capables de lire les codes QR.

Autres modifications apportées :

  • L’entrée et la sortie du ticket magnétique s’effectuent dorénavant par la même fente;
  • Écrans plus grands et en couleur indiquant notamment le nombre de titres restants;
  • Cible de validation plus basse, meilleure détectabilité tactile et messages audio.

Le remplacement graduel des 450 tourniquets et des 100 portillons s’échelonnera jusqu’en février 2023. Les premières stations concernées seront Berri-UQAM, Snowdon, Vendôme, Lucien-L’Allier et Côte-des-Neiges. 

De son côté, l’ARTM se donne environ deux ans pour déployer le paiement par carte bancaire à l’échelle de la métropole. Un projet pilote est en cours dans les autobus de la Société de transport de Laval.

Carte des travaux publics dans l’arrondissement d’Outremont

Vous désirez connaître les travaux dans votre secteur? Consultez la carte des chantiers et projets d’infrastructures publiques dans l’arrondissement d’Outremont pour la période été/automne 2022 : https://portail-m4s.s3.montreal.ca/pdf/23605-outremont-depliant_travaux_2022-v05.pdf

Renseignements

  • Ligne Info-travaux

Les citoyennes et citoyens peuvent appeler au 514 872‑3777 pour parler avec un agent du lundi au vendredi, entre 8 h 30 et 20 h 30. Le samedi et dimanche ainsi que les jours fériés, l’horaire est de 9 h à 17 h. En dehors de ses heures, les citoyens peuvent communiquer avec le 311. 

Il est également possible de transmettre une question par courriel à info-travaux@ville.montreal.qc.ca.

  • MIL Montréal

Les citoyennes et citoyens peuvent appeler un agent de liaison au 514 872‑7711 ou transmettre une question par courriel à info.mil@ville.montreal.qc.ca.

  • Campus MIL — Université de Montréal

Les citoyennes et citoyens peuvent appeler un agent de liaison au 514 343‑6110 ou transmettre une question par courriel à campusmil.umontreal.ca

La station Place-des-Arts est maintenant universellement accessible

La Société de transport de Montréal (STM) a ajouté trois ascenseurs à la station Place-des-Arts, qui devient ainsi la 21e station accessible à tous sur le réseau du métro. Actuellement, des projets visant à rendre 10 autres stations universellement accessibles sont en cours, soit dans les stations Angrignon, Berri-UQAM, Édouard-Montpetit, D’Iberville, Jolicoeur, McGill, Outremont, Pie-IX, Place-Saint-Henri et Villa-Maria.

Augmentation de la pension de la Sécurité de la vieillesse pour les aînés de 75 ans et plus dès la semaine prochaine

La ministre des Aînés et le ministre du Patrimoine canadien et lieutenant du Québec ont annoncé une augmentation permanente de 10 % de la pension de la Sécurité de la vieillesse (SV) pour les aînés de 75 ans et plus. Les retraités qui touchent la pension complète recevront donc plus de 800 $ supplémentaires la première année.

Ce sera la première augmentation permanente de la pension de la SV depuis 1973, exception faite de l’indexation à l’inflation.

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Rapport d’appréciation — La performance du système de soins et services aux ainés en CHSLD

Le Commissaire à la santé et au bien-être (CSBE) publie son rapport d’appréciation de la performance du système de soins et services aux ainés en CHSLD.

Ce rapport présente une évaluation de la performance des CHSLD entre 2015–2016 et 2020–2021 (première année de la pandémie) qui met à l’épreuve, pour la première fois, le cadre d’appréciation du CSBE axé sur la valeur. Ce cadre vise à mesurer les résultats qui sont importants pour la population en fonction des ressources consenties pour les atteindre.

Le rapport contribue également à alimenter la réflexion déjà engagée sur l’hébergement au Québec en plus d’aider les décideurs et acteurs de ce secteur à identifier des cibles d’amélioration qui répondent concrètement aux besoins de la population.

Ce rapport permet :

  • De mieux comprendre le contexte de l’hébergement au Québec, notamment en ce qui a trait aux besoins en soins de longue durée, aux caractéristiques de la clientèle hébergée en CHSLD et à l’augmentation de la demande en fonction de la croissance démographique.
  • D’évaluer les différentes dimensions du cadre d’évaluation de la performance du CSBE en adoptant une approche comparative permettant de positionner chaque réseau territorial de services par rapport à une valeur de référence ou balise, laquelle est établie comme le niveau à atteindre. Parmi les dimensions étudiées, notons les ressources du système, l’arrimage aux besoins de la population, la viabilité, la sécurité, l’accessibilité et la qualité générale des soins et services.
  • D’estimer la valeur produite par le système de santé et de services sociaux en mettant en relation l’application de pratiques jugées importantes pour la qualité des services avec certains coûts mobilisés pour les produire.
  • De mieux saisir l’impact de la pandémie sur la performance en CHSLD.

Faits saillants

  • Le Québec, malgré des besoins en soins de longue durée parmi les plus élevés au Canada, est la province ayant le moins de lits pour les soins de longue durée relativement à sa population.
  • Avant l’entrée en pandémie, l’intensité ainsi que la pertinence des soins et services étaient les seules dimensions qui présentaient des niveaux adéquats dans l’ensemble du Québec ainsi que dans la majorité des réseaux territoriaux de services.
  • Un grand nombre de dimensions laissent place à l’amélioration. C’est le cas de l’arrimage aux besoins des usagers, de l’accessibilité, de la continuité et la coordination, de la viabilité, de la qualité générale, des soins axés sur les personnes et de la sécurité — toutes des dimensions qui touchent directement à l’expérience de soins et au bien-être des résidents en CHSLD.
  • Il existe de grandes disparités dans la performance observée entre les différents réseaux territoriaux de services — certains réussissent à bien se positionner par rapport aux balises établies, mais une grande majorité n’y arrive pas.
  • À ressources égales, il existe d’importantes variations territoriales dans l’atteinte des résultats pour les résidents en CHSLD.
  • Un niveau plus élevé de ressources financières n’est pas associé à une meilleure performance.
  • Durant la pandémie, on a observé un rehaussement considérable des ressources financières en CHSLD à la disposition de tous les établissements du Québec, indépendamment de la façon dont ils ont été touchés par la COVID-19. Ce rehaussement ne s’est toutefois pas traduit par un accroissement de la même ampleur au regard des ressources humaines, de la qualité de vie au travail et de l’accessibilité aux soins et services.

Télécharger le rapport : Rapport d’appréciation 2022 — La performance du système de soins et services aux ainés en CHSLD

La station Mont-Royal devient universellement accessible

La Société de transport de Montréal (STM) a inauguré l’édicule entièrement accessible de la station Mont-Royal. Les travaux, qui ont débuté en octobre 2018, ont permis d’agrandir l’édicule et d’ajouter deux escaliers fixes reliant les quais à la rue, un tunnel piétonnier au-dessus de la voie pour se déplacer d’un quai à l’autre et deux ascenseurs. Grâce à ces améliorations, la station Mont-Royal est devenue la 20e station accessible (sur 68) du réseau de métro.

Des travaux supplémentaires seront réalisés cet automne, notamment la réfection de la partie de la station restée ouverte pendant les travaux, la finalisation de l’installation d’une nouvelle œuvre d’art et l’aménagement extérieur.

Actuellement, 11 autres chantiers d’accessibilité universelle sont en cours dans les stations Place-des-Arts, Angrignon, Berri-UQAM (ligne jaune), Édouard-Montpetit, D’Iberville, Jolicoeur, McGill, Outremont, Pie-IX, Place-Saint-Henri et Villa-Maria.

Les familles partout au Canada profiteront d’une augmentation de l’Allocation canadienne pour enfants

La ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social a annoncé que le montant maximal de l’Allocation canadienne pour enfants augmentera pour aider les familles à s’adapter à l’augmentation du coût de la vie.

Pour l’année de prestations 2022–2023, les familles qui en ont le plus besoin recevront jusqu’à 6 997 $ par enfant de moins de six ans et jusqu’à 5 903 $ par enfant de 6 à 17 ans.

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Lancement de Mastercard Changeworks MC pour faciliter le travail des organismes sans but lucratif canadiens

Mastercard a lancé aujourd’hui ChangeworksMC , un programme à vocation sociale qui aide les organismes sans but lucratif du Canada à exploiter la puissance de la technologie et des données pour créer un changement positif. Afin de concrétiser cet engagement, Mastercard a accordé sa première subvention de soutien à l’organisme CanaDon pour la mise en place d’un programme de transformation numérique s’adressant aux organismes de bienfaisance au pays.

Le Canada compte des organismes sans but lucratif exceptionnels qui proposent des programmes et des services sociaux essentiels. Toutefois, bon nombre de ces organismes ne sont pas en mesure d’investir adéquatement dans l’infrastructure technologique et les compétences numériques. Bien qu’une majorité d’entre eux croient que le virage numérique est important et que le manque de ressources auquel ils font face pourrait être géré plus efficacement au moyen de la technologie numérique, 55 % des organismes de bienfaisance ont affirmé dans un sondage qu’ils manquaient soit de financement, soit de compétences, d’expertise et de connaissances pour le faire (1). 

Ce manque de ressources constitue un obstacle important à la mise en œuvre efficace des programmes et des services, à l’accroissement de leur portée et à la collecte de dons essentiels au soutien de leur travail. La pandémie a rendu cette situation encore plus difficile, car les organismes sans but lucratif peinent à survivre et à se tourner vers des modèles en ligne alors qu’ils sont confrontés à une diminution des revenus et à une augmentation de la demande de services.

(1) Source : enquête menée par CanaDon : https://forcharities.canadahelps.org/whitepapers/2021-digital-skills-survey-results

Grève au transport adapté

Durement affectés par la hausse du prix de l’essence et du prix d’achat de leur véhicule, des chauffeurs de taxi offrant du transport adapté ont entamé vendredi une grève de quatre jours, du 8 au 11 juillet.

Les usagers du transport adapté par taxi de la STM doivent trouver d’autres solutions pour se déplacer en fin de semaine. Entre colère et frustration, certaines personnes à mobilité réduite se sentent prises en otage par la grève de l’Association des chauffeurs de taxi accessible du Québec (ACTAQ).

Taxes non recouvrables sur les factures de fournisseurs hors-Québec

Depuis le 1er janvier 2019 et le 1er juillet 2021 respectivement, les gouvernements provincial et fédéral ont introduit un système parallèle de collecte de taxe. Appelés «Régime désigné pour fournisseur hors-Québec» au Québec et «TPS/TVH simplifié» au Canada, ces nouveaux régimes ne vous permettent plus de demander un RTI/CTI pour les taxes payées sur les factures de certains fournisseurs (par exemple: Facebook, Airbnb, etc.). Par contre, les fournisseurs enregistrés sous ces nouveaux régimes ne doivent pas vous facturer les taxes une fois que vous les avez informés que vous êtes vous-même inscrit aux fichiers de la TPS et de la TVQ.

Vous pouvez consulter la liste des fournisseurs enregistrés à ces nouveaux régimes en consultant les sites web suivants:

De plus, pour faciliter l’identification d’un fournisseur hors-Québec, le Québec a ajouté les lettres NR (Non Résident), plutôt que le classique TQ, au numéro de TVQ de ces fournisseurs.

→ Quoi faire si un de ces fournisseurs vous facture encore la TPS et/ou la TVQ?

Pour la plupart de ces fournisseurs, il suffit d’accéder à votre espace en ligne et d’inscrire vos numéros de taxes dans la section « informations fiscales ». Pour vous aider, nous avons répertorié les ressources en ligne de quelques-unes de ces plateformes: Google, Facebook, DropBox, Eventbrite, LinkedIn.

Pour plus de détails sur ces programmes, consultez le site web de Revenu Québec ou de l’Agence du revenu du Canada (ARC).

Retour du service de triporteur à Saint-Laurent

Après deux années de pause en raison de la pandémie de Covid-19, le service de triporteur est de retour cet été à Saint-Laurent du 27 juin au 19 août 2022. Les aînés laurentiens âgés de 55 ans et plus, vivant en résidence ou de façon autonome, peuvent profiter du service gratuit de triporteur.

Les résidences participantes auront droit à une journée de présence par semaine avec des plages horaires pour les balades, du lundi au vendredi, de 9 h à 12 h et de 12 h 30 à 15 h 30, d’une durée maximale de 50 minutes, cinq jours sur sept.

Ce service est rendu possible grâce au partenariat renouvelé avec « Un vélo une ville », organisme de bienfaisance, auquel Saint-Laurent a octroyé un soutien d’un montant de 13 000 $ pour cette nouvelle saison estivale.

Liens utiles :

Inflation — le gouvernement du Québec bonifie l’aide immédiate pour les locataires dans le besoin

La ministre des Affaires municipales et de l’Habitation annonce la bonification de l’allocation-logement et des suppléments au loyer pour mieux soutenir les Québécois dans le besoin.

Le gouvernement du Québec revoit à la hausse l’allocation-logement. Rappelons qu’une première bonification du programme a eu lieu l’automne dernier afin d’augmenter l’aide financière maximale allouée de 80 $ à 100 $ par mois. L’allocation-logement pourra désormais atteindre 170 $ par mois, ce qui correspond à une hausse de 70 %. Ce sont 134 000 ménages qui seront admissibles à cette aide financière pour payer leur loyer en 2022–2023.

Le gouvernement rehausse aussi le loyer admissible dans le cadre du Programme de supplément au loyer. Ce programme permet à un ménage admissible de vivre dans un logement en ayant seulement 25 % de ses revenus à débourser. À cette fin et pour correspondre davantage au prix des loyers sur le marché, le gouvernement du Québec rehausse le coût d’admissibilité des logements de ce programme à 150 % du loyer médian. En d’autres termes, cette bonification offrira plus de souplesse aux offices d’habitation et permettra ainsi de trouver plus rapidement des logements aux Québécois qui font appel à leurs services.

Visitez le www.Québec.ca/RechercheLogement pour savoir comment bénéficier du programme Allocation-logement ou du Programme de supplément au loyer

Les municipalités doivent protéger et faciliter le droit de manifester au Québec!